Après l'édition de « Anne de Green Gables », Monsieur Toussaint L'Ouverture s'attaque à la réédition d'autres monuments de la littérature jeunesse du début à la moitié du 20e siècle.
Le premier dans lequel je me suis lancé est «
souvenirs de Marnie » car on m'a dit beaucoup de bien de l'adaptation Ghibli, bien que je ne l'ai pas vue.
Comme toujours, l'édition est magnifique. Bien que je ne sois pas une fanatique des couvertures, et que je ne sois pas prête à payer plus cher juste pour avoir un hardback ou un jaspage, je dois reconnaître que cet éditeur fait très fort en matière de rapport qualité-prix.
Anna est source d'inquiétude pour sa famille adoptive, notamment à cause de sa tendance à la solitude, mais aussi à cause de quelques soucis de santé qui la pousse à l'envoyer en vacances au bord de la mer.
Là, elle rencontre Marnie, une adolescente de son âge avec qui elle développe une amitié fusionnelle jusqu'à ce que la jeune fille disparaisse.
À partir de là, les questions s'accumulent : Qui est mardi ? Pourquoi a-t-elle disparue ? La maison de la plage est-elle hantée ? Anna a-t-elle toute sa tête ?
L'ambiance de ce livre est assez douce, nostalgique, et s'attache au tourment de l'adolescence et à l'influence du passé sur notre existence.
On s'attache très vite à la petite Anna, une jeune fille introvertie, qui aujourd'hui serait sans doute suivi pour dépression.
Marnie est certes très intrigante, mais je ne l'ai pas trouvé particulièrement attachante.
Au fil des pages, le mystère s'épaissit, soulève un peu le voile pour le rabattre aussitôt, jusqu'à la révélation finale , que je commençais à entrevoir sans en être tout à fait sûre .
L'auteur s'est servie de ses propres sentiments d'enfance pour construire son personnage d'Anna.
Si ce roman n'a pas été un coup de coeur, il a été une très bonne lecture que je suis ravie d'avoir découverte.