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Critique de Krout
Stop ! Ce n'est ni Bigoterie & Compagnie, ni Franc-Maçonnerie & Cachoterie, ni salons de Libertinage ! Mais que cache donc ce titre provocateur : L'évangile d'un libre penseur ? Et d'abord, qui est ce Gabriel Ringlet qui se cache dessous ?
Gabriel Ringlet est un homme singulier. Je le sais, j'en suis un moi aussi. Loin des autoroutes surpeuplées des pensées dominantes et hors de la facilité des courants porteurs, je lui reconnais de tracer son propre chemin. A la dignité, lui ajoute le coeur. Une parole libre, forte, sans langue de bois, ancrée dans l'expérience. Et quelle expérience : les soins palliatifs. le vécu de l'humain dans ce qu'il a de plus humain : sa confrontation avec la mort ; sans tricherie, sans reniement. Courage et conviction.
Ce livre est un appel vibrant au dialogue, par essence provocant. En effet, plus que jamais pour peu que j'y réfléchisse, tout dialogue pour être vrai et profond exige une triple provocation.
Primo : le silence, plus particulièrement le silence intérieur, indispensable pour se connaître.
Comment peut-il se dire, s'exposer, se confronter celui qui ne se connaît pas ?
Secondo : l'écoute. Chut... l'écoute... comme respiration. L'écoute en ponctuation.
Comment peut-il comprendre l'autre et son point de vue celui qui ne sait sa respiration ?
Tertio : le courage, physique et moral, pour se montrer sans armes et sans armure.
Comment peut-il approcher l'autre ("apprivoise-moi dit le renard") celui qui transpire la peur ?
Et trois fois, prendre le temps... pour ne pas trop parler.
p.157 "Ne pas trop parler, c'est aussi, plus que jamais, "choisir la parole que l'on va dire"."
Au bout d'un long travail, le dialogue s'établit
pour un accouchement de deux moi issu d'un nous. ^^
Alors nous pourrons rire ensemble. p.51 "Oui, Sara, je ris à ton sujet. Mais ce n'est pas un rire moqueur. Je ris de connivence. Je ris d'amitié et de complicité. Et je me dis que le rire doit aussi habiter le dialogue."
Gabriel Ringlet est un homme singulier. Je le sais, j'en suis un moi aussi. Loin des autoroutes surpeuplées des pensées dominantes et hors de la facilité des courants porteurs, je lui reconnais de tracer son propre chemin. A la dignité, lui ajoute le coeur. Une parole libre, forte, sans langue de bois, ancrée dans l'expérience. Et quelle expérience : les soins palliatifs. le vécu de l'humain dans ce qu'il a de plus humain : sa confrontation avec la mort ; sans tricherie, sans reniement. Courage et conviction.
Ce livre est un appel vibrant au dialogue, par essence provocant. En effet, plus que jamais pour peu que j'y réfléchisse, tout dialogue pour être vrai et profond exige une triple provocation.
Primo : le silence, plus particulièrement le silence intérieur, indispensable pour se connaître.
Comment peut-il se dire, s'exposer, se confronter celui qui ne se connaît pas ?
Secondo : l'écoute. Chut... l'écoute... comme respiration. L'écoute en ponctuation.
Comment peut-il comprendre l'autre et son point de vue celui qui ne sait sa respiration ?
Tertio : le courage, physique et moral, pour se montrer sans armes et sans armure.
Comment peut-il approcher l'autre ("apprivoise-moi dit le renard") celui qui transpire la peur ?
Et trois fois, prendre le temps... pour ne pas trop parler.
p.157 "Ne pas trop parler, c'est aussi, plus que jamais, "choisir la parole que l'on va dire"."
Au bout d'un long travail, le dialogue s'établit
pour un accouchement de deux moi issu d'un nous. ^^
Alors nous pourrons rire ensemble. p.51 "Oui, Sara, je ris à ton sujet. Mais ce n'est pas un rire moqueur. Je ris de connivence. Je ris d'amitié et de complicité. Et je me dis que le rire doit aussi habiter le dialogue."
