AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de cecilestmartin


Je ne sais pas bien pourquoi je suis allée au bout de la lecture du Don du loup. Sans doute parce que j'avais beaucoup aimé la Saga des sorcières et que les histoires fantastiques me plaisent en général (Twilight, Saratoga Woods, etc.). A part le brin d'érotisme (pas vraiment torride), je n'ai pas retrouvé la magie des livres précédents d'Anne Rice.
Reuben, jeune journaliste, visite une vaste propriété à vendre afin d'écrire un article sur ce lieu atypique. Il est rapidement séduit (envouté ?) par la maison qui semble recéler des trésors et des secrets, mais aussi par Marchent, la propriétaire de la maison. Après qu'ils soient devenus amants, ils sont agressés durant la nuit. Marchent succombe, les agresseurs sont à leur tour attaqués par un animal qui les tue sauvagement, mord Reuben mais lui laisse la vie sauve. A partir de là, rien que de très classique : malgré de graves blessures, le héros se remet rapidement, il fait une poussée de croissance puis commence à se transformer. L'originalité de l‘histoire, mais finalement peu exploitée, est que notre loup-garou entend les appels au secours de personnes maltraitées ou attaquées et « sent » la méchanceté des agresseurs et autres psychopathes. Il n'attaque donc que des humains malfaisants. le questionnement, en filigrane du livre, qui s'incarne dans le personnage de Jim, frère de Reuben et prêtre de son état, est intéressant : tuer des personnes qui font le mal, est-ce pêcher ou pas ? Se substituer à la justice et/ou empêcher l'autre de s'amender, est-ce compatible avec un idéal social ?
Le récit est plein de longueurs, même sa romance avec Laura qu'il rencontre dans la forêt sous son apparence de loup ( ?) ne m'a pas tenue en haleine. Je passe le final, censé nous apporter des réponses – qui est donc vraiment Félix Nideck, ancien propriétaire des lieux ?- qui mélange plusieurs mythes mais qui ne convainc guère.
De la déception donc.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}