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Critique de Kassuatheth


C'est le meilleur des 20 romans de Kathy Reichs que j'ai lus. Pour les amateurs de cette auteure c'est un « must », pour les autres, ce serait commencer par le dessert. Je vais globalement faire la critique des 4 nouvelles de la Petite collection d'os avant de traiter chaque nouvelle séparément. de cette façon vous aurez une critique plus complète seulement pour les lecteurs intéressés.

Dans ces quatre nouvelles, Kathy Reichs s'en tient presqu'à l'intrigue. Nous entrons rapidement dans le vif du sujet et il n'y a pratiquement aucune allusion aux personnes qui entourent Tempérance Brennan.

Tous ces ajouts pour nous montrer que la vedette est humaine ne sont pas nécessaires dans les quatre nouvelles. Nous sentons beaucoup plus son humanisme dans sa façon de raconter l'histoire et dans toutes les invitations qu'elle nous fait à la fin de chaque histoire pour soutenir des causes se rattachant à l'histoire.

Les quatre nouvelles sont très bien documentées. On le réalise dans chacune des nouvelles les informations améliorent l'histoire sans l'alourdir.

Comme dans pratiquement tous ses romans, Kathy Reichs à le don de nous faire saisir des réalités avec des comparaisons qui sortent de l'ordinaire comme : "Le reste de ma journée s'est déroulé à la vitesse de la dérive des continents" ou encore des réflexions comme : "Des indices d'un quelconque traumatisme? -Non. Mais je me doute bien qu'elle ne s'est pas enfermée toute seule dans ce sac avec l'idée d'aller se baigner."



Cruauté des os
Une personne est retrouvée dans un sac de plastique fermé. On retrouve assez rapidement l'identité du cadavre, une étudiante qui travaille dans un refuge pour rapaces. L'homme est responsable de la mort de centaines de rapaces, les lignes de haute tension sont des pièges mortels pour ces derniers, leur longues ailes pouvant toucher à deux fils à la fois et ainsi s'électrocuter.

Après avoir suivi plusieurs pistes, une analyse de leur laboratoire les amène vers les véritables raisons de l'assassinat de cette amie des rapaces.

Les os du marais.
Les vedettes de cette nouvelle sont les alligators et les pythons birmans. À ma surprise, les quelques pythons lâchés dans la nature par quelques propriétaires de ces animaux de compagnie sont devenus des dizaines de milliers. Tempérance Brennan, en vacances, aide son amie à analyser les restes des estomacs de pythons et y découvre un os humain… bien entendu, elle en découvre d'autres elle en découvre aussi dans un alligator…

Cette nouvelle traite donc de la chasse aux pythons, du braconnage, de la vente de vêtements et chaussures en peau de python et d'alligators et de corruption.

Les os du glacier
Le drame se passe sur l'Everest. La fille d'une riche et puissante famille est morte sur l'Everest trois ans avant l'histoire mais son cadavre vient juste d'être rapatrié. Toutes les découvertes sont faites dans les salles de la morgue. Nous avons droit à des moments de suspense vers la fin lorsque Tempérance va confronter l'assassin et qu'elle met ainsi sa vie en danger.

Des cendres et d'os
Probablement le texte le plus émouvant que j'ai lu dans l'oeuvre de cet auteur. L'Histoire commence dans une chambre d'hôpital où se meurt une victime d'une arme à feu.

On se retrouve alors rapidement en 1980 alors que Tempérance Brennan, spécialiste des os pour le département d'archéologie de son université est « pratiquement réquisitionnée » pour analyser les restes d'une victime d'un feu.

Tempérance y fait alors la connaissance d'un Slidel, qui est malpropre et qui ne sait pas vivre, d'un Eddie Rinaldi, son coéquipier son contraire. Ces deux détectives se retrouveront dans plusieurs romans de Kathy Reichs.

On se retrouve aussi dans les années du début de l'épidémie du Sida, à l'époque où les sidéens, en plus de savoir qu'ils allaient bientôt mourir étaient traités comme les pestiférés de la bible.

On découvre le meurtrier puis on termine l'histoire dans la chambre du début et là, nous apprenons le nom de la personne qui va mourir…
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