LA PLUS ÂGÉE. - [...] J'aurai voulu qu'il tienne debout, comme nous, au moins qu'il voie ça lui aussi. J'aurais préféré sa propre descente devant ses yeux, sa fin parcimonieuse goutte à goutte. Lui qui attend sa mort docile. J'aurais voulu une mort plus longue pour lui. Son dépérissement long, long, infini. Comme un lion vieux attendant sa fin inévitable bâille, débonnaire, dans sa cage.
LA PLUS ÂGÉE. - Tout cela n'est pas si nouveau pour nous, le va-et-vient des catastrophes, des gens. Nous sommes bien habituées. Les coalitions, les catastrophes qui vont, qui viennent. Leur danse, leur mariolle infini.