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Critique de Unelectricebretonne


Highlands, 2008. Tiggy, la 5e soeur d'Apliese, diplômée en zoologie, doit trouver un nouvel emploi après la fermeture de centre de réhabilitation pour les chats sauvages. Après un entretien avec le séduisant Charlie, chirurgien et laird du domaine de Kinnaird, elle s'installe sur place dans un cottage pour surveiller ces derniers dans le cadre d'un programme de préservation de l'espèce. Elle y rencontre également Chilly, un vieux gitan auquel elle est apparentée, et qui lui apprend que sa grand mère, née à Grenade, est une star du flamenco!

Une fois de plus, on ne peut nier que Lucinda Riley a un talent de conteuse hors pair. Pour ma part, c'est mon second tome préféré après celui consacré à Star car j'ai aimé les deux époques et pays traversés. Je trouve Tiggy extrêmement attachante, et l'aspect écologique et de préservation de la nature qui l'anime trouve un écho en nous. Outre ce volet écologique peu abordé jusque là dans la saga (même si le bilan carbone des soeurs d'Apliese et de leurs périples dépasse l'entendement 😅), j'ai également adoré en apprendre plus sur les conditions de vie des gitans de Grenade, sur les collines de Sacromonte, dans l'indigence la plus totale, malgré des liens sociaux très étroits dans la communauté, et une grande part de spiritualité.

Le personnage de Lucia, qui se produit dès l'âge de 10 ans et n'a pas été à l'école, est capricieuse, égoïste, et insouciante, pourtant son ascension dans le milieu du spectacle espagnol puis international force l'admiration, même des "payos" (non-gitans). J'ai particulièrement apprécié plonger dans la période sombre de la Guerre Civile dans le roman, le nombre de disparus (enterrés dans des fosses communes ou jamais retrouvés), l'exode rocambolesque, sans que jamais elle ne perde le "duende" qui l'habite à chacune de ses prestations. de la pauvreté et l'antitsiganisme, elle est reçue dans les plus beaux hôtels de New York et cet aspect romanesque de "self-made-woman" m'a beaucoup plu. On pourrait reprocher toutefois à l'auteure des personnages un peu manichéens, des dialogues qui sonnent parfois faux, et la présence de Zed Eszu.
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