AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Hebephrenie


Il y a une petite dizaine d'années, j'attendais chaque nouveau roman de Nicolas Rey avec impatience. Parce que j'avais été enchantée de "Treize minutes". Époque Nicolas Rey, Fredéric Beigbeder...
Il y avait donc une certaine appréhension à la réception de "L'amour est déclaré". Justifiée, puisque la lecture de ce roman est une grande déception. Pour la forme. Pour le fond.
Ouais, Nicolas, c'est chouette d'avoir réussi à à peu près arrêter de t'en mettre plein le nez. Ouais, Nicolas, tu essaies d'éduquer ton fils, de le préparer à la rudesse de la vie. Jamais à sa douceur d'ailleurs. Ouais, Nicolas, tu sembles avoir trouvé une nana assez déjantée et alcoolique pour qu'elle te comprenne, qu'elle te satisfasse aussi.
Bon, bin voilà, tout est dit. Les chapitres sont très (trop) courts pour planter un décor, une atmosphère. L'alternance "conseils prodigués à mon fils", récit de vie, les "trips sous LSD de son ami", ne m'a absolument pas convaincue.
Je n'ai pas retrouvé la saveur de certaines phrases des ouvrages précédents, ces petits coups de poing délicatement envoyés à la vie, au couple, à la normalité.
Est-ce que Nicolas, tu n'as pas grandi, ou est-ce moi qui suis déjà vieille?
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}