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Citations sur La beauté des gens (32)

« Tu sais, dit Elizabeth, c’est pas si compliqué d’être adulte. Je ne vois pas une infinité de chemins possibles. Mon cœur me montre un seul chemin. »
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Toc, toc. John frappe à la porte, deux coups hésitants, au troisième étage d'un immeuble bourgeois, rue Vaugirard.
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On devrait arrêter d'attendre. Regarder les choses comme elles sont.
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La croisière en question, c’est un truc invraisemblable, monté par un milliardaire américain. Un certain Richard, qui prend sa retraite en France. Il a fait construire un galion sur des plans datant du XVIe siècle. Un bateau magnifique, tout de bois vêtu.
À l’époque, ces vaisseaux étaient extrêmement inconfortables, et Richard a prévu des aménagements. Il a respecté la dimension historique du galion, dans la charpente, dans l’allure, tout en veillant au confort des passagers.
Il a agrémenté le vaisseau de moteurs diesels aussi puissants que ceux d’un transatlantique ordinaire, pour qu’on ne mette pas des semaines à arriver mais une dizaine de jours.
Enfin, il a baptisé son galion « Lusitania ».
Richard finance un concept qui lui est cher : embarquer des passagers au Havre pour une traversée vers les Amériques. C’est un hommage à son grand-père, qui a quitté la France en 1947 pour les États-Unis, puis fait fortune là-bas. Offrir une occasion de méditer sur la mer, une possibilité de changer de cap, de bousculer le cours de sa vie, de la même façon que son grand-père a changé la sienne en traversant l’océan, c’est l’ambition de Richard.
Les jours de départ, on peut apercevoir Richard sur le quai, à l’écart de la foule. Il surveille les préparatifs avec un sourire de gamin. Il couve les marins du regard, à qui il a demandé de gueuler « Larguez les amarres ! » le moment venu, assez fort pour qu’il puisse entendre.
En son temps, le Lusitania a défrayé la chronique. La foule se rassemble encore sur le quai, sous le cagnard, pour entendre la corne de brume et sentir l’euphorie du départ. Mais seuls quelques paumés embarquent pour de vrai.
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Il a envie d’exploser, de faire voler en éclat les murs de sa prison, et d’emporter sa belle sur un tapis volant, de hurler son désir au firmament.

(Librinova, p.65)
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J’ai appris à lâcher-prise, ici. À sentir le monde, sans le comprendre. T’es un peu petite pour ça, mais Gandhi a dit « La vie est un mystère à vivre, pas un problème à résoudre ».

(Librinova, p.67)
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Le vieux songe que c'est vrai, la tristesse a quelque chose de confortable. Elle justifie nos manquements. On est malheureux, alors on se sent dans son bon droit quand on néglige nos proches.
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— C'est peut-être indiscret mais... qu'est-ce qu'il y a de plus terrible dans la mort ?
Le vieillard, qui se fait une idée extrêmement vague de l'indiscrétion, répond sans hésiter :
— C'est de penser que ça aurait pu être autrement. Ça ressuscite ma fille, quand je pense "si seulement...". Ce qui est terrible, c'est que ça la ressuscite comme elle était, le jour où elle est morte, alors que bon Dieu ! elle aurait grandi maintenant. Et on saura jamais. Je ne saurai pas comment elle a grandi. Il suffisait de la laisser suivre son cours, elle allait devenir quelqu'un d'autre, chaque jour. Elle a disparu avec toutes ces personnes.
Mary sort de son mutisme.
— Le plus terrible c'est les promesses, moi je trouve. Mon père m'avait promis des moments avec lui. Des prières... Me porter sur ses épaules, même si je suis trop grande. M'emmener à l'école le matin, aussi. Et puis la fête de Noël, près de la mairie. Toutes ces choses...
— Comment on fait sans eux, alors ? demande John, agité.
— On vit avec les souvenirs, reprend Marin. Et le manque.
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C'est beau de voir quelqu'un marcher droit dans sa vie, suivre une direction au milieu de gens perdus. Comme si elle savait où aller.
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Je sais faire autre chose qu’être beau et me taire.
- Ah bon, quoi ?
Il réfléchit mais ne trouve pas.
- Je suis consultant dans la vie, je te rappelle.
- C’est bien ce que je dis, tu ne sais rien faire.
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