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Critique de ladesiderienne
Première rencontre avec Temperance Brennan, l'héroïne des romans de Kathy Reichs. Ne connaissant pas davantage la série télévisée "Bones" qui s'en inspire, je découvre donc le métier d'anthropologue judiciaire et je comprends mieux la précision des descriptions macabres de l'auteure puisque c'est en fait son vrai métier qu'elle fait exercer à son personnage principal. Effectivement, tenter de rendre une identité à des ossements ou à des restes de cadavres brûlés ou totalement décomposés, lorsque l'autopsie du médecin légiste est impuissante, demande une certaine rigueur.
le roman porte bien son nom puisqu'il débute par la découverte des restes calcinés d'un bébé dans un poêle à bois ; s'ensuit très rapidement la trouvaille de Boyd, le fidèle chow-chow de notre enquêtrice qui déterre lors d'un pique-nique des sacs contenant des ossements d'ours mêlés à ceux d'un oiseau classé espèce protégée et, cerise sur le gâteau, à ceux d'une main humaine. le crash d'un avion de tourisme où le pilote et son passager sont retrouvés carbonisés va porter le coup final au projet de Tempe, à savoir partir en vacances avec Ryan, un collègue (et plus si affinités) québécois.
J'ai bien aimé Temperance Brennan et son professionnalisme. Bien que plus à l'aise dans son métier (et pourtant il est peu ragoutant) que dans sa vie personnelle, elle ne laisse jamais son humour au placard. En plus d'une enquête, ce polar est un véritable plaidoyer pour la protection de la vie sauvage et en cela j'y adhère totalement. Par contre, en ce qui concerne l'intrigue, j'ai vraiment déploré que cela parte dans tous les sens. le fait que toutes les pistes du départ se rejoignent à la fin me semble le fruit d'un hasard peu commun. Beaucoup de déductions m'ont échappé ainsi que l'intervention d'une multitude des personnages et des événements qui tombent à pic (comme le cadavre qui refait surface des années après sa disparition, pile au bon moment). Tout cela a fait qu'en lisant "Os troubles", j'ai souvent nagé en "eaux troubles".
Une démonstration d'un talent certain à travers les yeux d'une anthropologue légale, pas inintéressante mais un peu pointue. 13/20
le roman porte bien son nom puisqu'il débute par la découverte des restes calcinés d'un bébé dans un poêle à bois ; s'ensuit très rapidement la trouvaille de Boyd, le fidèle chow-chow de notre enquêtrice qui déterre lors d'un pique-nique des sacs contenant des ossements d'ours mêlés à ceux d'un oiseau classé espèce protégée et, cerise sur le gâteau, à ceux d'une main humaine. le crash d'un avion de tourisme où le pilote et son passager sont retrouvés carbonisés va porter le coup final au projet de Tempe, à savoir partir en vacances avec Ryan, un collègue (et plus si affinités) québécois.
J'ai bien aimé Temperance Brennan et son professionnalisme. Bien que plus à l'aise dans son métier (et pourtant il est peu ragoutant) que dans sa vie personnelle, elle ne laisse jamais son humour au placard. En plus d'une enquête, ce polar est un véritable plaidoyer pour la protection de la vie sauvage et en cela j'y adhère totalement. Par contre, en ce qui concerne l'intrigue, j'ai vraiment déploré que cela parte dans tous les sens. le fait que toutes les pistes du départ se rejoignent à la fin me semble le fruit d'un hasard peu commun. Beaucoup de déductions m'ont échappé ainsi que l'intervention d'une multitude des personnages et des événements qui tombent à pic (comme le cadavre qui refait surface des années après sa disparition, pile au bon moment). Tout cela a fait qu'en lisant "Os troubles", j'ai souvent nagé en "eaux troubles".
Une démonstration d'un talent certain à travers les yeux d'une anthropologue légale, pas inintéressante mais un peu pointue. 13/20
