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Critique de Kio971
Pourquoi croit-on ?, sous-titré "Psychologie des croyances", est un livre de Thierry Ripoll, professeur de psychologie cognitive à l'université d'Aix-Marseille et membre du Laboratoire de psychologie cognitive, ainsi que nous l'apprend le 4è de couverture.
Thierry Ripoll est également un sceptique affirmé et un athée revendiqué, comme il se plaît à le redire régulièrement tout au long de son ouvrage.
De mon côté, je ne suis membre d'aucune religion ni adepte d'aucune croyance spirituelle particulière, même si la curiosité intellectuelle me pousse à découvrir les croyances des uns et des autres, et donc m'a amenée à lire le livre de Thierry Ripoll.
Par "croyances" l'auteur entend toute la gamme de celles-ci, depuis la croyance en la survie de l'âme jusqu'à celle en l'aspect faste ou néfaste du vendredi 13, en passant par l'astrologie, la spiritualité non fondée sur une religion, ou les médecines alternatives, entre autres.
Pour Thierry Ripoll, toutes ces conceptions relèvent de ce qu'il appelle "croyances erronées" et "pensée magique" : LA RELIGION EST [...] BIEN UNE FORME SUPERIEURE TRES PARTICULIERE DE PENSEE MAGIQUE SOUTENUE PAR LE SYSTEME INTUITIF (p. 262)
Selon lui, tout ce qui ne peut être démontré par la science est de facto absolument faux. Thierry Ripoll jette un regard de commisération condescendante sur le croyant - que ce soit un adepte d'une religion ou une personne convaincue qu'un objet particulier lui porte chance - qui s'accroche de toutes ses forces à sa croyance et refuse obstinément de reconnaître qu'il est dans l'erreur : EN GENERAL, LE CROYANT AU SENS GENERAL DU TERME EST PERSUADE QUE LES AUTRES, LES SCEPTIQUES, SONT ATTEINTS DE CECITE VOLONTAIRE OU INVOLONTAIRE (p. 321)
Définition que le lecteur de son livre pourra appliquer à Thierry Ripoll qui, quoi qu'il en pense, est lui aussi un croyant, doté d'une foi inébranlable dans son athéisme et persuadé de l'aveuglement obstiné de ceux qui ne partagent pas son point de vue.
Son mépris envers ces derniers est profond, et il n'hésite pas à aller très loin pour justifier la "justesse" de sa propre croyance : L'ATHEISME CONSTITUE UN POSITIONNEMENT RECENT, ORIGINAL, CONTRE INTUITIF ET PEU FREQUENT, PARCE QU'IL EXIGE L'ACTIVITE COUTEUSE DU SYSTEME ANALYTIQUE : LA CROYANCE RELIGIEUSE EST NATURELLE ET NE DEMANDE AUCUN EFFORT COGNITIF PARTICULIER; LE SCEPTICISME, L'ATHEISME OU L'AGNOSTICISME DEMANDENT DES EFFORTS QUE PEU CONSENTENT A FAIRE (p.262)
Ou dit autrement, les croyants ne sont que des paresseux imbéciles quand les sceptiques sont des courageux particulièrement brillants, ce dont Thierry Ripoll cherche à nous persuader en faisant le lien entre croyance religieuse et QI : DE MEME, LE NIVEAU DE CROYANCE RELIGIEUSE BAISSE AVEC L'AUGMENTATION DU QI, CE QUI N'A RIEN D'ETONNANT PUISQUE LE QI S'ACCROIT AVEC LE NIVEAU D'EDUCATION ( p.234)
Monsieur Ripoll étant à la fois un athée convaincu ET professeur d'université, gageons que son QI doit être stratosphérique ...
Il se félicite d'ailleurs (sous couvert de fausse modestie) que sa position lui permette d'influencer ceux qui n'ont pas la puissance de son esprit : ...IL ARRIVE QUE MES ETUDIANTS ABANDONNENT LEURS CROYANCES A L'ISSUE DE MES COURS (p. 374)
Quant aux femmes croyantes ... : LA PLUPART DES AUTEURS S'ACCORDE POUR DIRE QUE SI LES FEMMES SONT PLUS CROYANTES, C'EST PARCE QU'ELLES ONT UNE CAPACITE SUPERIEURE A CELLE DES HOMMES EN TERMES DE MENTALISATION QUI LES CONDUITS A L'EXCES A PERCEVOIR DES ESPRITS QUI N'EXISTENT PAS, NOTAMMENT L'ESPRIT DE DIEU (P. 251)
Tout au long de son livre, Thierry Ripoll s'applique, sans en prendre conscience ce qu'il reproche aux croyants : NOUS SOMMES EXCESSIVEMENT CONVAINCUS QUE NOTRE SAGACITE EST SUPERIEURE A CELLE DES AUTRES (p. 321) et s'excuse régulièrement auprès des croyants - et plus particulièrement des croyants religieux - de son devoir de démontrer l'ineptie de leur croyance, comme un adulte désolé et faussement penaud qui se voit dans l'obligation d'expliquer à un enfant que le Père Noël n'existe pas.
Cependant, étant donné que, selon lui LES CROYANCES CONSTITUENT POUR UNE PART IMPORTANTE UNE REPONSE A L'ANXIETE, AU STRESS ET A L'ABSENCE DE SENS QUE TOUT UN CHACUN PEUT RESSENTIR DANS SA RELATION AU MONDE ET A LA VIE (p. 109-110) peut-être faudrait-il INCITER SUBTILEMENT (p. 265) l'auteur à, selon l'expression populaire, "remercier le Ciel" d'échapper à tous ces maux ...
Les croyants convaincus qui liront cette critique auront donc compris que le livre de Thierry Ripoll leur serait autant utile qu'un article sur les mérites comparés de différents modèles de peignes écrit par un chauve.
Quant aux autres, on peut leur suggérer qu'ils pourront très facilement et fort avantageusement se dispenser de la lecture de cet ouvrage, car, à la réflexion, un livre sur les croyances écrit par un sceptique et un athée a à peu près autant de valeur qu'un guide oenologique rédigé par quelqu'un qui n'aurait jamais rien bu d'autre que de l'eau ...
Thierry Ripoll est également un sceptique affirmé et un athée revendiqué, comme il se plaît à le redire régulièrement tout au long de son ouvrage.
De mon côté, je ne suis membre d'aucune religion ni adepte d'aucune croyance spirituelle particulière, même si la curiosité intellectuelle me pousse à découvrir les croyances des uns et des autres, et donc m'a amenée à lire le livre de Thierry Ripoll.
Par "croyances" l'auteur entend toute la gamme de celles-ci, depuis la croyance en la survie de l'âme jusqu'à celle en l'aspect faste ou néfaste du vendredi 13, en passant par l'astrologie, la spiritualité non fondée sur une religion, ou les médecines alternatives, entre autres.
Pour Thierry Ripoll, toutes ces conceptions relèvent de ce qu'il appelle "croyances erronées" et "pensée magique" : LA RELIGION EST [...] BIEN UNE FORME SUPERIEURE TRES PARTICULIERE DE PENSEE MAGIQUE SOUTENUE PAR LE SYSTEME INTUITIF (p. 262)
Selon lui, tout ce qui ne peut être démontré par la science est de facto absolument faux. Thierry Ripoll jette un regard de commisération condescendante sur le croyant - que ce soit un adepte d'une religion ou une personne convaincue qu'un objet particulier lui porte chance - qui s'accroche de toutes ses forces à sa croyance et refuse obstinément de reconnaître qu'il est dans l'erreur : EN GENERAL, LE CROYANT AU SENS GENERAL DU TERME EST PERSUADE QUE LES AUTRES, LES SCEPTIQUES, SONT ATTEINTS DE CECITE VOLONTAIRE OU INVOLONTAIRE (p. 321)
Définition que le lecteur de son livre pourra appliquer à Thierry Ripoll qui, quoi qu'il en pense, est lui aussi un croyant, doté d'une foi inébranlable dans son athéisme et persuadé de l'aveuglement obstiné de ceux qui ne partagent pas son point de vue.
Son mépris envers ces derniers est profond, et il n'hésite pas à aller très loin pour justifier la "justesse" de sa propre croyance : L'ATHEISME CONSTITUE UN POSITIONNEMENT RECENT, ORIGINAL, CONTRE INTUITIF ET PEU FREQUENT, PARCE QU'IL EXIGE L'ACTIVITE COUTEUSE DU SYSTEME ANALYTIQUE : LA CROYANCE RELIGIEUSE EST NATURELLE ET NE DEMANDE AUCUN EFFORT COGNITIF PARTICULIER; LE SCEPTICISME, L'ATHEISME OU L'AGNOSTICISME DEMANDENT DES EFFORTS QUE PEU CONSENTENT A FAIRE (p.262)
Ou dit autrement, les croyants ne sont que des paresseux imbéciles quand les sceptiques sont des courageux particulièrement brillants, ce dont Thierry Ripoll cherche à nous persuader en faisant le lien entre croyance religieuse et QI : DE MEME, LE NIVEAU DE CROYANCE RELIGIEUSE BAISSE AVEC L'AUGMENTATION DU QI, CE QUI N'A RIEN D'ETONNANT PUISQUE LE QI S'ACCROIT AVEC LE NIVEAU D'EDUCATION ( p.234)
Monsieur Ripoll étant à la fois un athée convaincu ET professeur d'université, gageons que son QI doit être stratosphérique ...
Il se félicite d'ailleurs (sous couvert de fausse modestie) que sa position lui permette d'influencer ceux qui n'ont pas la puissance de son esprit : ...IL ARRIVE QUE MES ETUDIANTS ABANDONNENT LEURS CROYANCES A L'ISSUE DE MES COURS (p. 374)
Quant aux femmes croyantes ... : LA PLUPART DES AUTEURS S'ACCORDE POUR DIRE QUE SI LES FEMMES SONT PLUS CROYANTES, C'EST PARCE QU'ELLES ONT UNE CAPACITE SUPERIEURE A CELLE DES HOMMES EN TERMES DE MENTALISATION QUI LES CONDUITS A L'EXCES A PERCEVOIR DES ESPRITS QUI N'EXISTENT PAS, NOTAMMENT L'ESPRIT DE DIEU (P. 251)
Tout au long de son livre, Thierry Ripoll s'applique, sans en prendre conscience ce qu'il reproche aux croyants : NOUS SOMMES EXCESSIVEMENT CONVAINCUS QUE NOTRE SAGACITE EST SUPERIEURE A CELLE DES AUTRES (p. 321) et s'excuse régulièrement auprès des croyants - et plus particulièrement des croyants religieux - de son devoir de démontrer l'ineptie de leur croyance, comme un adulte désolé et faussement penaud qui se voit dans l'obligation d'expliquer à un enfant que le Père Noël n'existe pas.
Cependant, étant donné que, selon lui LES CROYANCES CONSTITUENT POUR UNE PART IMPORTANTE UNE REPONSE A L'ANXIETE, AU STRESS ET A L'ABSENCE DE SENS QUE TOUT UN CHACUN PEUT RESSENTIR DANS SA RELATION AU MONDE ET A LA VIE (p. 109-110) peut-être faudrait-il INCITER SUBTILEMENT (p. 265) l'auteur à, selon l'expression populaire, "remercier le Ciel" d'échapper à tous ces maux ...
Les croyants convaincus qui liront cette critique auront donc compris que le livre de Thierry Ripoll leur serait autant utile qu'un article sur les mérites comparés de différents modèles de peignes écrit par un chauve.
Quant aux autres, on peut leur suggérer qu'ils pourront très facilement et fort avantageusement se dispenser de la lecture de cet ouvrage, car, à la réflexion, un livre sur les croyances écrit par un sceptique et un athée a à peu près autant de valeur qu'un guide oenologique rédigé par quelqu'un qui n'aurait jamais rien bu d'autre que de l'eau ...
