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Critique de virginie-musarde


Je me suis torturé les neurones pendant des jours : qu'allais-je bien pouvoir dire de ce "roman" (?) que je n'ai pas aimé ? Comment dire ma déception ?

Je n'ai pas été sensible à la construction narrative (le roman dans le roman, façon poupées russes, qui évoque le récit qu'aurait pu écrire l'auteur en s'inspirant de sa propre vie).

Je n'ai pas été sensible au style non plus, fait de digressions intimes, de constantes répétitions de phrases :

"[...] Qui est juste, injuste (lis-je sur mon papier)?
Qui est bon, méchant (lis-je sur mon papier)?
Qui est de gauche, de droite (lis-je sur mon papier)?
Qui est toxique, inoffensif (lis-je sur mon papier)? [...]"

Par contre, j'ai été sensiblement agacée par ce nombrilisme, par l'impression de perdre du temps à lire le verbiage d'un auteur auto-satisfait qui, en plus, se paye le luxe de critiquer ses congénères écrivains sans la moindre retenue, voulant sans doute donner de l'ironie mordante à sa prose (Joseph O'Connor moqué pour ses choix vestimentaires -jogging acrylique noir et mocassins marrons- ou Geneviève Brisac pour sa tignasse à la Faye Dunaway germano-pratine et "loréalisée" sauront apprécier : même s'ils ne sont pas nommés, une rapide recherche sur internet suffit à les identifier...).
Je n'ai pas compris l'intérêt de démarrer ce roman par une parenthèse autobiographique (l'auteur écrit Cendrillon alors que sa femme est atteinte d'un cancer du sein ; le livre va les "sauver") au lieu d'entrer directement dans la fiction imaginée (et au final non écrite) que ce moment de leur vie lui a inspiré.

Quant à l'écriture et la lecture rédemptrices, je n'ai pas eu l'impression que le thème était suffisamment exploité (en tout cas, ça ne m'a pas paru évident !). Si l'auteur avait moins parlé de lui-même (gobant des Xanax et pleurant dans sa salade), j'aurais pu m'attacher à ce texte...

Bref, pour moi, un ratage complet ! Et la sensation que la quatrième de couverture est trompeuse...J'en suis désolée !

Merci toutefois à Babelio et Gallimard pour cette lecture en avant-première.
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