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Critique de Meps
Il est toujours compliqué de juger les livres jeunesses avec notre esprit d'adulte. J'ai régulièrement recherché le moyen de me mettre en condition pour mieux les juger, notamment en essayant de me mettre à la place de mon fils quand il aurait l'âge de les lire. Me mettre à la lecture de Percy Jackson rend l'exercice plus simple puisque c'est sans doute le genre de livres que j'aurais rêvé de pouvoir lire étant plus jeune, en tant que grand fan de mythologie grecque. Je pense que mon amour pour les Chevaliers du Zodiaque, série au rythme pourtant prodigieusement lent quand on la regarde aujourd'hui, tient beaucoup à ma fascination pour les dieux de l'Olympe. Tentons donc de nous métamorphoser en nous-mêmes il y a 30 ans.
D'abord dire que le récit est bien rythmé, avec peu de temps mort, tout ce qui convient parfaitement à des lecteurs plus jeunes. Quand on rebranche le cerveau adulte, ça fait presque un peu trop, avec ces affrontements sans trêve contre des monstres qui s'enchainent.... mais restons en enfance.
Il est appréciable aussi que les parties sur les différents dieux ou héros ne se transforment pas en cours didactique. le minimum d'information est donné et il est plutôt conseillé de s'y connaitre un peu en mythologie pour apprécier toutes les subtilités de l'histoire. Les non-spécialistes peuvent tout comprendre, mais les fans apprécieront encore mieux.
J'ai du mal à savoir si mon moi de 12-13 ans aurait aussi rapidement compris le mystère final de l'intrigue... mais cela m'a semblé quand même cousu de fil blanc. Espérons que la saga gagnera en maturité et en complexité avec les tommes, comme a su le faire JK Rowling avec son Harry Potter, suivant l'évolution de ses lecteurs...
Et on en arrive à l'endroit où le bât blesse le plus... Pour le coup je suis obligé de reconnecter l'adulte, qui a pu découvrir presque 10 ans plus tôt les aventures d'un petit sorcier, qui ignorait tout de son destin, comme Percy... qui découvre son origine et ses pouvoirs assez jeune, comme Percy... qui est emmené dans un endroit où il doit apprendre à les maîtriser, comme Percy... qui parmi les jeunes réunis à cet endroit, semble avoir une destinée encore plus originale toute tracée, de par son héritage, comme Percy... qui finit par former un trio avec une fille et un garçon, comme Percy... Je pourrais continuer le parallèle sur plusieurs caractéristiques, même si évidemment je devrais reconnaitre d'autres différences (le lieu de formation moins important dans cette saga que le Poudlard de Potter, un héros plus rapidement fort et confronté au pire dès le début dans cette saga....). En tout cas, on ne peut pas penser que l'auteur ignorait totalement Harry Potter quand il a conçu son Percy Jackson, même si on est très loin du plagiat et qu'il tient son éclair dans la main et non sur son front. L'adaptation par Chris Colombus des deux sagas au cinéma ne peut que faire pointer les ressemblances évidentes.
Je ne sais pas si cette proximité entre les deux sagas m'aurait ravie si je les avais découvert à peu d'intervalles étant jeune ou si j'aurais ressenti une gêne face à ce sentiment de déjà-vu. J'attendrais de voir comment se développe le récit dans les futurs tomes. La lecture à hauteur de mon adolescence fut agréable mais je n'ai pas pu totalement expulser l'adulte que je suis devenu !
D'abord dire que le récit est bien rythmé, avec peu de temps mort, tout ce qui convient parfaitement à des lecteurs plus jeunes. Quand on rebranche le cerveau adulte, ça fait presque un peu trop, avec ces affrontements sans trêve contre des monstres qui s'enchainent.... mais restons en enfance.
Il est appréciable aussi que les parties sur les différents dieux ou héros ne se transforment pas en cours didactique. le minimum d'information est donné et il est plutôt conseillé de s'y connaitre un peu en mythologie pour apprécier toutes les subtilités de l'histoire. Les non-spécialistes peuvent tout comprendre, mais les fans apprécieront encore mieux.
J'ai du mal à savoir si mon moi de 12-13 ans aurait aussi rapidement compris le mystère final de l'intrigue... mais cela m'a semblé quand même cousu de fil blanc. Espérons que la saga gagnera en maturité et en complexité avec les tommes, comme a su le faire JK Rowling avec son Harry Potter, suivant l'évolution de ses lecteurs...
Et on en arrive à l'endroit où le bât blesse le plus... Pour le coup je suis obligé de reconnecter l'adulte, qui a pu découvrir presque 10 ans plus tôt les aventures d'un petit sorcier, qui ignorait tout de son destin, comme Percy... qui découvre son origine et ses pouvoirs assez jeune, comme Percy... qui est emmené dans un endroit où il doit apprendre à les maîtriser, comme Percy... qui parmi les jeunes réunis à cet endroit, semble avoir une destinée encore plus originale toute tracée, de par son héritage, comme Percy... qui finit par former un trio avec une fille et un garçon, comme Percy... Je pourrais continuer le parallèle sur plusieurs caractéristiques, même si évidemment je devrais reconnaitre d'autres différences (le lieu de formation moins important dans cette saga que le Poudlard de Potter, un héros plus rapidement fort et confronté au pire dès le début dans cette saga....). En tout cas, on ne peut pas penser que l'auteur ignorait totalement Harry Potter quand il a conçu son Percy Jackson, même si on est très loin du plagiat et qu'il tient son éclair dans la main et non sur son front. L'adaptation par Chris Colombus des deux sagas au cinéma ne peut que faire pointer les ressemblances évidentes.
Je ne sais pas si cette proximité entre les deux sagas m'aurait ravie si je les avais découvert à peu d'intervalles étant jeune ou si j'aurais ressenti une gêne face à ce sentiment de déjà-vu. J'attendrais de voir comment se développe le récit dans les futurs tomes. La lecture à hauteur de mon adolescence fut agréable mais je n'ai pas pu totalement expulser l'adulte que je suis devenu !
