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Critique de Sharon


En découvrant la quatrième de couverture, je m'attendais à autre chose. Je pensais que l'intrigue serait centrée sur le personnage de Garance, cette adolescente anorexique qui va mal, qui vient d'être hospitalisée. Eh bien non. C'est aussi simple que cela. le traitement de l'anorexie m'a presque semblé "magique" : certes, un traitement lourd est pratique mais Garance guérit assez rapidement. Elle est très très peu présente. 
Celle qui monopolise toute l'histoire, c'est Anna, Anna qui n'a jamais pu trouver sa place, et qui n'a jamais su s'imposer. Ah, si vous me connaissez, vous devez vous douter qu'abandonner son animal parce que son beau-fils est soi-disant allergique, puis partira ensuite très très vite de la maison, laissant Anna à ses regrets (!) puisque son chat s'est laisser mourir au refuge n'a pu que m'énerver. Puis, abandonner son animal par amour pour son conjoint et sa nouvelle famille, c'est un cliché. Je vous rassure, les clichés, Anna les aligne, elle qui a élevé les enfants de deux autres femmes, elle qui a vécu avec un artiste de vingt ans son aîné, dans son ombre, elle qui est pourtant une romancière publiée par une vraie maison d'édition (pourquoi, les petites maisons d'édition seraient-elles des fausses ?). Abandonnée par leur mère, puis par leur père, elle et sa soeur peinent à créer des liens - Bettina a voulu un enfant, elle ne parvient pas à être sa mère, même maintenant qu'il s'engage dans l'armée - besoin d'un cadre ? Puis, les accidents qui n'en sont pas  mais semblent des suicides à peine déguisés, l'accident qui provoque la stérilité... parfois j'ai eu l'impression d'être en plein mélodrame. 
Nous sommes toujours avec Anna, et avec Serge, dont elle supporte le caractère tortueux, même après leur séparation. Après tout, c'est un artiste. Mouais. J'ai déjà parlé de clichés, et s'en est encore un, le grand artiste devant laquelle la femme s'efface, fait tout dans l'ombre pour lui permettre d'avoir une vie aisée, sans souci, lui qui minimise son oeuvre à elle, et elle qui n'ose jamais.
Il y a la Bretagne aussi, je l'avais presque oubliée, et pourtant, j'adore cette région. Je ne me suis pas sentie en Bretagne en lisant ce livre, c'est peut-être le pire. 
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