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Critique de LAzarii


Je commence par ça : ce tome est mon préféré, de très loin, de toute la saga d'Anne Rice. Elle nous surprend là où on ne l'attend pas vraiment, et je pense que c'est pour cela que ce roman est si mal aimé des autres fans (en tout cas, de ceux à qui j'ai pu en parler).

Lestat, ce joueur, cette rockstar insupportable, va rencontrer une entité qu'il n'a pas envie de découvrir. La mythologie "rice-ienne" se développe à nouveau, après un tome de transition entre la génèse des vampires, et la génèse tout court.
On s'attend à un tome horrifique, je pense que c'est là le plus gros problème. Après tout, il y a démon dedans. Et finalement, on découvre la Divine Comédie selon Anne Rice. Elle reprend les éléments du purgatoire, de l'enfer et du Paradis et pousse Lestat à écouter jusqu'au bout un démon particulièrement retors qui lui parle de tous les défauts de leur Dieu. Est-ce que Lestat va obéir au démon, tirer son épingle du jeu, ou se retrouver piégé par une autre entité ? Ah, il faut lire pour le savoir !

Vraiment, j'ai adoré ce roman qui prenait le temps. C'est un livre qui reprend les éléments des différentes révélations mystiques du Moyen-Âge jusqu'à notre ère (et c'est pas fini) et qui tente de donner des éléments de réponse sur la Foi. Qui aurait cru ça dans les Chroniques des Vampires. Lestat doute, maintenant plus que jamais, de la nécessité de vivre (même s'il ne s'en rend pas forcément compte) pour l'éternité. Et c'est comme cela qu'Anne Rice nous offre ses conclusions personnelles sur la religion qu'elle a autant aimée que détestée. Relation passionnelle qui trouve un semblant d'équilibre dans cet entretien avec un démon.
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