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Critique de Amakir


Dans la famille couleur, je voudrais du jaune, du jaune et encore du jaune...
Le jaune comme…
Le soleil pour réchauffer un ventre endolori,
Les cheveux de la mère dans les trois âges de la femme de Klimt,
La vanille pour rendre plus douce la vie,
La moutarde qui monte au nez et fait tout oublier,
Le poussin qui sort de sa coquille au printemps pour une vie nouvelle,
Le péril car l'endométriose a pour habitude de prendre les commandes,
La fièvre provoquée par la maladie,
La ligne à franchir pour dépasser ses limites,
Le rire amer de ne pas se faire entendre,
Le maillot de la gagnante du gros lot,
Les pages de l'annuaire pour enfin reconnaître l'endométriose...

« Parfois, quand j'ai mal, je me dis que si l'endométriose provoquait des décharges dans les testicules ou un pincement du gland pendant quatre jours tous les mois, l'Organisation Mondiale de la Santé aurait déjà déclenché un plan sanitaire mondial ! »

Une bande dessinée intégralement vêtue de jaune, délicate et drôle, intelligente et objective.

Des maux et des mots pour parler d'une maladie que l'Organisation Mondiale de la Santé peine à valider dans la liste des Affections Longue Durée, en dépit des symptômes sévissant toute une vie de femme.
Une maladie de femmes, rien que pour les femmes. Alors pourquoi la distinguer ?

Gribouilles et griffonnages animent avec humour, situations vécues par les narratrices. Un bel hommage à toutes les femmes en souffrance.

« L'endométriose, ou quand tu es tout le temps fatiguée mais que tu veux continuer d'avoir une vie sociale... »

Il y a vraiment de quoi en faire une jaunisse...

Lue le 2 mai 2021
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