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Critique de CzarnyPies


Dans "La double maitresse", le narrateur raconte l'histoire de la vie de l'oncle que lui avait légué sa fortune. L'intention de l'auteur était d'écrire un roman dans la tradition libertine du XVIIIe siècle mais on y voit surtout les empreintes De Balzac. On trouve aussi par endroits l'ironie comique dans style de Marcel Proust qui était très lié avec Régnier pendant un certaine période. Malheureusement les éléments sont très mal assortis. le roman réussit surtout à expliquer pourquoi l'oeuvre de Régnier est tombée dans l'oubli.
Le plus grand problème est que le héros, un noble provincial est un nul qui n'engage pas le moindrement l'intérêt du lecteur. Tyrannisé par sa mère pendant sa jeunesse et mené par le bout du nez par une prostitue romaine à la fin sa vie, il ne se fait valoir jamais.
Privé de père dès un très jeune âge, Sa mère exerce un contrôle absolu sur sa vie. Elle est avare, misanthrope et inflexible. Elle va finir par l'écrasé complètement son fils et ne lui transmet rien de sa force de caractère
Quelques personnages essaient de sortir Nicolas de son torpeur spirituel. D'abord, il y a son précepteur l'abbé Hubertet qui parvient a lui donner seulement des connaissances minimes en latin mais il échoue complètement dans sa tentative de lui inculquer la foi chrétienne. Sa cousine Julie une orpheline qui demeure chez lui essaie de l'initier à l'amour mais sa mère intervient au dernier moment et chasse la petite tentatrice de la maison. Un lord anglais qui le voit à Rome en train de se voir voler et humilier par une courtisane l'implore de se comporter comme un homme, mais il refuse catégoriquement.
Quelques jours après sa confrontation avec le lord anglais, Nicolas décide de donner toute ses propriétés et tout sont argent à la prostituée. Cependant, la providence intervient. Nicolas, il meurt quand il est sur le point de signer le testament qui ferait d'elle son héritière. de cette façon le narrateur reçoit l'héritage de son oncle.
On apprend dans l'épilogue que la cousine expulsée de la maison de Nicolas a eu à une mariage et une vie heureuse. le tout se termine alors en conte de fée.
"La double maitresse" déplait beaucoup. le protagoniste est abject. Les autres personnages manquent de profondeur. L'intrigue est bourrée d'invraisemblances on ne comprend vraiment pas pourquoi Régnier a situé une histoire de la fin du XIXe siècle au milieu du XVIIIe siècle.
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