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Citations sur La fille du pape (7)

Il souffrait de la malédiction de vouloir tout savoir – une soif de connaissance capable de le conduire à la folie.
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Un homme est beaucoup plus que ses erreurs
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La vérité, c’est que malgré le cancer qui la rongeait de l’intérieur, elle ne s’était jamais sentie aussi heureuse, jamais sentie aussi bien avec personne. Elle pleurait parfois, seule dans sa chambre et seulement la nuit, pour qu’il ne l’entende pas. Elle ne pleurait pas parce qu’elle avait peur de le perdre, elle pleurait parce qu’elle ne voulait pas le perdre. Elle savait que tôt ou tard, qu’elle réussisse ou pas à vaincre la maladie, elle le perdrait de toute façon.
Leur relation était complexe. Une journaliste reconnue et influente d’un grand journal britannique et un prêtre catholique formaient un « couple » insolite, surtout que ce n’était pas un prêtre ordinaire, bien au contraire.
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L’innocence, une fois perdue, ne peut jamais être retrouvée ; bien au contraire, si on a ne serait-ce qu’une seule fois contemplé l’horreur, on ne l’oublie jamais plus.
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Pour le Français, le secret était la respiration. Remplir ses poumons d’air et le garder le temps nécessaire pour ne pas interférer avec le mécanisme. Il y avait d’autres facteurs à prendre en compte, bien sûr, mais la quantité d’air inhalé et le choix du bon moment pour le faire étaient le plus important. D’autres auraient dit que le facteur crucial est la distance ou les conditions atmosphériques, ou encore la précision du mécanisme utilisé, de la mise au point de la lunette de visée et de l’ajustement de parallaxe, mais ils avaient tort, totalement tort : la preuve était qu’ils étaient presque tous morts, et ceux qui n’avaient pas encore rendu l’âme au Créateur le feraient avant lui. Dans l’exigeant métier que pratiquait le Français, il n’y avait pas de marge pour la moindre erreur. C’était tuer ou mourir, littéralement. Pour lui, ceux qui n’étaient pas capables de survivre devaient avoir l’élégance d’accepter de mourir – ils ne méritaient pas de continuer à vivre – et l’homicide était la forme la plus extrême de cette impitoyable censure.
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Les femmes, une étincelle dans les yeux, commençaient à écrire les premières dans les rares espaces qui étaient encore disponibles. Quand elles avaient fini, elles remettaient le feutre à leur mari ou leur amoureux pour qu’ils tentent à leur tour d’exprimer l’amour dans toute son essence. D’autres se contentaient de passer le feutre à une autre femme, une amie ou une inconnue, tout en regardant Matteo avec un air lascif. Il était conscient de l’effet qu’il leur faisait ; la journée était bien avancée et son choix était déjà fait. Il lui suffisait d’un simple regard, lors du premier passage qu’il faisait dans le couloir de bus le matin, pour identifier sa proie et initier un discret jeu de séduction qui, la plupart du temps, se terminait le soir dans son lit.
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Les serviteurs de l’Église profitaient de ce lieu d’accueil pour se retrouver entre amis ou fraterniser avec de nouveaux collègues, échanger, méditer, prier ensemble, organiser des pèlerinages, faire des promenades au grand air lorsque le temps le permettait, louer la beauté de la création et, bien sûr, faire du ski en hiver, seuls ou accompagnés d’un moniteur. Si certains n’hésitaient pas à laisser leur col romain, leur soutane ou le vêtement de leur ordre de côté pour quelques jours, d’autres ne parvenaient pas à s’en séparer ; il était un peu surréaliste de voir des évêques, des prêtres, des moines ou même des cardinaux ou des religieuses vêtus de leurs habits religieux, une croix autour du cou et parfois même une coiffe sur la tête, chaussés de ski et dévaler les pentes de la montagne en suivant leur moniteur.
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