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Critique de cherieblossom


Electra est la sixième soeur du clan d'Aplièse. Mannequin mondialement connue et reconnue pour sa taille de guêpe et sa beauté incroyable, elle vit à cent à l'heure et voyage sans arrêt aux quatre coins du globe. Elle a les plus beaux vêtements, des tas d'hommes à ses pieds, de l'argent à ne plus savoir quoi en faire et des "amis" en pagaille pour l'accompagner aux soirées et événements mondains, mais au fond Electra est seule. Alors que ses soeurs ont toutes noué des liens humains en retraçant leurs passés respectifs, Electra elle ne retrouve même plus la lettre laissée par Pa censée lui permettre de retrouver ses racines. C'est ainsi qu'elle plonge progressivement dans une dépression et dans la dépendance à l'alcool et à la drogue qu'elle consomme déjà depuis longtemps ... Un jour, elle va recevoir une lettre d'une personne qui prétend être sa grand-mère et qui demande à la rencontrer. de cette rencontre, Electra va découvrir que ses origines viennent du Kenya et notamment d'une tribu massaï. Soixante-neuf ans plus tôt, une aristocrate new-yorkaise du nom de Cecily quittait les Etats-Unis direction le Kenya pour ce qui étaient censées être de simples vacances initialement, mais qui ont littéralement changé son destin. Un destin qu'elle croisera indirectement avec celui des ancêtres d'Electra.



Ce roman est très intéressant autant dans la partie passé que présent. J'ai découvert le Kenya au travers de ses coutumes, de ses modes de vie et des tribus qui y cohabitent dans ces grandes plaines à la faune aussi exotique que dangereuse pour l'homme. J'ai découvert l'impact qu'a eu la Seconde Guerre mondiale sur le pays ainsi que la colonisation puis décolonisation. Lorsque Cecily est revenue à New-York dans la seconde moitié du roman j'ai (re)découvert des sujets d'actualité avec la montée du racisme aux Etats-Unis, les discriminations et inégalités persistantes entre personnes noires et blanches, mais aussi la violence policière dont on parle encore (trop) souvent aujourd'hui dans les informations. Dans l'ensemble ce sixième tome est très enrichissant et toujours aussi captivant et bien écrit que les précédents !



C'est pourtant le tome que j'ai le moins aimé car je n'ai pas accroché avec le personnage d'Electra que je trouve très froid et hautain (pour ne pas dire antipathique) au début. Certaines de ses réflexions par rapport à des membres de sa famille m'ont fait lever les yeux au ciel et bien que l'on ait de la peine pour elle, qu'on voit s'auto-détruire avec la drogue et l'alcool, on comprend à la fin du récit le pourquoi du comment de son comportement. Concernant Cecily je la trouvais un peu bébête au début mais ça s'est amélioré et à la fin je l'appréciais beaucoup 😉 J'ai également été un peu gênée par certaines scènes de chasse aux trophées dans la savane, mais c'est une infime partie du roman heureusement ! 
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