6 mois.
Il m'aura fallu 6 longs mois pour venir à bout de ce recueil... inutile de dire que j'en garderai un souvenir plutôt négatif...
Détails
L'entrée dans ce recueil est des plus étrange. La première nouvelle, Nepenthès, est assez faiblarde. On y suit des fidèles de l'Omnimessie à la recherche d'un Space Hulk (sorte de vaisseau fantôme) et de son passager "spécial". Si l'intrigue est bien tournée et rapidement prenante, l'écriture est désagréable et les personnages très mal dépeints. Sans parler de ce jargon technique -poussé au ridicule, mais clairement assumé comme tel- qui fait que l'on ne comprend réellement qu'un mot sur deux... bref, vite oublié si ce n'est pour les grandes lignes.
Après la science-fiction première excursion dans l'univers de Warhammer fantasy avec cette nouvelle bien écrite et déroutante. Petit village de pêcheurs, disparitions en mer, veuves éplorées et créature mystérieuse... la fin n'était pas vraiment attendue et c'est sur un "oh non, pas déjà" que se termine cette Histoire.
Le mieux est l'ennemi du bien est une courte histoire reprenant, mutatis mutandis, le même schéma que la précédente nouvelle : un étranger est sauvé, déchaînant une série de conséquences désastreuses. Rien de bien folichon. L'écriture de Graham McNeill est toujours agréable et le récit maîtrisé, mais on commence à se dire que l'horreur promise par ce recueil ne sera pas au rendez-vous...
Ce récit est certainement le meilleur à ce stade, et malgré une entrée difficile pour les non initiés (dont je fais partie en ce qui concerne les Sylvaneths), l'histoire de la dryade juvénile que nous suivrons ici est touchante car elle fait écho aux maux qui nous rongent les uns les autres, quels que soient leurs formes. J'ai été assez ému par cette histoire, et si nous sommes loin de l'horreur promise, le désespoir est bien là.
Ensuite, ce fut la traversée du désert.
Un long pensum arraché aux forceps, piquant du nez toute les 5 minutes, perdant l'intérêt pour ce recueil mais voulant toutefois arriver jusqu'au bout.
La seule lueur d'espoir viendra finalement en dernier recours, alors que je ne l'attendais plus, alors que je pensais la place conclusive dévolue à un énième récit sans intérêt, voilà que la dernière nouvelle m'accroche dès les premières lignes. le style est là,
Graham McNeill aux manettes dans ce petit bijou (certes mal dégrossi encore, et enchâssé dans une traduction défectueuse) de récit Lovecraftien. Univers de 40K mais ambiance Cthulhuesque au rendez-vous dans ce « journal de la colonelle » annoncé (je ne l'ai vu qu'après) dès la quatrième de couverture.
À mes yeux, le recueil aurait pu s'en contenter... :)
Commenter  J’apprécie         222