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3,52

sur 45 notes
Mélo en bateau !
La croisière ne s'amuse pas sur le Lusitania. le roman n'évoque pas la tragédie du Paquebot Britannique torpillé par un sous-marin allemand en 1915. Un milliardaire a baptisé du même nom, certainement avec une bouteille de Champomy, la reproduction fidèle d'un galion.
John, Appolon immature au disque dur un peu vierge, accompagne Mary, sa nièce de 7 ans sur sa carte d'identité mais pas loin du double compte tenu de son sens de la répartie, pour une croisière méditative entre Le Havre et New York. Glou Glou.
Sur le rafiot, les deux passagers font la connaissance d'Elisabeth, serveuse timide et un peu lunaire, de Gregor, amoureux transi en transit, de Jasmine, surement tombée du tapis volant d'Aladin et d'un vieux avare de confidences.
Juliette Robert fait le pari du huis clos au milieu de l'eau. le choix est audacieux car il installe une atmosphère un peu spectrale tout au long du récit. On a l'impression que ces quelques personnages sont seuls sur un vaisseau fantôme en pilotage automatique. Pas un seul cours de gym aquatique dans la piscine, pas de soirée-concert avec des chanteurs has been à paillettes, pas d'exercice de sauvetage raté, pas de sportifs en manque qui font le tour du pédalo dans des tenues en lycra, pas de petits vieux qui râlent parce qu'il y a trop de bruit, pas assez de transats disponibles ou qu'il n'y a plus de desserts au buffet.
Non, l'histoire se focalise sur les relations passionnées entre ces naufragés de la vie qui ont embarqué des passés douloureux dans leurs valises à roulettes.
Si j'ai apprécié l'originalité de l'histoire, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, mis à part celui d'Elisabeth dont l'aura mystérieuse permet de ne pas lâcher le gouvernail. John et Gustav, les deux coqs, sont particulièrement agaçants de mièvreries et la romancière fait endosser à la petite fille des réflexions et des attitudes qui ne sont pas de son âge.
S'agissant du travail d'écriture, j'ai ressenti une grande application et j'ai trouvé qu'au fil des pages, la plume se libérait d'une certaine méticulosité initiale qui bridait le récit. J'ai par contre toujours un peu de mal avec l'usage du présent, qui certes, donne du rythme mais s'accorde mal avec les sentiments. Concordance des temps amoureux. C'est mon côté vieux jeu… sont faits.
Si j'avais été à la barre, cette traversée initiatique se serait certainement accompagnée d‘un naufrage dans les règles, d'une mutinerie syndicale, d'ailerons de requins à l'étouffée, d'une bonne bouffe sur une île mystérieuse avec des cannibales et un gentil autochtone que j'aurai appelé Mercredi ou Jeudi car Vendredi était déjà pris par d'autres limbes. C'est la preuve que mon mauvais esprit n'est peut-être pas adapté au carnet de bord de ce premier roman, mais je souhaite bon vent à son autrice dont on sent une vraie passion pour la littérature.
La nostalgie de « Gopher ».
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"C'est autre chose qui la rend belle. Une expression."
Qu'est ce que la beauté ?
John et Jasmine possèdent la beauté....extérieure.
Lors d'une croisière méditative, le bateau est un huis clos, et plusieurs personnes sont amenées à se dévoiler, à se connaitre.
Jasmine, belle maghrébine qui a le soucis du paraître ; John, beau garçon incertain ; Elizabeth, simple, vraie, cash, naturelle, sans filtre ; Grégor, gentil bras cassé pas sûr de lui ; Mary, petite fille intrépide, nièce de John, qui s'attache au vieux car son père lui manque ; le vieux, devenu clochard sur le bateau, car il a perdu sa fille.
Les personnages sont attachants, et par une fine analyse psychologique, Juliette Robert nous permet de suivre l'évolution et les inter actions de ceux-ci.
Je ne peux m'empêcher de m'identifier, par certains détails similaires, à la fois aux trois personnages masculins du livre...
.
Dans le temps, je me suis marié avec une Jasmine magnifique ! Mais, comme le révèle le roman, je crois, la beauté extérieure n'est rien, si le coeur n'est pas là !
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Rencontre de hasard avec le premier roman de Juliette Robert. le titre m'a tout de suite fait penser à la chanson de Gainsbourg, La beauté cachée des laids se voit sans délai…allez savoir pourquoi.
À la fin de la lecture, je me dis que cette association d'idées n'est pas sans fondement.
Juliette Robert nous propose une analyse des relations entre les individus, homme/femme, parents/enfants, qui ne laisse pas indifférent.
En choisissant de mettre ses personnages en situation dans un huis clos dont ils ne peuvent s'échapper, une croisière sur le Lusitania, une reproduction motorisée d'un galion espagnol ou portugais construit « sur des plans datant du XVIe siècle. Un bateau magnifique, tout de bois vêtu. », elle offre au lecteur une plongée dans les eaux profondes de chacune des personnalités. le voyage au sens propre et au figuré vaut le détour.
Le contexte :
John, le personnage principal, rend visite à sa soeur Linda (au 3ème étage de l'immeuble sis au 24 rue de Vaugirard à Paris) et assiste un peu effaré à une scène entre Linda et sa fille de 7 ans, Mary.
John est le portrait du séducteur :
Il « est perdu dans ses pensées. Ce matin, il est allé à la messe. John est beau, divinement beau. Ses cheveux sont bouclés, et chacune de ses boucles d'or, à l'arrondi parfait, semble avoir été travaillée au fer.  »
Autrement dit, John se résigne à être dragué, « J'en ai marre de compter à cause de mon apparence. » affirme-il.
Sa gentillesse le perd. Il comprend qu'il devra se substituer à sa soeur qui élève seule sa fille, pour accompagner cette dernière dans une croisière méditative sur le Lusitania affrété par un milliardaire ayant pris sa retraite en France et répondant au nom de Richard.
Le voyage les emmènera du Havre vers les Amériques, comme autrefois.
La première partie du roman, nous apprend à connaître John, Linda et Mary. On y retrouve l'esprit de la Comtesse de Ségur, de Pagnol, d'Hector Malot et de David Foenkinos, à savoir une simplicité assumée dans la façon d'exprimer les sentiments et de décrire les personnages.
Une maîtrise parfaite de l'écriture !
Au cours de la croisière des personnages nouveaux interviennent :
« (…) Gregor est écrivain. (…) il parle de son livre comme si ce n'était pas lui qui l'avait écrit. » ; il est « de ces êtres dont la grandeur provient d'un regard porté sur l'autre, un regard amoureux. »
Jasmine, une passagère du Lusitania, « est si parfaite qu'elle ne semble pas humaine, même le soleil lui fait des avances.  »
Elizabeth, la serveuse du«  Bistro des Cochons », salon bar-restaurant du Lusitania. (…) s'aimait, alors même qu'elle se savait façonnée par son père, par son application à la détruire. »
Marin, un vieux passager fait la croisière, mais dort sur le pont, pour oublier l'indicible acte qu'il a commis et qui l'a conduit en prison. « — On vit avec les souvenirs (.) … Et le manque. » précise-t-il lorsque John l'interroge.
Les interactions et les chassés croisés entre les personnages sont rendus possibles par le huis clos improbable qui apparait comme une chance de connaître ceux que l'on ignore habituellement :
« On ne peut voir nulle part ailleurs une petite fille, un assassin, une princesse, une vermine et des amoureux assis ensemble. »
Faux semblants, échanges amoureux convenus mais mal vécus, mensonges de la séduction, demi-vérités, chacun se recherche, (mais se trouve-t-il pour autant), dans sa réplique, son alter ego ou sa contrepartie ; y va de son impression pleine de doutes sur les autres et sur lui-même.
Peut-on aimer l'autre sans s'aimer soi-même semble se demander l'auteure.
Chaque personnage vit « Le désespoir de n'être rien de précis. », se résigne à « Accepter une vie à la hauteur de ce qu'on est devenu, pas à la hauteur de ce qu'on aurait aimé devenir », s'interroge sur « L'arrogance bourgeoise (qui) ne l'intimide pas, (et) la soumission des timides (qui) ne lui inspire aucune arrogance. », se justifie de sa conduite et « (…) croit ne pouvoir compenser son statut social qu'en procurant des émotions vives. »
Théâtre d'ombres, illuminé par la lumière du soleil et de la mer, la croisière sur le Lusitania met à nu ce que nous prenons pour de l'empathie voulue et volontaire, de l'amour d'autrui, « Ils peuplent nos journées, ces échanges menés dans un souci du paraître, (…) guidés par une curiosité que l'on se surprend (…) à avoir eu pour des gens que l'on ne connait pas. »

Un roman étrange mais attachant porté par une écriture maîtrisée dans laquelle j'ai retenu des formules qui m'ont joliment enchantées :
«  (…) le temps que met un réveille-matin à faire des lambeaux d'un rêve. »
« C'est l'heure du dîner, le ciel se déshabille pour se changer en nuit »
« Son sourire amusé, celui qui ne tire qu'un coin de sa bouche. »
« Les cuisiniers ne sont pas plus frais que leurs poissons et se déplacent avec des mouvements de cosmonautes. »
« Il s'assied au bar, sur un tabouret, avec les gestes précis d'un collecteur d'impôt qui se sait dans son bon droit, et s'installe face au débiteur. »
« — Un cognac, s'il vous plaît Mademoiselle, pour faire fuir le sommeil. »
« Un filet d'eau s'extirpe du pommeau dans un hoquet, et rampe sur son dos comme les mains d'une vieille femme lubrique.  »
« — Le boulot est une drôle de chaussette. »
« Les premières lueurs ont pignoché le pont de touches tendres, mais dans la cabine de John et Mary, il fait aussi noir que dans une caverne.  »
« La nuit est le temps des décisions qu'on regrette au lendemain. »
« Si tu m'aimais, tu commencerais par me laisser dormir. »
« Des nuages bleus, pomponeux. Luminifères de l'intérieur, avec des frou-frous grandiloques des nuages comme au cinémou. »
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Une belle écriture, une croisière méditative et romantique…

Une femme confie sa fille de sept ans à son frère qui amènera sa nièce faire une croisière vers l'Amérique. Lui, c'est un homme beau, mais qui se dit lui-même vide, il n'a jamais eu à faire d'efforts, il n'y a rien derrière sa jolie façade. La fille est une enfant délurée et particulièrement adulte pour son âge.

Pendant ces dix jours de voyage, d'un côté, il y aura une petite fille en deuil qui s'interroge sur la vie et fait la rencontre d'un passager qui se comporte en ermite. de l'autre gravitera un quatuor amoureux, « — je t'aime, — moi non plus ». Des gens trop beaux, d'autres que leurs imperfections rendent sympathiques. Et tout n'est pas toujours bien qui finit bien…

Ce huis clos sera aussi prétexte à se poser des questions. Qu'est-ce que l'amour? du coup de foudre, désir ou passion romantique… Et qu'est-ce que la beauté ? Un atout, qui peut devenir un poids ? C'est d'ailleurs là l'aspect méditatif d'une croisière, on peut profiter de son temps pour réfléchir…

Une lecture agréable, avec une plume recherchée. Tout n'est pas parfaitement crédible dans ce premier roman, mais c'est le cas de bien des livres classés « romance », où le romanesque l'emporte parfois sur le réalisme.
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Voici mon retour de lecture sur La beauté des gens de Juliette Robert.
John mène une vie vide de sens. Mary, sa nièce de sept ans, l'entraîne à bord d'une croisière méditative de dix jours.
Le duo improbable, à la relation quelque peu conflictuelle, se lance dans une excursion riche en rencontres.
Gregor, à la timidité maladive.
Elizabeth, au sourire mystérieux.
Jasmine, princesse sans pitié.
Et le vieux, installé sur le pont du bateau, qui cache un terrible secret..
La beauté des gens est un premier roman qui nous fait voyager en nous emmenant sur la mer, sur un galion à l'ancienne. Bateau sur lequel j'irais bien faire un tour, j'avoue :)
J'ai aimé cette idée de huit clos sur la mer avec des personnages différents les uns des autres.
L'idée de croisière méditative aurait toutefois pu être un peu plus creusée. Ils sont sur la mer, c'est un joli voyage mais j'aurais aimé en apprendre plus sur le programme de la croisière, les activités.. En fait, ils sont là pour prier, se recentrer sans que rien ne sois vraiment prévu. Cela m'a étonnée, je m'attendait à découvrir un vrai programme, là en fait ils font ce qu'ils veulent.
J'ai eu du mal à apprécier les différents personnages, à commencer par John et Mary.
John est beau, certes.. et ?? Il est surtout vide, inintéressant et se prend pour ce qu'il n'est pas. du moins, c'est que qu'on pense au premier abord mais très rapidement j'ai compris que cet homme en avait marre d'être beau. Il aimerait être considéré pour lui, pas pour ce qu'il dégage.
J'ai détesté ce personnage dans les premières pages. Sa façon de mal considérer un des personnages au début m'a énervé, pour qui se prend t-il ? Ok il est beau, et ?? on m'a toujours dit que la beauté ne se mangeait pas en salade ! Qu'est ce qu'il a pu m'agacer par moment !
Ensuite, au fur et à mesure que les pages se tournent, j'avoue avoir un peu changé d'avis sur lui.
John accepte d'emmener sa nièce sur une croisière méditative. Mary a 7 ans et elle veut faire ce genre de croisière ? J'ai eu un peu de mal à y croire ! Cette enfant a certes perdu son papa dans un accident de la route deux ans auparavant ; cela l'a fait grandir plus vite, ce que je comprends, mais.. elle n'a que 7 ans ! Et des façons de réagir d'une enfant beaucoup plus âgée. Et ce dès le début car quand elle répond à sa maman, on dirait une ado, pas une petite fille. Elle a tout au long de ce voyage des façons de faire et de parler qui ne sont pas crédibles, elle n'est pas assez enfant. C'est dommage.
Je ne comprends pas que la maman de Mary accepte de faire partir sa fille avec John qui est un oncle totalement immature ! Il ne fait pas attention à l'enfant, oublie de la faire manger, ne s'étonne pas qu'elle ne soit pas dans la chambre le matin quand il se réveille. Elle a 7 ans ! OK ils sont sur un bateau, en théorie il n'est pas censé lui arriver quelque chose de grave toutefois elle reste bien jeune pour parler comme une adulte et n'en faire qu'à sa tête.
C'est mon souci avec ce roman : j'ai eu du mal à croire aux personnages, leur façon d'être, de voir les choses.
Les autres ne m'ont pas plus convaincue que ça. Je ne peux pas dire que je me sois réellement attaché à Elizabeth, Jasmine ou Grégor.
Le gros point positif de ce premier roman est l'écriture. Celle-ci est fluide, maîtrisée, on sent que l'autrice sait où elle va et les pages se tournent facilement.
Dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture bien que mon avis soit un peu mitigé car je n'ai pas réussi à apprécier les personnages à leur juste valeur.
Après, il faut rappeler que je lis vraiment beaucoup ; je deviens donc peut-être un peu plus difficile qu'auparavant ;)
La beauté des gens est un premier roman qui a quelques faiblesses toutefois l'écriture est prometteuse.
Le cadre est enchanteur et promet quelques heures de dépaysement, ce qui est bien vu la conjoncture actuelle !
Ma note : un encourageant trois étoiles et demie.
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Une minute, s'il vous plaît... Je reprends mes esprits en descendant du bateau. du mal à m'attacher au personnage principal, John, au début du livre, puis progressivement on se retrouve au milieu d'eux, John, la petite Mary, la belle Jasmine, Gregor en qui je me suis tellement retrouvé, Elizabeth et ce vieil homme intriguant. On traverse l'océan à travers leurs yeux, éblouis par la beauté de la mer et du ciel, on voyage, on quitte notre hiver triste et long (du moins, le mien l'était). C'est un livre pour ceux qui aiment les personnages complexes : ils se battent avec leurs démons pour comprendre comment être au monde, comment donner du sens. L'auteur sait écouter la musique des mots. Certaines scènes érotiques sont... érotiques... sans être vulgaires. Je me suis évadé, le temps d'une croisière... pour revenir grandi ?
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Offert gracieusement par Juliette Robert.

Ce que ces prénoms m'inspirent : Elizabeth : ma meilleure amie selon un tirage au tarot divinatoire : ). Gregor = le garde du corps d'une fiction que j'ai écrite il y a plus de quinze ans!

« Il a un visage d'ange, mais d'ange viril » (John) / « Elle bafouille « carmen » au lieu d' »amen ».

Les personnages s'attachent rapidement les uns aux autres.

Il ne m'a fallu que onze pages pour accrocher. « le beauté non méritée » est un des sujets du début du livre. P.30 pas mal de considérations « à qui est le plus beau »

P.57 a lieu la première scène de sexe, légitimant un peu plus la romance ; -)… John est un « homme étoile de mer » .

John désire d'abord Elizabeth, celle ci se porte plutôt sur Gregor, quand à Jasmine, elle semble être un lot de consolation pour John. Gregor donne le sentiment de n'être là « que pour les autres » ce qui est tout à fait aussi dans l'état d'esprit de « mon » Gregor.

Je vois Jasmine comme plus âgée et plus mûre que tout les autres protagonistes.

En quoi cette croisière est-elle « méditative » ? C'est plutôt une agence matrimoniale.

Les scènes adultes avec Jasmine, une fille d'1m80, tout comme mon Angela, réhaussent l'intérêt du livre.

Quoi de plus beau que cette image de passer la main dans tes cheveux?

A la page 102, pareil, regain d'intérêt. Voici ma théorie de la réincarnation, j'ai pensé aux côtés de ma soeur de coeur, qu'on se réincarnaient, en choisissant sa nouvelle vie. Bien sûr, les hommes veulent devenir des bonnes meufs, et les filles des hommes forts. Ce qui explique que les filles soient de plus en plus ouvertes, lesbiennes, bisexuelles : -)…

John ne pouvant dans un premier temps acquérir Elizabeth, il aura une aventure avec Jasmine. Orelsan disait bien que les latines sont les plus belles du monde.

Un petit reproche dans cette oeuvre que j'ai beaucoup aimé : tout va très vite et le background est peu développé. Mais était-il possible pour l'auteure de faire autrement vu son style?

Autour de la page 100 et quelques, ma perso fav, c'est Jasmine. Cependant, John préfèrera il la Jasmine « hot » ou Elizabeth « la bonne chrétienne » ?…. Je vais pas tout vous spolier, quand même!;-P

La sexualité est parfois tabou, mais très présente à la fois.

Pourquoi ne pas donner un nom aux chapitres? Ca permet d'avoir une idée du texte en parcourant l'index…

Qu'est que Liz a « voulu être » ?! …

P.127… Je pense que ça va se casser la gueule… C'est trop soudain. Toutefois, dans les belles histoires tout est possible.

Il me vient des images de la pèche, de Marseille, la mer… On dirait le sud… C'était pourtant bien… Oups! désolé, je m'éparpille.

Ca ressemble parfois aux « Anges de la téléréalité » … ce qui… ma foi… touche un large spectre de personnes…

Ca fait écho pour moi à la série « Bojack Horseman » que je regarde en ce moment… Il y a une vraie « négociation de la relation amoureuse »…

En tout cas c'est bel et bien la croisière qui va changer leur vie!…

« Tu sais, dit Elizabeth, c'est pas si compliqué d'être adulte. Je ne vois pas une infinité de chemins possibles. Mon coeur me montre un seul chemin. »

Vers la page 170 Elizabeth redevient ma perso favorite. Je n'aime plus que son couple final! : ) (mystère! mystère!).

Se profile alors la menace d'un pedo killer… L'urgence totale qui remet les pendules à l'heure! L'histoire aura elle son happy end? …
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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La Beauté des gens n'est pas forcément le genre de roman que j'ai l'habitude de lire, mais cette expérience littéraire a été très agréable !

Les 196 pages de cet ouvrage nous permettent de faire la connaissance, au cours d'une croisière méditative, de 6 personnages aux personnalités et aspirations variées : John, un homme d'une incroyable beauté qui n'a aucun but dans la vie ; Mary, sa nièce de 7 ans, vive, sensible, mais colérique depuis la mort de son père ; Elizabeth, la serveuse du bateau « le Lusitania », mystérieuse sous son sourire d'une incroyable gentillesse ; Gregor, timide, peu confiant en lui, en son physique et en ses capacités ; Jasmine, qui fait tourner toutes les têtes mais qui n'est pas aussi « princesse » que son physique le laisse paraitre ; enfin, Marin « le vieux » qui occupe -jour et nuit- la même place sur le bateau et cache un effroyable secret… Ces 6 êtres vont se croiser, s'apprécier (ou se détester), se comprendre, s'apprivoiser, s'aimer.

Tout d'abord, je suis profondément admirative du talent de l'auteure, dont l'écriture a été plaisante tout au long de ma lecture ; les jeux de mots réfléchis côtoient les descriptions, dialogues et citations de qualité et constituent le point de fort de ce roman ! de même, si l'ensemble de l'histoire est assez contemplative, la psychologie des personnages y est analysée avec justesse et réalisme.

La Beauté des gens a donc été une parenthèse bienvenue (au même titre que la croisière dont il est question), une plongée au coeur des mystères du genre humain, de ses émotions, ses sentiments, ses interactions, ses désirs, ses désillusions, mais aussi ses renaissances.

A lire !
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Tout d'abord un grand merci à l'autrice de m'avoir envoyé son livre en echange d'une critique

Ecrire un livre est un merveilleux voyage , et c'est ce qui m'attendait en lisant ce roman...

malheureusement je n'ai pas autant accroché que j'aurais cru . Les personnages m'ont semblé un peu trop surjoués et je n'ai pas su m'attacher à eux, sauf à la petite Mary .

J'ai passé ma lecture à m'inquieter pour elle . Comment une petite fille de son age peut se balader seule ainsi toute la journée ? Son oncle la laisse completement vivre sa vie et j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire .

L'épisode de la gifle m'a vraiment choquée par ailleurs ... et pourtant, aucun personnage n'a vraiment été traumatisé par l'evenement

Je suis un peu génée j'aurais voulu faire une chronique plus elogieuse . peut etre cela vient de moi, je n'etais pas dans l'histoire, ou d'humeur livre "feel good"

Neanmoins on sent bien tout le coeur que l'autrice a mis à ecrire son roman et je souhaite lui rendre hommage .

J'espere que beaucoup d'autres livres suivront :)
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Je remercie Juliette Robert pour l'envoi de son ouvrage, me permettant de le découvrir en "avant-première". Malheureusement, et je m'en veux et suis terriblement gênée, mais je n'ai pas aimé...

Plusieurs points m'ont turlupinée tout au long de ma lecture.

D'abord, l'histoire en elle-même est pour moi peu crédible. Les protagonistes sont surjoués, leurs comportements sont trop dans l'exagération, trop incohérents ou trop décalés de la réalité. Beaucoup de situations ont fait que je n'ai pas pu y croire. Je pense par exemple à Mary, petite fille de sept ans qui, malgré sa maturité, est beaucoup trop indépendante et clairvoyante pour son âge. Je pense aussi à l'épisode de la claque, sans la moindre conséquence pour l'un, sans le moindre traumatisme pour l'autre, sans que personne ne réagisse ni pendant ni après, sans que ça ne choque finalement personne (à part le lecteur...).

Je n'ai pas pu non plus m'attacher aux personnages. S'ils sont superbement bien décrits, aussi bien physiquement que psychologiquement, ils le sont de manière trop détachée, sans émotions. Et les relations entre eux manquent, pour moi, de profondeur. Je pense par exemple à la relation entre Mary et John, dont ce dernier, qui fait cette croisière pour sa nièce, ne s'occupe jamais d'elle et ne cherche pas même à créer un lien.

Je suis en fait presque restée de marbre tout du long de ma lecture. Je n'ai presque rien ressenti. Je dis "presque" car certains petits passages m'ont tout de même fait sourire ou au contraire m'ont choquée, tout comme je suis tombée sur de jolies phrases.

L'autrice utilise certes une plume quelque peu saccadée, mais elle n'est pas déplaisante pour autant. Tantôt spontanée et concise, tantôt poétique, Juliette Robert use de jolis mots, qu'elle n'hésite pas à formuler dans des tournures métaphoriques et analogiques.

Le fond de l'histoire est également bien trouvé (une croisière dans laquelle on suit des personnages bien différents les uns des autres, et qui, d'une manière ou d'une autre, créent des liens). le titre "La beauté des gens" colle parfaitement au récit. le résumé de la quatrième de couverture est alléchant. Au premier abord, il a vraiment tout pour me plaire.

Malheureusement, que ce soit au niveau du contexte dans lequel se déroule l'action, des caractéristiques des protagonistes ou de l'intensité dans les émotions et le relationnel, ça manquait pour moi de profondeur et de crédibilité.
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