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Critique de nanonoel
Autant je commence à me découvrir un goût immodéré pour les nouvelles, autant faire un retour de lecture sur un recueil est compliqué ! En effet, le but n'est pas de vous en donner un résumé (alors que ce sont déjà des formats courts) mais plutôt de dévoiler la substantifique moelle d'un ensemble de nouvelles ainsi que leur fil conducteur. Nous allons donc commencer par une définition très parlante…
Solstice : événement astronomique qui se produit lorsque le soleil ralentit sa course avant d'atteindre sa déclinaison extrême. Il semble alors marquer une pause avant de repartir graduellement dans l'autre direction. C'est de là que le mot solstice tire son origine : en latin, solstitium, de sol (le Soleil) et sistere (s'arrêter, se placer).
A la lecture de ces nouvelles, le titre du recueil ne pouvait pas être mieux trouvé… En même temps, Charly Reinhardt m'a habituée à toujours trouver le mot juste, la phrase idéale ou la sensation parfaite, alors pourquoi je m'en étonnerais ?? Solstices met en lumière des instants de vie au milieu d'un tout, cette occasion où l'on prend enfin son courage à deux mains, ou au contraire on prend la pire décision possible. Ces moments où l'on s'enivre du parfum frais de l'iode, de la lande sauvage, et de l'herbe fraîchement coupée ou ceux qui nous prennent à la gorge tel le parfum écoeurant sorti d'un pot d'échappement. Solstices, c'est aussi un souvenir. Celui d'un homme qu'on a aimé, celui d'un être qu'on a perdu. le souvenir qu'on chérit, celui qui construit ou celui qui détruit. Celui qu'on collectionne et celui qu'on s'invente aussi.
Dans Solstices, chaque récit dessine des événements, des rencontres, des situations qui, au bout d'une route semée d'embûches, modifient le cours d'une vie. Celle de personnages qui, le temps d'une décision, d'un geste, ou d'un regard, vont dessiner l'ébauche d'un possible autre chemin. Ainsi, l'avenir que chacun des personnages croyait presque inéluctable infléchit sa course, et comme le soleil peut le faire au moment du solstice, le temps se fige et la course des événements s'inverse. Et pour finir, les coeurs s'arrêtent pour mieux repartir à l'unisson et battre en harmonie du sentiment amoureux qui les anime.
Chaque nouvelle a touché une part de moi à sa manière et si l'auteur me demandait quelle est ma préférée, je serais bien en peine de la lui donner. Une seule certitude, je les ai toutes adorées mais à chaque fois pour des raisons différentes… Parfois pour une atmosphère envahissant durablement mon esprit, parfois un sentiment mélancolique qui me submergeait. D'autres fois, des personnages charismatiques que je ne voulais plus quitter (et qui ne voulaient plus me quitter non plus, d'ailleurs !), un univers qu'il me tarde absolument de retrouver ou un autre que j'ai eu tant plaisir à parcourir à nouveau... Autant de raisons qui font que je me suis régalée... Alors, dois-je privilégier ces moments où j'ai été attendrie, ceux où j'ai souhaité pouvoir tirer quelques oreilles ou ceux qui m'ont fait sourire ? Ou alors dois-je privilégier ces instants douloureux qui ont fait couler les larmes ? (Car oui !!! Charly m'a fait pleurer, bon sang !!!)
Ou alors, tout simplement, je m'assois tranquillement sur ce banc public pour réfléchir sur le sujet ? Avec un peu de chance, une âme charitable viendra m'apporter un délectable café, le temps que je trouve la réponse à cette difficile question... et avec encore plus de chance, ce sera l'heure du solstice…
Solstice : événement astronomique qui se produit lorsque le soleil ralentit sa course avant d'atteindre sa déclinaison extrême. Il semble alors marquer une pause avant de repartir graduellement dans l'autre direction. C'est de là que le mot solstice tire son origine : en latin, solstitium, de sol (le Soleil) et sistere (s'arrêter, se placer).
A la lecture de ces nouvelles, le titre du recueil ne pouvait pas être mieux trouvé… En même temps, Charly Reinhardt m'a habituée à toujours trouver le mot juste, la phrase idéale ou la sensation parfaite, alors pourquoi je m'en étonnerais ?? Solstices met en lumière des instants de vie au milieu d'un tout, cette occasion où l'on prend enfin son courage à deux mains, ou au contraire on prend la pire décision possible. Ces moments où l'on s'enivre du parfum frais de l'iode, de la lande sauvage, et de l'herbe fraîchement coupée ou ceux qui nous prennent à la gorge tel le parfum écoeurant sorti d'un pot d'échappement. Solstices, c'est aussi un souvenir. Celui d'un homme qu'on a aimé, celui d'un être qu'on a perdu. le souvenir qu'on chérit, celui qui construit ou celui qui détruit. Celui qu'on collectionne et celui qu'on s'invente aussi.
Dans Solstices, chaque récit dessine des événements, des rencontres, des situations qui, au bout d'une route semée d'embûches, modifient le cours d'une vie. Celle de personnages qui, le temps d'une décision, d'un geste, ou d'un regard, vont dessiner l'ébauche d'un possible autre chemin. Ainsi, l'avenir que chacun des personnages croyait presque inéluctable infléchit sa course, et comme le soleil peut le faire au moment du solstice, le temps se fige et la course des événements s'inverse. Et pour finir, les coeurs s'arrêtent pour mieux repartir à l'unisson et battre en harmonie du sentiment amoureux qui les anime.
Chaque nouvelle a touché une part de moi à sa manière et si l'auteur me demandait quelle est ma préférée, je serais bien en peine de la lui donner. Une seule certitude, je les ai toutes adorées mais à chaque fois pour des raisons différentes… Parfois pour une atmosphère envahissant durablement mon esprit, parfois un sentiment mélancolique qui me submergeait. D'autres fois, des personnages charismatiques que je ne voulais plus quitter (et qui ne voulaient plus me quitter non plus, d'ailleurs !), un univers qu'il me tarde absolument de retrouver ou un autre que j'ai eu tant plaisir à parcourir à nouveau... Autant de raisons qui font que je me suis régalée... Alors, dois-je privilégier ces moments où j'ai été attendrie, ceux où j'ai souhaité pouvoir tirer quelques oreilles ou ceux qui m'ont fait sourire ? Ou alors dois-je privilégier ces instants douloureux qui ont fait couler les larmes ? (Car oui !!! Charly m'a fait pleurer, bon sang !!!)
Ou alors, tout simplement, je m'assois tranquillement sur ce banc public pour réfléchir sur le sujet ? Avec un peu de chance, une âme charitable viendra m'apporter un délectable café, le temps que je trouve la réponse à cette difficile question... et avec encore plus de chance, ce sera l'heure du solstice…
