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Critique de Davalian


Après le dernier chapitre (ouvrage particulièrement difficile à trouver dans son édition originale, qui demeure une belle pièce de collection à acheter dès que l'occasion se présente prête), voici que nous arrive la collection le nouveau chapitre qui offre une collaboration entre un écrivain et un illustrateur autour d'un projet ayant pour thématique Blake et Mortimer. Il aura fallu être patient pour pouvoir enfin mettre les mains dessus et les yeux dedans.

Dans les faits, l'ouvrage n'est pas une bande dessinée, même s'il se décline sous le format dit à l'italienne et qu'il est question de héros bien connus des bédéphiles. Il y a ici du texte, des dessins, un lien entre eux mais pas davantage. le texte est assez court qui nous rapproche davantage de la nouvelle que du roman.

L'histoire se situe après La marque jaune qu'il faudra impérativement avoir lu au préalable. La lecture des différentes suites apocryphes n'est pas indispensable. Elle n'apportera d'ailleurs pas d'éclairage nouveau. Il s'agit d'une enquête que mène Mortimer accompagné d'un neveu du capitaine Blake qui se contente ici d'une courte apparition, belle certes mais trop fugace.

L'histoire est relativement simple, sans trop de complexité et le dénouement est assez prévisible. La première de couverture n'arrange rien à l'histoire. La confrontation finale qui fait tout partir en fumée cherche son inspiration du côté de la science-fiction mais également des deux derniers volumes historiques de la série.

Les dessins sont nombreux, sympathiques mais le style est très éloigné du trait jacobsien. Il faudra s'y adapter et découvrir les personnages dessinés autrement. L'expérience est déroutante sans l'être de trop. Tout cela est à fois ressemblant et différent., mais étrange à tout le moins.

La surprise qui nous attend ici tient à l'entrée en action du monde du cinéma. le titre de l'ouvrage en dit déjà long et la quatrième de couverture aussi. Mais un personnage retiendra ici l'attention. Celui-ci devrait particulièrement faire plaisir aux cinéphiles… mais pour les adeptes de la série risquent de crier au loup, tant tout cela s'éloigne des poncifs du genre.

La fiancée du docteur Septimus est donc un ouvrage particulier, un objet de collection, une sorte de tentative de faire quelque chose d'original mais qui peinera à convaincre, malgré un aspect sympathique et une lecture agréable.
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