>
Critique de AgatheDumaurier
Mouais, moyen moyen ...
A lire les critiques, je pensais que j'aurais affaire à quelque chose du niveau d' Harry Potter, mais on en est très loin, enfin, il me semble.
Notre Harry s'appelle Jacob. Il n'est pas un sorcier qui s'ignore, mais un enfant particulier qui s'ignore, avec un grand père particulier, qui lui raconte des contes de fées comme s'ils étaient vrais, jusqu'à ce qu'il soit trop grand pour y croire... Mais la mort étrange du papy bouleverse les convictions de notre héros. Hermione s'appelle Emma, et elle est aussi particulière. Leur Poudlard, c'est un pensionnat victorien sur une île du pays de Galle. Leurs Mangemorts, des Estres, tout à fait le même genre de sorciers maudits. Leur Dumbledore, une sorte de gouvernante nommée Pérégrine Faucon. Seulement, on est très très loin de la capacité de J.K. Rowlings à faire jaillir un monde entier et des dizaines de personnages fouillés. On ne sent pas dans ce premier tome la puissance d'une vague romanesque qui puisse nous emporter jusqu'à des sommets tels l'Ordre du Phénix, le Prince de sang Mêlé et les Vestiges de la Mort.
A son atmosphère post-potterienne, le texte ajoute un zest de science fiction (boucle temporelle), et une touche de fantastique gothique (photos d'enfants terrifiants, ambiance le Village des damnés, ils font plus peur que les monstres...)
L'idée originale consiste à mêler L Histoire à du fantastique, les nazis aux monstres, et à suggérer que l'enfant particulier réfugié est un enfant juif échappant aux nazis. Ce n'est pas assez développé. Et cette idée de monstres surnaturels mêlés aux nazis est déjà considérablement traitée dans L'Echiquier du Mal, de Dan Simmons, mais alors avec autrement de puissance.
Donc finalement je suis déçue. Et si le début de l'histoire restait accrocheur, la fin est franchement assez plate et sent trop la rédaction.
Bon, après, il y a encore deux tomes, et ils gagnent peut-être en élan...Mais je ne me sens pas irrésistiblement poussée à les lire.
A lire les critiques, je pensais que j'aurais affaire à quelque chose du niveau d' Harry Potter, mais on en est très loin, enfin, il me semble.
Notre Harry s'appelle Jacob. Il n'est pas un sorcier qui s'ignore, mais un enfant particulier qui s'ignore, avec un grand père particulier, qui lui raconte des contes de fées comme s'ils étaient vrais, jusqu'à ce qu'il soit trop grand pour y croire... Mais la mort étrange du papy bouleverse les convictions de notre héros. Hermione s'appelle Emma, et elle est aussi particulière. Leur Poudlard, c'est un pensionnat victorien sur une île du pays de Galle. Leurs Mangemorts, des Estres, tout à fait le même genre de sorciers maudits. Leur Dumbledore, une sorte de gouvernante nommée Pérégrine Faucon. Seulement, on est très très loin de la capacité de J.K. Rowlings à faire jaillir un monde entier et des dizaines de personnages fouillés. On ne sent pas dans ce premier tome la puissance d'une vague romanesque qui puisse nous emporter jusqu'à des sommets tels l'Ordre du Phénix, le Prince de sang Mêlé et les Vestiges de la Mort.
A son atmosphère post-potterienne, le texte ajoute un zest de science fiction (boucle temporelle), et une touche de fantastique gothique (photos d'enfants terrifiants, ambiance le Village des damnés, ils font plus peur que les monstres...)
L'idée originale consiste à mêler L Histoire à du fantastique, les nazis aux monstres, et à suggérer que l'enfant particulier réfugié est un enfant juif échappant aux nazis. Ce n'est pas assez développé. Et cette idée de monstres surnaturels mêlés aux nazis est déjà considérablement traitée dans L'Echiquier du Mal, de Dan Simmons, mais alors avec autrement de puissance.
Donc finalement je suis déçue. Et si le début de l'histoire restait accrocheur, la fin est franchement assez plate et sent trop la rédaction.
Bon, après, il y a encore deux tomes, et ils gagnent peut-être en élan...Mais je ne me sens pas irrésistiblement poussée à les lire.
