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Critique de LeslecturesdeNina
En trois mots : Serial Killer. Goulag. Vécu.
Deux histoires de vie que rien ne semble relier, et pourtant..! L'auteur réussit ce pari incroyable de nous transporter à la fois en Amérique dans les années 80 et en Russie durant les années 30. de chapitre en chapitre, l'addition se créée autant à Ted qu'à Timofey.
Dans ce double récit, l'auteur nous propose une immersion dans l'horreur humaine. Celle de Ted, aux prises avec ses démons et son cynisme macabre, qui nous narre sa vie et ses meurtres dans une ultime confession précédent sa rencontre avec la tristement célèbre "Yellow Mama". Et celle du totalitarisme bolchévique. Cruelle et implacable, l'histoire de Timofey, professeur prestigieux, nous donne envie d'hurler contre l'injustice et l'absurdité du régime qui l'écrase sous la pression des quotas.
À l'aide d'une plume habile, l'auteur oscille entre deux littératures, noire et blanche, pour nous offrir une zone grise (cf Primo Levi) en témoignage de ce qui fût. Victimes et bourreaux se mêlent, sans aucune forme de manichéisme, pour ne laisser l'idée que de l'homme face à la peur de la mort.
Sur fond de dialogue théologique et métaphysique, les personnages se livrent dans leur totalité avec la force de l'espoir malgré le désespoir environnant, cherchant la poésie pour créer un sens à ce non-sens violent et déchirant qu'est leur existence. Une lecture puissante et enrichissante !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Deux histoires de vie que rien ne semble relier, et pourtant..! L'auteur réussit ce pari incroyable de nous transporter à la fois en Amérique dans les années 80 et en Russie durant les années 30. de chapitre en chapitre, l'addition se créée autant à Ted qu'à Timofey.
Dans ce double récit, l'auteur nous propose une immersion dans l'horreur humaine. Celle de Ted, aux prises avec ses démons et son cynisme macabre, qui nous narre sa vie et ses meurtres dans une ultime confession précédent sa rencontre avec la tristement célèbre "Yellow Mama". Et celle du totalitarisme bolchévique. Cruelle et implacable, l'histoire de Timofey, professeur prestigieux, nous donne envie d'hurler contre l'injustice et l'absurdité du régime qui l'écrase sous la pression des quotas.
À l'aide d'une plume habile, l'auteur oscille entre deux littératures, noire et blanche, pour nous offrir une zone grise (cf Primo Levi) en témoignage de ce qui fût. Victimes et bourreaux se mêlent, sans aucune forme de manichéisme, pour ne laisser l'idée que de l'homme face à la peur de la mort.
Sur fond de dialogue théologique et métaphysique, les personnages se livrent dans leur totalité avec la force de l'espoir malgré le désespoir environnant, cherchant la poésie pour créer un sens à ce non-sens violent et déchirant qu'est leur existence. Une lecture puissante et enrichissante !
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