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Critique de AlineGrm


Pour reprendre ce qui a été dit dans une des critiques, j'ai fini "Le système Victoria" mais je suis encore dedans. Impossible de s'en détacher, j'ai pris tout mon temps pour le lire car je ne voulais pas le quitter ! L'écriture d'Eric Reinhardt est délicieuse. Il nous conte une histoire adultère passionnée (même si David, le personnage principal ne considère pas qu'il trompe sa femme... Il vit simplement autre chose à un autre moment...). On palpite au rythme de David et Victoria pendant les moments précédents leur prochaine rencontre, ceux de leurs retrouvailles pour retomber dans cette attente dépressive de se retrouver loin de l'autre.
Sur fond de porno chic, l'auteur nous brosse également deux mondes : David est un architecte idéaliste reconverti en conducteur de travaux et Victoria est une puissante DRH qui ne croit qu'au capitalisme. Deux mondes que tout parait opposer et qui pourtant vont se sentir irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Cependant, on sent (et on sait) que cette attirance est aveuglée par la passion. Victoria, par son statut social se présente comme une femme puissante, sans (réels) tabous, dominatrice par le sexe : le fantasme absolu de David, aux antipodes de sa femme Sylvie.
Ajouté à tout cet enivrement, on assiste à la descente aux enfers d'un homme brisé qui culpabilise de la mort de la femme qu'il n'était pas sûr d'aimer et du mal qu'il a infligé à celle qu'il a aimé toute sa vie.
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