Face à la nuit

Banks est un inspecteur, obsédé par les obligations de son métier donc lorsqu'il apprend que l'un de ses collègues policier a été assassiné, il se rend aussitôt sur place et s'occupe de l'enquête. D'autres meurtres s'ensuivent lorsque nous tournons les pages : enfin, il y a trop de meurtres, je trouve que cela va au-delà du réaliste. Ce roman semble très semblable aux véritables enquêtes que mènent les flics mais lorsqu'on atteint plus que deux meurtres, il faut savoir bien manier le feu et rendre l'histoire possible. Peter Robinson en a été incapable : les meurtres prenaient trop de temps à être motivés puis l'on perdait le fil. Il y avait de plus en plus de personnages, beaucoup trop de noms à retenir ! Il devait y avoir une trentaine de personnes : oui, je sais qu'il y a toujours beaucoup de noms de rattaché à une enquête pour meurtre, mais là, nous sommes dans un bouquin donc il faut savoir abréger. Les seuls noms que j'ai retenue sont Pauline, Banks, Bill, Annie et Rachel : les autres n'étaient pas suffisemment bien expliqués et nous n'avions aucune idée qui ils étaient. Je me suis également perdue très rapidement : trop d'enquêtes sont racontés dans une même histoire. Corruption, l'enlèvement de Rachel remontant à six ans, les photos de Bill, la mystérieuse grange, les meurtres... j'ai perdue le fil. Certes, j'ai appréciée l'histoire de Rachel. J'ai toujours été intéressée par ce genre d'histoire parce que je sais que cela survient parfois dans la réalité et que les familles des victimes doivent subir cela parfois éternellement. D'ignorer où se trouve quelqu'un que l'on aime, ne pas savoir s'il est en vie ou mort, ce qui lui est arrivé et surtout, être grugé par les remords. Comment aurions-nous pu éviter cette tragédie ? Ce livre me touchait, lorsqu'on a abordé l'histoire de Rachel, une jeune femme de dix-neuf ans qui se porte disparue depuis six ans déjà. le soir de sa disparition, Rachel fêtait avec quelques-unes de ses amies. Elles étaient toutes très proche et à présent, une s'est suicidée, d'autres sont sombrées dans l'alcool, une chose est certaine, elles ont cessées de se voir, comme si elles n'avaient jamais été amies. En bref, cette disparition a complètement boulversée leur vie à chacune. Elles sont différentes à jamais. La finale pour Rachel était poignante, elle m'a beaucoup émue. Cette théorie se taillait une place dans ma tête depuis le début du roman : quoi que j'ai été un peu déçue, j'ai appréciée l'effet qu'on a donné à la fin.
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