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Citations sur Black$tone (15)

Les femmes tu les hais et toute cette colère te rend fou. Tu ressasses sans arrêt le même fantasme morbide. La pression monte de plus en plus. Tu y penses sans cesse pendant des jours et des jours. Quand tu vois une femme qui te plaît tu te dis que ce serait intéressant de lui ouvrir le ventre pour mettre ses tripes à l’air et puis de la sodomiser avec un fer à souder pendant qu’elle est en train de crever comme une chienne. Rien qu’à cette idée, tu bandes, mais te branler en pensant à tout ça ne suffit plus à te calmer.
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Paxton utilisait quant à lui des noms qui se rapportaient à la filmographie de Marilyn Monroe, une idée de Fan Jin qui était incollable sur la vie et l’œuvre de l’actrice américaine. Son nom de code actuel était « Sugar », en souvenir du personnage interprété par Marilyn dans Some like it hot.
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Cependant, au fil des mois la détermination de Paxton s’était émoussée. C’était une chose d’abattre un ennemi armé qui s’apprêtait à vous descendre, s’en était une autre d’assassiner froidement une jeune femme qui vous faisait confiance
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Paxton n’était pas rassuré. Il n’avait aucune envie de griller sa couverture en tombant nez à nez avec Qing, et il ne bénéficiait d’aucune protection diplomatique. Sa présence sur le territoire de la République populaire de Chine était illégale. S’il venait à être arrêté, la CIA nierait le connaître.
En tant qu’officier NOC3 , Paxton risquait sa peau.
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Paxton pressa son index sur ses lèvres pour imposer le silence à la jeune femme. Il prit la télécommande du téléviseur, l’alluma et régla le volume sonore de manière à couvrir le bruit de la conversation. Il craignait que la suite ne soit sonorisée, comme l’étaient la plupart des chambres des grands hôtels qui accueillaient des étrangers. Fan Jin le rassura néanmoins sur ce point. La réservation avait été prise par Qing Xiaotong en personne.
Paxton fronça les sourcils et plissa le front. Fan Jin ne savait jamais si l’Américain exprimait de cette façon la perplexité ou une profonde réflexion. Paxton pouvait se montrer si étrange.
Qing Xiaotong était l’un des plus hauts responsables du Guojia Anquanbu, le tout-puissant ministère de la Sûreté de l’État.
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Paxton n’appréciait pas ces espions mondains pince-fesses qui passaient leur temps dans des galas officiels, des cocktails diplomatiques, à échanger des informations entre espions de la haute société. Ces types-là ne risquaient pas leur peau. S’ils se faisaient arrêter en flagrant délit, ils ne risquaient rien. Leur immunité diplomatique les protégeait, les autorités chinoises se contentaient de les réexpédier par le premier avion.
Pour Paxton, il en allait tout autrement. La dissimulation était devenue une seconde nature chez lui. Tout comme le mensonge.
Une question de survie.
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Hopkins était expert en sourires, il avait travaillé ses tout premiers au rayon électroménager de Walmart, le géant américain de la grande distribution, avant de parfaire ses rictus à l’occasion de l’ouverture de son propre magasin d’électro-ménager. Vingt ans plus tard, et après trois divorces, Hopkins était à la tête de quarante-sept magasins, employant plus de deux mille salariés dans six états. Mais Hopkins avait une idée derrière la tête. Il se mit à signer de gros chèques à six chiffres au parti républicain et au parti démocrate. Il en signa pour Bill Clinton et pour George W. Bush. Sans succès. Hopkins persévéra et fut finalement récompensé pour sa générosité à l’égard du parti démocrate. On le nomma ambassadeur en Afrique où il s’acquitta de sa mission avec succès puisque John Kerry, qui avait succédé à Hilary Clinton à la tête du Département d’État, l’envoya ensuite à Pékin.
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Gary Hopkins était un paranoïaque sournois et manipulateur, il n’avait ni éthique ni scrupules. Il était capable de défendre avec une égale conviction n’importe quel point de vue et son contraire. En privé, il se montrait à tel point libidineux que son entourage conseillait aux jeunes femmes d’éviter de se retrouver seules avec lui, ne fût-ce que dans un ascenseur.
Bref, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique à Pékin était un parfait diplomate.
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— On a perdu l’écho primaire, annonça Wu.
— Colonel, vous comprenez ce que je vous dis ? s’écria Huang. C’est un détournement d’avion.
— Camarade Huang, fit Feng d’une voix sans timbre, Shenzen 88-34 vient de m’appeler.
Sa voix se brisa.
— Le pilote vient de me signaler de la fumée au-dessus du quartier de Chaoyang.
D’un geste lent, Huang reposa le combiné sur son socle, sans répondre à la voix affolée du colonel Zhao à l’autre bout du fil.
Il était 22 h 45.
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— Shenzen 17-89, ici Beijing, transmit le contrôleur dans son microphone tout en scrutant les plots qui se déplaçaient sur son écran radar. Pour information, trafic lent, une heure, huit nautiques, route nord-ouest, altitude inconnue.
La voix du pilote du vol 1789 de la compagnie Shenzen Airlines résonna aussitôt dans son écouteur :
— Pas de visuel sur le trafic, Beijing. Demandons suggestion de manœuvre.
Wu connaissait son métier. Mieux valait avoir des nerfs d’acier pour être contrôleur aérien, la moindre erreur pouvait être fatale. Les yeux rivés sur son écran, il calcula mentalement les solutions possibles.
— Shenzen 17-89, je vous suggère de tourner à droite vingt degrés, annonça-t-il d’une voix calme.
Quinze secondes s’écoulèrent avant que le pilote du vol 1789 réponde :

— Tournons à droite vingt degrés, nouveau cap trois deux zéro, terminé.
Wu laissa échapper un soupir de soulagement. Le trafic était chargé et les conditions météorologiques commençaient sérieusement à se dégrader. Depuis plusieurs jours un smog recouvrait la région de Pékin polluée par le trafic routier et les rejets industriels. Plus que jamais, les opérateurs radar du Centre de contrôle régional étaient les yeux, les oreilles et la voix des équipages des avions de ligne qui pénétraient l’espace aérien de la capitale de l’Empire du Milieu.
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