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Citations sur L'alchimie du chemin personnel : Vivre est un art que.. (12)

Lorsque je reçois un patient pour la première fois, je lui demande souvent de méditer sur ces trois questions :

"Qu'est-ce qui vous manque dans votre vie ?
De quoi avez-vous besoin ?
Comment faites-vous pour obtenir ce dont vous avez besoin ? ".

Je lui demande d'y méditer, car la plupart des personnes ne savent pas quoi répondre ou, plutôt, n'osent pas le faire tout en connaissant parfaitement la réponse au fond d'eux-mêmes.

Ces trois questions sont pour moi comme un inventaire de vie et permettent d'aborder la dimension du désir. Elles permettent de voir immédiatement à quel niveau se place la personne : dans le passé, dans le futur ou dans le présent !
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La peur est souvent le résultat d'une attente.
Nos pensées nous amènent là où nous ne pouvons pas encore, et si nous essayons de contrôler la situation de manière rationnelle, cela se solde par un échec.

Le doute donne la main à la peur. Ils sont inséparables et expriment la déformation perverse de la lumière et de l'amour : nous vivons dans un mensonge permanent envers nous-mêmes.

C'est un peu comme si un peintre n'avait d'autre choix que d'utiliser les couleurs primaires et n'osait expérimenter des mélanges. C'est comme si dans la vie nous nous interdisions des teintes subtiles, complexes, correspondant mieux à ce que nous voulons exprimer et nous permettant de ressentir de nouvelles vibrations.
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" La plus grande joie est d'habiter en soi "
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Quelles sont les conséquences de la peur ? Comme je l'ai déjà dit, elle réduit notre terrain d'expériences; elle nous pousse à nous accrocher à des dogmes, des jugements, des systèmes de croyance, mais aussi à certaines personnes, à des situations professionnelles ou à nos enfants. Ainsi la peur est bien souvent le problème central de notre vie, car elle dévore notre joie de vivre et fait que :
- nous nous sentons petits et impuissants,
- nous perdons notre vitalités,
- nous perdons confiance dans la vie,
- nous nous éloignons de nous -mêmes.

Ce qu'il faut comprendre c'est que nous nous accrochons.

Ce n'est pas la faute à quelqu'un d'autre, mais bien la conséquence de notre pensée. Le lâcher-prise devient une nécessité à partir du moment où nous nous attachons et, donc, où nous nous limitons.

La résolution de nos problèmes n'est jamais l'affaire des autres. Nous disposons du libre arbitre et sommes donc libres de choisir nos pensées et nos actes. N'oublions jamais que nous portons cette entière responsabilité.
Il est de de notre devoir de l'endosser.

Si nous cherchons des réponses extérieures, c'est que nous estimons qu'il n'en existe pas à l'intérieur, et nous faisons obstacle aux mécanismes d'autoguérison qui nous imposent de pratiquer cette écoute intérieure.

La conséquence dramatique, c'est que nous faisons obstacle à notre propre vie et à notre développement.

Ce que nous bloquons ne peut plus circuler. Ce qui ne circule plus meurt.
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Développer sa compétence à gérer sa peur est une manière constructive de résonner avec son individualité.
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Notre quotidien est comme les nuages qui flottent dans le ciel. Il va et vient, s'installe et change en permanence.

C'est notre manière personnelle de percevoir, de rencontrer le monde à travers notre vision individuelle, qui détermine ce que nous en faisons. Nous pouvons grâce à nos émotions peindre et retrouver le fresque de notre vie au jour le jour.

Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est maintenir de force (aux dépens de notre force vitale) notre vie dans un état connu, statique, figé, se perpétuant dans la même voie, parfois tracée à l'avance ou initiée par nos parents.

Le prix à payer une perte de notre créativité et de notre vitalité, avec une restriction, voire un effacement de notre espace intérieur.
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Nombre de personnes vivent sous l'emprise de la peur. Intérieurement, elles sont soumises à l'incertitude et au doute, lesquels renvoient toujours à l'impuissance. Cela se manifeste par un profond manque de confiance en soi, mais aussi dans le monde qui les entoure et surtout dans une force de vie, capable de nous guider, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Nous faisons davantage confiance à la peur qu'à la vie.
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Malgré son expression physique violente, la peur cache une expérience intérieur appauvrie.

Elle exprime la difficulté de choisir un autre terrain d'expression que celui des hormones du stress, une impossibilité à développer une présence physique.

Il est vrai que ces mêmes hormones nous donnent la sensation de vivre, mais cette vie à cent à l'heure aux sensations corporelles fortes et ambivalentes est une fuite en avant, sans direction et sans issue.
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" Considérer sa vie comme une oeuvre personnelle, que chacun élabore en fonction de sa propre conscience, passe par un engagement renouvelé envers soi-même, engagement à ... apprendre à nous chasser les préjugés ou les attitudes négatives qui bloquent l'accès à une compréhension plus profonde de notre être-là. "
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Le filtre de la peur est très efficace, il empêche le contact avec notre être profond, celui qui est et ne connaît ni passé ni futur, contact indispensable au processus de développement et de transformation.

Rester enfermé dans le brassage douloureux de nos histoires, sans atteindre la dimension du lâcher-prise qui nous permettrait d'aborder avec conscience la phase de prise de responsabilité personnelle, est une étape de maturation qui reste à franchir.

En reprenant contact avec sa sagesse intuitive on pourra enfin envisager une reprogrammation, sortir du cadre étroit de son histoire en ouvrant de nouvelles perspectives.
Freud lui-même ne disait-il pas de la psychanalyse : "Elle transforme une misère hystérique en un malheur ordinaire".
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