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Critique de Bea_enviedelire


Je vous présente, un coup de coeur. Vraiment. Ce genre de livre où j'ai surligné plus de lignes qu'il n'en reste, où j'ai eu de véritables prises de conscience et où j'ai senti des choses bouger en moi. Et oui! le tout en me disant « damned, il a la force de faire ce sur quoi je piétine et là… j'ai juste envie d'y courir ». Bref, la chronique de samedi est donc inévitablement avancée au mercredi!L'auteur d'abord. Célestin Robaglia est né en 1982 (la même année que moi, ce qui n'est pas sans me faire réfléchir) et vit en Bretagne, dans un éco-lieu créé avec des amis. S'inspirant d'une certaine sobriété heureuse, il peut se consacrer aux projets qui lui tiennent à coeur, travailler à être heureux et écrire des histoires porteuses de sens… ce qu'il fait très bien.

Dans ce roman, nous trouvons Gabriel, âgé de 27 ans, totalement blasé, ayant renoncé à être heureux ou juste à vivre. Il héberge son cousin Noé, cabossé par la vie, qui n'ose même plus sortir de l'appartement. Tout bascule le jour de l'anniversaire de Gabriel. Sa soeur décède dans un accident, lui laissant la charge de sa fille Aziliz. Elle lui apparaît en rêve en lui demandant de tenir sa promesse: être heureux. Pour cela, elle lui envoie deux anges lui annonce-t-elle. le premier est, bien sûr, la petite fille qui va le confronter à la réalité de sa vie et l'aider à se libérer de ses peurs en particulier matérielles. Il quitte son travail et ils partent tous les trois pour vivre le rêve de Gabriel et Noé: s'installer en Bretagne pour créer un endroit où l'humain respectera la nature. Ils voyagent sans perspective mais rapidement des solutions s'offrent à eux. Ils y rencontrent un vieil homme, physicien reconverti en druide, qui s'avère être le second ange de Gabriel. Cet homme va l'amener à grandir, et alors qu'il retrouve confiance en la vie, elle lui sourit.
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