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Critique de lecassin


Pour les lecteurs de Michel Rio, et particulièrement d' « Archipel » et de « Tlacuilo », la « convocation » pour une dernière soirée envoyée par Léonard Wilde à Alan Stewart et au narrateur ne manque pas de replonger le lecteur dans l'univers complexe d'Alexandra Hamilton, propriétaire de l' « Hamilton School » à Jersey…
Deux brillants élèves et le bibliothécaire vieillissant de leur collège se rencontrent une dernière fois - « appelons ça un dernier échange avec le monde, gratuit, plus affectif que cérébral », leur annoncera Wilde - au 3Ws à Manhattan, New York. Ce sera l'occasion d'une ultime joute verbale où seront débattues les questions de la littérature et du rôle des sciences dans leur réponse aux questionnement existentiel fondamental : « Who are we, What are we doing here, where are we going ».
Au beau milieu de tout cela, Mary-Olivia Milton Ambrose ; et un strip-tease qui provoquera un début d'émeute…
Dernier tome de ce qui peut s'apparenter à une trilogie, « Mahattan terminus » est l'occasion pour Michel Rio de nous remettre en mémoire des personnages qu'il nous a déjà été permis d'apprécier dans « Archipel » et « Tlacuilo » ; personnages à la culture quasi encyclopédique mais néanmoins capables de trivialité. Ajoutons à cela une certaine dose d'autocritique quand le narrateur, écrivain - qu'on assimile facilement à l'auteur, dans la mesure où il n'est jamais nommé – se voit vertement tancé sur son style et l'irréalité de ses personnages par un critique littéraire du nom de Roger Rabbit…
Du bon Rio, même si parfois le « débat philosophique » tourne à la démonstration encyclopédique… Un peu comme du « sous Dantec » ; en plus court !
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