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3.62/5 (sur 292 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Brest , le 29/01/1910
Mort(e) à : Maisons-Laffitte , le 12/01/1992
Biographie :

Henri Queffélec un écrivain et scénariste français.

Ancien élève de l'École normale supérieure, il obtient l'agrégation de lettres en 1934.

Considéré comme le grand romancier maritime de langue française du XXe siècle, Henri Queffélec est l’auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par sa Bretagne natale et par la mer, comme "Un recteur de l'Île de Sein" (1945) qui a été porté à l’écran par Jean Delannoy sous le titre "Dieu a besoin des hommes" (1950).

Grand Prix du roman de l'Académie française en 1958 pour "Un royaume sous la mer", son parcours est salué par le Grand prix de littérature de l'Académie française en 1975. Il est décoré de l'ordre de l'Hermine en 1988.

Henri Queffélec est le père de l'écrivain Yann Queffélec, prix Goncourt 1985 avec "Les Noces barbares", de la pianiste Anne Queffélec et du professeur de mathématiques à l'Université de Lille I Hervé Queffélec. Il est le grand-père du pianiste Gaspard Dehaene.
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Source : Wikipedia
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Émission complète : http://www.web-tv-culture.com/naissance-d-un-goncourt-de-yann-queffelec-1317.html Il est né à Paris mais ses racines sont belles et bien bretonnes. Yann Queffelec a toujours revendiqué cet attachement, il l?a prouvé dans plusieurs de ses ouvrages comme son « Dictionnaire amoureux de la Bretagne ». Plus jeune, il se rêvait aventurier sur les mers, prenant la plume au gré de ses escales. Car si la voile était sa passion, l?envie d?écriture était déjà présente, encouragée par une mère aimante et affectueuse. En revanche, côté paternel, ces velléités n?étaient pas bien vues. Pas facile pour le grand romancier de la mer que fut Henri Queffelec, grand prix de l?académie française en 1958 avec son « Royaume sous la mer » d?imaginer son fils marcher dans son sillon. Ce conflit père-fils qui perdura jusqu?à la mort d?Henri Queffelec a profondément marqué son fils Yann qui en a fait un livre « L?homme de ma vie ». Au-delà de ces souvenirs personnels, Yann Queffelec a aussi bien sûr écrit de nombreuses fictions mais toujours les relations familiales et le mal-amour se répondent en écho. Avec près d?une quarantaine d?ouvrages alternant romans, récits, essais ou poésie, le parcours d?auteur de Yann Queffelec est bien sûr marqué par le prix Goncourt, en 1985, avec « Les noces barbares ». Ce titre reste associé à la rencontre entre Yann Queffelec et l?éditrice parisienne Françoise Verny, une rencontre improbable, un soir d?hiver sur le quai d?un port de Bretagne, quand Françoise Verny eut cette phrase à destination du futur romancier « Toi, chéri, t?as une gueule d?écrivain ». On imagine la scène? Avec humour, tendresse et émotion, Yann Queffelec nous raconte les mois qui vont de cette rencontre portuaire inattendue à l?obtention du Goncourt, cette relation quasi filiale entre ce jeune auteur en devenir et cette éditrice, faiseuse de talents, à la personnalité bien trempée. Dans ce livre où le lecteur est pris à témoin par l?auteur, Yann Queffelec se dévoile, avec ses bons et ses mauvais côtés, il nous parle d?une époque peut-être révolue ou auteur et éditeur ne faisaient qu?un et il lève le voile sur le monde secret de l?édition parisienne. Tout cela avec une écriture pleine d?originalité, de sonorité et de poésie. « Naissance d?un Goncourt » de Yann Queffelec est publié chez Calmann-Lévy.

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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
Il doute du témoignage de ses yeux qui virent le printemps sur l'île et il voudrait croire qu'il a vu des mirages. Il n'est pas possible que des aubes glorieuses, se déployant dans le fond du ciel, aient éclairé ce morceau de récif...
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L a tempête file, et les bateaux, et la nuit. A chaque seconde éclatent des milliers de lames et les étraves défoncent la mer. La nuit et les hommes iront jusqu'au bout d'eux-mêmes, le mécanisme est déclenché.
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Il ne voulait pas se fourrer au presbytère comme un bernard-l'hermite dans un bigorneau.
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Nuit sans étoiles, grasse et gluante comme du varech frais, peuplée de gouttes de pluie solitaires et menues qui touchaient le corps avec douceur.
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Au-delà des digues, l’eau, le ciel et la pluie se confondent en une sublime muraille de brume qui repousse dans un autre monde les rivages disparus. L’univers daourneniste se réduit à une grande flaque chargée de barques vaines et où un goéland fané par la pluie dérive lentement.
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Dans quelle mesure ce roman est-il tiré de la réalité ? Ses personnages, les événements qu'il relate, tout cela est fictif et peut-être aurais-je dû souligner ce caractère de fiction en attribuant un nom imaginaire au port du pas de Calais où est basé le remorqueur l’Élan et que j'ai jugé commode d'appeler Boulogne.
Cela dit, c'est bien à Boulogne qu'est née l'idée de ce roman.
Je me trouvais sur le pont du Jean-Bart, le remorqueur prestigieux dont les exploits lui ont conquis la première place dans une zone de plus en plus étendue et qui est le "Flag-Ship" de la "Société de Remorquage et de Sauvetage du Nord". Je ne pensais nullement à un sujet de roman en montant sur ce bateau. Ce furent M.Jean le Glatin, son commandant, et M.Potaillon, sous directeur de la S.R.S.N., qui m'invitèrent alors à écrire un livre sur le sauvetage.
Ils peuvent témoigner que, dans mon respect pour l’œuvre de Vercel, j'ai longtemps hésité à l'entreprendre...
(extrait de la préface de l'édition parue chez "Presses Pocket" en 1963)
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Qui voit Ouessant voit son sang, disaient les navigateurs.
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Les mots sont des nasses ridiculement étroites. On y enferme trop peu d'idées.
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Qu'est-ce que peut vouloir comme cadeau, par exemple, une veuve Abaléa ? Un beau peigne d'écaille à la manière espagnole ? Mais de quoi elle aurait l'air avec ? Un bouquet de fleurs ? Quelles fleurs ? Des grandes comme dans les églises ou des petites comme dans les champs ? Non, pas de fleurs, une langouste, une grosse, une monstrueuse, dans les cinq six kilos. Oui c'est ça, une fraîche, une vivante, une qui cause quand on la remue, grrriiii, grrriiii, on trouvera bien un camarade pour vous dénicher la bête.
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Dehors le vent augmentait. Les chevaux et les moutons qui couchaient sur la dune auraient demain la tête pleine de rêves et leur viande sentirait davantage la mer goémoneuse.

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