Face à la nuit

Dans une clinique de rééducation pour flics, un inspecteur de police est retrouvé avec le carreau d'une arbalète planté dans le coeur. le lendemain, un journaliste estonien est découvert mort, torturé dans une ferme délabrée.

L'inspecteur Banks, héros récurrent de l'auteur, est chargé de l'enquête mais chaperonné par une inspectrice de l'IGS car on soupçonne le flic décédé de corruption.
Se déroulant en partie dans son Yorkshire natal et en Estonie, Banks se retrouvera mêlé à un trafic de travailleurs clandestins ainsi qu'à la résolution de la disparition d'une ado évaporée six ans plus tôt en Estonie.

Peter Robinson n'a pas son pareil pour nous peindre un décor et des âmes: que ceux soient les landes du Yorkshire, la ville ouvrière de Leeds et ses mafieux ou Tallinn, capitale de l'Estonie qui porte encore les stigmates de la domination soviétique, l'auteur sait parfaitement rendre ses atmosphères si différentes.
Par contre, l'enquête est longue, sans véritable surprise ni rebondissements.

Bon polar agréable mais qui manque de "peps"

Mais ce n'est que mon humble avis

Très bon roman de Peter Robinson. Bill Quinn ancien policier médaillé et veuf, vient d’être retrouvé assassiné par Lorraine un inspecteur qui se remet d’une blessure .Un meurtre bizarre, un meurtre à l’arbalète, vraiment insolite. L’inspecteur Bancks se lance dans l’enquête qui pourrait faire de l’inspecteur Quin un homme qui aurait abusé de jeunes filles Des photos compromettantes sont retrouvées dans la chambre où il logeait. Pour Bancks qui se voit obliger de coopérer avec la jolie Joanna Passero inspectrice générale de la police, pas toujours facile de travailler avec eux. Ce policier qu’on disait fidèle à sa femme a-t-il oui ou non quelque chose à voir avec les disparitions des jeunes filles…… Suspens.

Polar tout à fait respectable. Une occasion de se promener de nouveau dans la vieille ville de Tallinn.

Depuis quelques années, je lis les romans de Peter Robinson un auteur à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas. C'est intrigue policière sont en générale très étoffées mais cette fois-ci je l'ai trouvé un peu facile pas n'était mal écrite loin de là juste que j'avais l'impression de lire du Henning Mankell. Vous, vous dites quel livre fait-il allusion, L'Homme qui souriait. J'y ai trouvé quelques similitude qui rend cette oeuvre un peu moins bonne que d'habitude. C'est un auteur que j'adore et je vais sûrement récidiver pour une autre de ces enquête.

Solide roman de Peter Robinson qui divise l'équipe habituelle (Banks/Annie) en deux, l'un partant à Talinn pour enquêter sur un vieux cold case (disparition de Rachel) qui semble relier étroitement un flic anglais et un journaliste estonien tués tous deux dans le Yorshire.
Une nouvelle enquêtrice apparait, Johanna de l'IJ puisque des soupcons de corruption pèsent sur Mc Quinn, le flic tué d'une arbalète.
Intrigue solide même si la façon dont Banks et son équipe saute aux conclusions ait parfois un peu rapide...

On retrouve Banks le héros récurrent, l'histoire policière est encore encrée dans la réalité, ici le trafic d'êtres humains, mais j'ai trouvé l'histoire moins bonne que les précédentes car certaines situations ne semblaient pas réalistes. notamment le fait qu'une histoire de pseudo jambes en l'air, transforme un flic incorruptible en ripou ...

Un très bon roman policier dans la lignée des meilleurs Banks. Une écriture ciselée au service d'une très bonne intrigue comme de coutume avec Robinson.

Banks est un inspecteur, obsédé par les obligations de son métier donc lorsqu'il apprend que l'un de ses collègues policier a été assassiné, il se rend aussitôt sur place et s'occupe de l'enquête. D'autres meurtres s'ensuivent lorsque nous tournons les pages : enfin, il y a trop de meurtres, je trouve que cela va au-delà du réaliste. Ce roman semble très semblable aux véritables enquêtes que mènent les flics mais lorsqu'on atteint plus que deux meurtres, il faut savoir bien manier le feu et rendre l'histoire possible. Peter Robinson en a été incapable : les meurtres prenaient trop de temps à être motivés puis l'on perdait le fil. Il y avait de plus en plus de personnages, beaucoup trop de noms à retenir ! Il devait y avoir une trentaine de personnes : oui, je sais qu'il y a toujours beaucoup de noms de rattaché à une enquête pour meurtre, mais là, nous sommes dans un bouquin donc il faut savoir abréger. Les seuls noms que j'ai retenue sont Pauline, Banks, Bill, Annie et Rachel : les autres n'étaient pas suffisemment bien expliqués et nous n'avions aucune idée qui ils étaient. Je me suis également perdue très rapidement : trop d'enquêtes sont racontés dans une même histoire. Corruption, l'enlèvement de Rachel remontant à six ans, les photos de Bill, la mystérieuse grange, les meurtres... j'ai perdue le fil. Certes, j'ai appréciée l'histoire de Rachel. J'ai toujours été intéressée par ce genre d'histoire parce que je sais que cela survient parfois dans la réalité et que les familles des victimes doivent subir cela parfois éternellement. D'ignorer où se trouve quelqu'un que l'on aime, ne pas savoir s'il est en vie ou mort, ce qui lui est arrivé et surtout, être grugé par les remords. Comment aurions-nous pu éviter cette tragédie ? Ce livre me touchait, lorsqu'on a abordé l'histoire de Rachel, une jeune femme de dix-neuf ans qui se porte disparue depuis six ans déjà. le soir de sa disparition, Rachel fêtait avec quelques-unes de ses amies. Elles étaient toutes très proche et à présent, une s'est suicidée, d'autres sont sombrées dans l'alcool, une chose est certaine, elles ont cessées de se voir, comme si elles n'avaient jamais été amies. En bref, cette disparition a complètement boulversée leur vie à chacune. Elles sont différentes à jamais. La finale pour Rachel était poignante, elle m'a beaucoup émue. Cette théorie se taillait une place dans ma tête depuis le début du roman : quoi que j'ai été un peu déçue, j'ai appréciée l'effet qu'on a donné à la fin.
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