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Critique de evergreen13
Il faut beaucoup aimer les chiens. Beaucoup, beaucoup.
Les chiens, mais pas que. Leurs maîtresses aussi, si possible des femmes que nous dirons « mures », la soixantaine par exemple. Eddy oeuvre donc dans son salon de toilettage pour nos petits amis à quatre pattes et assez régulièrement, dans son appartement situé au premier étage. Il suffit à ces dames de prononcer la phrase magique « je voudrais qu'il soit merveilleux de la truffe à la queue » en guise de mot de passe et hop, en route pour le 7ème ciel ! Eddy n'a pas vraiment conscience d'être un « escort-boy », et ne fait pas payer ses prestations privées mais ses clientes ne se privent pas de lui faire de beaux cadeaux. Bien sûr, il faut éviter quelques maris jaloux mais dans l'ensemble la petite entreprise de Monsieur Eddy ne connaît pas la crise. Jusqu'au jour où il croise Maryse, une ex-speakerine. Maryse est… comment dire ? Très très libérée ! Et elle compte bien profiter de tous les plaisirs que lui offre son petit séjour landais.
Une jolie couverture rose bonbon avec un gentil chien laisse présager une petite comédie sympathique, une comédie romantique peut-être un peu épicée. Mais le rose vire rapidement au rouge foncé, et même au noir. L'humour est présent, le personnage d'Eddy est à la fois touchant et pathétique, souvent très drôle et l'auteur pousse le bouchon très loin avec celui de Maryse. Quant à Chloé, la fille de Maryse, une accordéoniste estropiée par la faute de sa mère, elle nous réserve bien des surprises.
J'ai bien aimé l'ambiance de ce roman noir, celui d'une petite ville d'eau (Dax) où les « informations » circulent plus vite que sur internet et où les natifs côtoient les curistes. J'ai bien aimé aussi les multiples références aux années 80 (Abba, Eddy Mitchell…) qui font de ce thriller un livre un brin vintage.
Une lecture très agréable qui m'a fait passer un bon après-midi.
Grinçant et décalé.
Les chiens, mais pas que. Leurs maîtresses aussi, si possible des femmes que nous dirons « mures », la soixantaine par exemple. Eddy oeuvre donc dans son salon de toilettage pour nos petits amis à quatre pattes et assez régulièrement, dans son appartement situé au premier étage. Il suffit à ces dames de prononcer la phrase magique « je voudrais qu'il soit merveilleux de la truffe à la queue » en guise de mot de passe et hop, en route pour le 7ème ciel ! Eddy n'a pas vraiment conscience d'être un « escort-boy », et ne fait pas payer ses prestations privées mais ses clientes ne se privent pas de lui faire de beaux cadeaux. Bien sûr, il faut éviter quelques maris jaloux mais dans l'ensemble la petite entreprise de Monsieur Eddy ne connaît pas la crise. Jusqu'au jour où il croise Maryse, une ex-speakerine. Maryse est… comment dire ? Très très libérée ! Et elle compte bien profiter de tous les plaisirs que lui offre son petit séjour landais.
Une jolie couverture rose bonbon avec un gentil chien laisse présager une petite comédie sympathique, une comédie romantique peut-être un peu épicée. Mais le rose vire rapidement au rouge foncé, et même au noir. L'humour est présent, le personnage d'Eddy est à la fois touchant et pathétique, souvent très drôle et l'auteur pousse le bouchon très loin avec celui de Maryse. Quant à Chloé, la fille de Maryse, une accordéoniste estropiée par la faute de sa mère, elle nous réserve bien des surprises.
J'ai bien aimé l'ambiance de ce roman noir, celui d'une petite ville d'eau (Dax) où les « informations » circulent plus vite que sur internet et où les natifs côtoient les curistes. J'ai bien aimé aussi les multiples références aux années 80 (Abba, Eddy Mitchell…) qui font de ce thriller un livre un brin vintage.
Une lecture très agréable qui m'a fait passer un bon après-midi.
Grinçant et décalé.
