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Critique de jamiK
C'est un récit d'anticipation, toutes les plantes ont disparu de la surface de la terre après une épidémie, on ne se nourrit plus que de nourriture de synthèse, artificielle. La dissidence s'évertue à retrouver les vrais aliments naturels, les vraies plantes.
Le trait est simple, parfois assez grossier, les décors sont réduits au minimum, et ne vont se libérer qu'au moment de découvrir les serres luxuriantes. La couleur est omniprésente, un brin agressive, mais le récit est assez dur, c'est 1984 en version écologiste et anti-malbouffe. J'ai été gêné par le dessin assez sommaire, mais l'aspect anticipation vaut le détour. Il y a une ambiance un peu comme dans 1984, chargée de suspicion, de délation. La quête du goût, l'attrait de la transgression, sont les moteurs du récit, et la fin est à la hauteur des attentes. Mais le fait de transposer 1984 dans le thème de la nourriture rend cette histoire bien plus anecdotique que son modèle. C'est une lecture intéressante, mais pas inoubliable.
Le trait est simple, parfois assez grossier, les décors sont réduits au minimum, et ne vont se libérer qu'au moment de découvrir les serres luxuriantes. La couleur est omniprésente, un brin agressive, mais le récit est assez dur, c'est 1984 en version écologiste et anti-malbouffe. J'ai été gêné par le dessin assez sommaire, mais l'aspect anticipation vaut le détour. Il y a une ambiance un peu comme dans 1984, chargée de suspicion, de délation. La quête du goût, l'attrait de la transgression, sont les moteurs du récit, et la fin est à la hauteur des attentes. Mais le fait de transposer 1984 dans le thème de la nourriture rend cette histoire bien plus anecdotique que son modèle. C'est une lecture intéressante, mais pas inoubliable.
