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Critique de pbrient


Dans l'ombre de Clarisse de Madeleine Robitaille , Éditions de Mortagne, 2009 , 380 pages. Thriller psychologique.

Une grand-mère ça sent les bons petits plats, les gâteaux maison et le chocolat chaud, les vacances loin des parents. Une grand-mère c'est celle qui gâte, souvent disponible, tolérante et affectueuse, elle fait office de confidente et parfois même de seconde maman. Une grand-mère ça veut du bonheur, ça ne pense qu'à donner, à aimer sans compter. Voila à quoi pensaient Charlotte, Luce et les jumelles Janet et Coralie avant que Clarisse, leur grand-mère ne vienne vivre chez elles
Bill et Rachel la quarantaine ont acheté la maison de leur rêve il y a quatre ans. Tout était réuni pour y couler des jours heureux avec leurs quatre filles. Charlotte 16 ans est lainée et la rebelle, Luce 14 ans la douce émotive et les jumelles, les sauterelles, 6 ans. Lorsque son mari, victime d'une chute de toit se retrouve à l'hôpital dans le coma et en mort cérébrale, Rachel, fortement ébranlée, accepte l'aide que lui offre sa belle-mère Clarisse, de s'occuper de ses filles, de sa maison et de l'intendance avec ses deux autres filles, Martine 40 ans et Mona 30 ans, déficiente intellectuelle.
Au début chacun cherche ses marques et s'organise. Martine aux taches ménagères, Mona à l'extérieur et la grand-mère pour la cuisine et les filles. Petit à petit, Clarisse, qui prêche des principes d'éducation d'une autre époque, commence à imposer son autorité et sa domination. Au début se sont des grognements, puis une taloche derrière la tête et si ça ne suffit pas les coups tombent et ça monte crescendo dans l'horreur. Elle n'est pas en manque d'imagination la grand-mère, que les filles ont surnommé le bouledogue, dans l'échelle des sévices et autres brutalités. Faut dire qu'elle n'est pas toute seule la Clarisse avec sa mère qui lui parle tout le temps et la conseille. Oui mais voilà « la Omm » comme elle l'appelle, est morte il y a une quarantaine d'année.
Une bonne dose de schizophrénie, de perversité, de paranoïa ajoutée à un manque totale d'empathie. Dotée d'un physique ingrat et d(une force phénoménale, voilà la grand-mère décrite par l'auteure. Elle nous fait vivre ce huit clos, des passages difficiles à lire tellement c'est réaliste. L'atmosphère est lourde, pesante, insoutenable et en même temps terriblement addictive. Ce livre teinté d'horreur, de répulsion avait tout pour être un sans faute, mais le final !!! J'ai relu deux fois, j'ai compté les pages pour savoir s'il n'en manquait pas, et bien non. Je vous laisse seul juge mais pour moi ce n'est pas satisfaisant, il me manque quelque chose. J'ai comme un goût de « pas fini » ou de « fini à la va-vite » tellement je cherche encore la fin de son histoire. Mais que devenue Clarisse ?
La terreur qui émane de ce récit n'a pas fini de vous hanter l'esprit. Un vrai cauchemar, âme sensible s'abstenir ! Dernier conseil ne lisez pas le résumé il « spoile » une partie importante du livre.
Ma note : 3,5/5
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