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Critique de SZRAMOWO


C'est après avoir vu le film que j'ai décidé de lire le roman de Peter Rock. Ce film que j'avais apprécié pour son côté humain et compassionnel est descendu dans mon estime tant il s'éloigne du roman pour proposer une fin plus hollywoodienne dirai-je avec précaution.
Le roman est lui tout en finesse là où le film fait dans l'à peu près. le récit ne se cache pas derrière des bons sentiments et renvoie au lecteur la triste image de la réalité. Celle qui ne fait pas rêver.
J'ai retrouve sur le site du Seattle Times l'article de 2004 relatant le fait divers dont s'est inspiré Peter Rock pour son roman.
Un vétéran du Viet Nam et sa fille de 12 ans ont vécus 4 ans dans une foret en dehors de la civilisation.
L'auteur en a fait le récit de inquiétude et de l'intranquilité. le statut de vétéran du Nam est évoqué de façon allusive, au travers des cauchemars du père qui comme une bête traquée, cernées par ses ennemis fait tout ce qu'il peut pour inculquer à sa fille sa culture de la méfiance et( de la défiance.
Ils ne sont pas comme nous lui répète-t-il.
Mais voilà, comme beaucoup d'éducateurs, il ne peut admettre ni accepter que l'élève cherche à comprendre pourquoi et comment ils ne sont pas comme eux.
Peu à peu, dans ce voyage sans but et sans fin, la fille cherche à comprendre et une vérité différente se présente à elle.
Si elle choisit aussi la liberté et la différence, ce sera au sein d'un groupe social dont elle s'affranchit de certaines règles pour n'en retenir que celles qui lui conviennent.
Choix différent de celui de son père mais choix respectable malgré le dilemme que cela l et des ui pose.
Peter Rock pose la question de l'intégration sociale, de la brutalité des structures d'état qui en sont chargées, du faible espace de liberté, des choix laissés aux individus.
Roman dérangeant qui déjouent les postures sociales accommodantes et conduit le lecteur à s'interroger sur sa propre relation aux laissés pour compte, ceux que l'on croise en les regardant sans les voir.

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