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Critique de Symphonia2


L'intrigue est logique, cohérente et est en lien direct avec La Reine des damnés, qui est probablement mon tome préféré de la série. C'est un peu comme si Anne Rice revenait à la source.


Ce tome permet de fermer la boucle. Par contre, l'enjeu est peu original. Il semble être presque un prétexte pour faire revenir tous les anciens de la saga, ce qui est passionnant et sans aucun doute le point fort de ce livre. J'ai adoré certains personnages passés, comme Armand ou Marius par exemple. C'est un vrai plaisir de les retrouver même si parfois il est assez compliqué de se souvenir de tout le monde.

Mais Anne Rice ne se contente pas de rappeler les anciens. Plusieurs chapitres servent à présenter de nouveaux vampires, souvent des anciens à l'histoire fascinante, comme Gregory par exemple. J'ai trouvé que c'était une excellente idée. On retrouve le talent de l'auteure pour raconter des histoires prenantes qui nous emmènent dans des lieux et périodes de l'histoire différentes. Ces nouveaux personnages apportent de la nouveauté tout en surfant sur notre (en tout cas la mienne) nostalgie des tomes précédents.
De plus, ces personnages ont en général des personnalités atypiques. Je me suis souvent dit en lisant les différents tomes que certains sont des personnages avec qui j'aimerais beaucoup discuter, débattre de tout et de rien.

Ce qui m'amène à un autre point fort des romans de cette série en général: les débats, les discussions sur la vie, la beauté et d'autres questions existentielles. Néanmoins, je dois avouer que dans ce tome, ces questions sont moins abordées que dans d'autres livres. C'est un peu dommage. Mais il se rattrape car il nous montre l'évolution de la planète – qui devient bien trop petite pour que les vampires puissent se cacher des mortels -, celle de la civilisation et l'impact de la technologie humaine pour des vampires ayant vécu plusieurs siècles, voire un ou deux millénaires.
Voilà une citation que je retiendrai:
« Les humains ne croyaient plus désormais en cette pourriture religieuse, c'était évident. Ils n'erraient plus lestés des fardeaux qu'étaient le péché originel et la concupiscence; ils ne réclamaient plus l'absolution pour avoir couché avec leur femme la nuit précédant la sainte communion; ils ne se flagellaient plus pour maudire leur corps qui les condamnait à la damnation éternelle, ils ne se dénonçaient pas comme étant des sacs puants d'os et de chair. Non, bien au contraire. En ce siècle nouveau, ils étaient emplis d'espoir et d'un nouvelle forme d'innocence, étrangement confiants et optimistes, certains de pouvoir vaincre toutes les maladies et nourrir le monde entier. C'est en tout cas ce que l'on ressentait dans cette partie de l'Europe aujourd'hui en paix, qui avait autrefois connu tant de souffrances, de malheurs, de sang versé et de morts inutiles. »

Un regret néanmoins: la fin qui est un peu étrange, un peu simpliste, d'autant plus qu'au bout d'un moment on se doute de ce qui risque d'arriver.

En bref, ce tome est agréable à lire. Mais il m'a plu surtout grâce au retour des anciens vampires que j'aimais tant – Armand, Marius, David Talbot notamment – et grâce aux nouveaux personnages intrigants qu'Anne Rice a créés.
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