Tönle, c'est un berger du plateau d'Asiago, à la frontière du royaume d'Italie et de l'Empire austro-hongrois. Frontière qu'il franchit allégrement, en ces années précédant la Première Guerre Mondiale, parce que le berger est également contrebandier. Un jour il blesse un garde-frontière, et il est contraint à l'exil, parcourant une partie de l'Europe, franchissant à nouveau les frontières, mais revenant chaque hiver à sa maison, une chaumière sur le toit de laquelle pousse un cerisier.
La montagne, la beauté de la nature, la rigueur des hivers, la liberté, l'esprit d'indépendance, l'amour, les rapports des hommes entre eux, l'absurdité de la guerre, il y a tout cela dans les livres de
Mario Rigoni Stern (d'inspiration autobiographique), déposé délicatement, dans une langue simple, précise, poétique, touchante.
« Lire
Mario Rigoni Stern, c'est s'abreuver à la beauté » a dit une critique. Voilà, c'est ça.
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