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Critique de gill
On le trouvait partout à bord. Sur l'aviso "SM le Bihan", quelques choufs, à la caf, avaient pris l'habitude de le surnommer, avec malice, le journal du parti !
L'hebdomadaire "Cols bleus" est, en effet, depuis la libération, le journal de la Marine Nationale.
C'est un magazine d'information.
Par une diffusion élargie hors du cadre de la Marine, il participe largement aux relations extérieures de celle-ci.
Il est aussi un trait d'union entre la Marine d'hier et celle d'aujourd'hui, entre les anciens et les jeunes, entre les navigants et ceux qui sont affectés à terre.
En septembre 1995, par la publication d'un numéro exceptionnel, "Cols bleus" fêtait ses cinquante ans.
Ce numéro a pour titre : "50 ans de marines à travers "Cols bleus".
Ses premières pages racontent l'histoire du journal, en expliquent sa politique rédactionnelle, présentent son kiosque bien garni et rendent hommage à quelques collaborateurs qui furent parfois de grandes signatures.
A la fin des années soixante, Henri Quéffelec y écrivit, par exemple un conte de noël qui se déroulait dans un phare....
Puis, astucieusement, ce numéro anniversaire regroupe, à l'aide de thèmes, des unes et des articles consacrés à des sujets aussi variés que peuvent l'être : "les plus vieux navires du monde", "le Bab El-Mandeb détroit légendaire", "le canal de Suez et son histoire", "Tourville et la création d'une marine", "la guerre de Crimée vue du Pacifique", "la dernière plongée du Saphir, le 15 janvier 1915", "les porte-avions inachevés", "l'Académie de Marine", "la surveillance maritime", "le porte-avions Charles de Gaulle" et bien d'autres encore dont on peut citer pour finir : "des naufragés, des hommes et des ex-voto", "notre héritage de la mer", "la recherche littéraire et la mer" et même "la cornemuse"...
Ces 84 pages sont riches d'évocations et de souvenirs.
Elles sont le témoignage de l'oeuvre d'ethnographie maritime qu'accomplit "Cols bleus".
Elles témoignent aussi de la grande Culture et de la bonne qualité de son contenu.
Elles sont magnifiquement illustrées par de nombreuses photos, par quelques dessins et par de multiples reproductions de couvertures.
Lorsque parut ce numéro, le 23 septembre 1995, j'étais embarqué, à Lorient, à bord de la frégate "La Fayette".
Sans aucun remord, je me suis rapidement approprié l'exemplaire destiné au bureau administratif où je sévissais, jour après jour, courbé sous le poids d'un dur labeur, sous les ordres d'un premier-maître fourrier qui se reconnaîtra et que je salue.
Depuis, le journal traîne dans ma bibliothèque et fait souvent des envieux, pendant les apéros, lorsque avant de "refaire la Marine", je l'exhibe en même temps qu'un : "moi, je l'ai !" triomphant...
L'hebdomadaire "Cols bleus" est, en effet, depuis la libération, le journal de la Marine Nationale.
C'est un magazine d'information.
Par une diffusion élargie hors du cadre de la Marine, il participe largement aux relations extérieures de celle-ci.
Il est aussi un trait d'union entre la Marine d'hier et celle d'aujourd'hui, entre les anciens et les jeunes, entre les navigants et ceux qui sont affectés à terre.
En septembre 1995, par la publication d'un numéro exceptionnel, "Cols bleus" fêtait ses cinquante ans.
Ce numéro a pour titre : "50 ans de marines à travers "Cols bleus".
Ses premières pages racontent l'histoire du journal, en expliquent sa politique rédactionnelle, présentent son kiosque bien garni et rendent hommage à quelques collaborateurs qui furent parfois de grandes signatures.
A la fin des années soixante, Henri Quéffelec y écrivit, par exemple un conte de noël qui se déroulait dans un phare....
Puis, astucieusement, ce numéro anniversaire regroupe, à l'aide de thèmes, des unes et des articles consacrés à des sujets aussi variés que peuvent l'être : "les plus vieux navires du monde", "le Bab El-Mandeb détroit légendaire", "le canal de Suez et son histoire", "Tourville et la création d'une marine", "la guerre de Crimée vue du Pacifique", "la dernière plongée du Saphir, le 15 janvier 1915", "les porte-avions inachevés", "l'Académie de Marine", "la surveillance maritime", "le porte-avions Charles de Gaulle" et bien d'autres encore dont on peut citer pour finir : "des naufragés, des hommes et des ex-voto", "notre héritage de la mer", "la recherche littéraire et la mer" et même "la cornemuse"...
Ces 84 pages sont riches d'évocations et de souvenirs.
Elles sont le témoignage de l'oeuvre d'ethnographie maritime qu'accomplit "Cols bleus".
Elles témoignent aussi de la grande Culture et de la bonne qualité de son contenu.
Elles sont magnifiquement illustrées par de nombreuses photos, par quelques dessins et par de multiples reproductions de couvertures.
Lorsque parut ce numéro, le 23 septembre 1995, j'étais embarqué, à Lorient, à bord de la frégate "La Fayette".
Sans aucun remord, je me suis rapidement approprié l'exemplaire destiné au bureau administratif où je sévissais, jour après jour, courbé sous le poids d'un dur labeur, sous les ordres d'un premier-maître fourrier qui se reconnaîtra et que je salue.
Depuis, le journal traîne dans ma bibliothèque et fait souvent des envieux, pendant les apéros, lorsque avant de "refaire la Marine", je l'exhibe en même temps qu'un : "moi, je l'ai !" triomphant...
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