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Déjà quatre tomes. Kathy Reichs a réussi son coup : je reviens vers Temperance Brennan avec régularité, comme vers un confort de lecture sans surprises, sans chamboulements. La progression de la narration est connue, on s'inquiète un peu pour l'héroïne mais l'on sait que cela va bien se terminer. Une lecture « facile », agréable, reposante.
Mais « Voyage fatal », publié en 2001, sort de l'ordinaire. Kathy Reichs y décrit un accident d'avion et les recherches de Brennan pour identifier les victimes. Et les attentats du 11 septembre ont lieu, donnant à ce roman, vingt ans après, un goût amer.
Car forcément, comment ne pas faire de lien ? Comment ne pas transposer ces recherches, ces difficultés, la fatigue, l'angoisse et le stress des personnages fictifs de K. Reichs avec les personnes réelles qui ont travaillé aux pieds des tours, l'auteure y compris ?
Puis, passée cette entame déstabilisante, nouvelle surprise… La romancière scientifique change de mode et nous entraîne dans des lieux sombres.
Je ne m'attendais pas à être aussi secouée à la lecture d'un des titres que je considère de l'ordre du « cocooning ». Ça m'apprendra à dresser des listes et classer les auteurs dans des boîtes !
Cependant, fait rassurant, les deux anthropologues (la virtuelle et la réelle) n'ont pas leur pareil pour rendre la science passionnante.
Critique de Malahide75
Déjà quatre tomes. Kathy Reichs a réussi son coup : je reviens vers Temperance Brennan avec régularité, comme vers un confort de lecture sans surprises, sans chamboulements. La progression de la narration est connue, on s'inquiète un peu pour l'héroïne mais l'on sait que cela va bien se terminer. Une lecture « facile », agréable, reposante.
Mais « Voyage fatal », publié en 2001, sort de l'ordinaire. Kathy Reichs y décrit un accident d'avion et les recherches de Brennan pour identifier les victimes. Et les attentats du 11 septembre ont lieu, donnant à ce roman, vingt ans après, un goût amer.
Car forcément, comment ne pas faire de lien ? Comment ne pas transposer ces recherches, ces difficultés, la fatigue, l'angoisse et le stress des personnages fictifs de K. Reichs avec les personnes réelles qui ont travaillé aux pieds des tours, l'auteure y compris ?
Puis, passée cette entame déstabilisante, nouvelle surprise… La romancière scientifique change de mode et nous entraîne dans des lieux sombres.
Je ne m'attendais pas à être aussi secouée à la lecture d'un des titres que je considère de l'ordre du « cocooning ». Ça m'apprendra à dresser des listes et classer les auteurs dans des boîtes !
Cependant, fait rassurant, les deux anthropologues (la virtuelle et la réelle) n'ont pas leur pareil pour rendre la science passionnante.
