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Critique de BranchesCulture1


Dans Virus, la croisière s'amuse et se contamine: sick, sex and sun !

Besoin d'évasion ? Partons donc ! Pourquoi ne pas prendre du bon temps sur le fabuleux Babylon of the seas, splendide navire et véritable ville à dos de flots. le ciel est bleu, les mouettes chantent, les nanas sont bien gaulées et les mecs bien friqués, le soleil tape sur cette croisière luxueuse. Sick, sex and sun and fun.

Résumé de l'éditeur : Que se passerait-il si un virus mortel hautement pathogène, et capable de faire basculer un continent entier dans une tragédie irrémédiable, venait à contaminer les passagers d'un bateau de croisière en Méditerranée ? Une équipe d'intervention spéciale pénètre chez Guillaume pour l'interroger sur les évènements récents qui ont eu lieu au laboratoire où il travaille. Mais il n'y a que sa petite amie chez lui qui les informe qu'il est parti en croisière se ressourcer. C'est une catastrophe : Guillaume est porteur d'un virus mortel.

Pas un nuage à l'horizon... Et des tonnes de clichés en fond de cale. Un petit monde préservé qui va être le premier touché par un virus, dans cette zone confinée pour mieux être contaminée. le débonnaire Guillaume semble être arrivé dans ce milieu qui ne lui ressemble pas comme une cheveu dans la soupe des privilégiés. Un agent pathogène aussi.

Virant de la plénitude-zénitude absolue à l'horreur qui l'est encore plus, Sylvain Ricard et Rica reforment le tandem d'Unité combattante trudaine, établissant une violence plus insidieuse et maladive que dans leur premier effort.

Ce premier tome développe l'incubation mais ce diable de Rica ne perd pas son temps, troquant le style historique et pesant qu'on lui a vu dernièrement dans La Guillotine pour laisser aller toute son expressivité, jusque dans la caricature et les yeux exorbités (comme les seins le sont des bikinis). Un peu too much peut-être mais assez fun et barré.

Ce premier album à dans les gênes une des plus grosses craintes du XXIe siècle, les armes bactériologiques et les épidémies. Au paradis, Ricard invite l'horreur et la tension dans un univers en état de choc, de drogue et d'alcool. le fond est sérieux, la forme l'est moins. Mais le cocktail est détonnant, sans pourtant parvenir à impliquer réellement le lecteur , tant ce monde semble à des lieues de ses préoccupations. À la dérive.
Lien : https://branchesculture.com/..
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