Quoi qu’il en soit, que cela soit ainsi !
J’ai pris le mirador et vogué haut,
Jusqu’à ce que par delà mon seul paletot,
Je vis que jamais je ne retrouverais mes trésors.
J’ai pris les flots à droite toute,
Et cela m’a conduit à gauche,
Ainsi va la vie,
Elle traverse l’autre, elle vous fauche.
Ô vagues de pluie,
Vous êtes tempêtes face à mes solitudes.
Et d’où je vous perçois,
D’un seul éclat de moi,
Je reconnais ce que je suis,
Pourquoi je me noie.
Beauté et vérité peuvent-elles coexister ?
Je le crois ;
La deuxième fois, j’y suis né.
Dors, amer amour
De mer et d’or toujours.
Crie, noire envie
D’ivoire, elle qui jamais plus ne rit.
Pleure, enfant abandonné
D’autant de haine maintenant vaine.
Cède, triste espoir
Un christ vomit en existence.
Et enfin dis le mot,
Le mot mort, le mot dort, le mort d’or.
La tentation qui te crucifie,
Tu n’as que faire d’y céder.
Ciel ! Tu peux bien oublier.
"De l'être à l'être, il y a ce que nous pouvons"
J'hésite à brûler
Tout brûler
Puis j'écris.
A Marina Tsvetaeva ;
"Et alors à nouveau ! ; Moqueries et préjugés ! Mais moi ; de sang stable et décidé !, nous enivrés ! Scribe - humilité - divinité - nous sans vanité - parlons bientôt immensité !" Il sera une aube prochaine où notre rencontre brisera l'absence. Tu l'avais dit, la démesure des mots n'est que le pâle reflet de la démesure des sentiments.
Il est plus important de savoir avoir aimé que de réclamer à la vie ce qu'elle refuse. Le temps n'a pas d'emprise sur le regard du pèlerin des sentiments, de celui qui Diogène de sa pensée s'est débarrassé de la conscience d'une revendication. Un espoir sans espoir, voilà ce qu'est mon plus bel amour.
Éternel d’un amour indicible
Dont tu es l’unique poids.
L’erreur est ton apanage ; beauté.