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Critique de Ourtchy
!Alerte au coup de coeur!
Ne commencez surtout pas par la fin ! Ce serait vous gâcher le plaisir de ces 300 pages, écrites d'une main de maître. Tainted Love est le quatrième bouquin d'un auteur qui commence tout doucement à se faire un nom dans le monde du roman. Dès les premières pages, on est saisis par l'intrigue. Benoit Roels aime développer plusieurs trames narratives et il le fait avec brio. L'auteur sait comment s'y prendre pour tenir en haleine ses lecteurs et construire une histoire qui tient de bout en bout, du premier jusqu'au dernier mot.
Tainted Love est un roman qui, je pense, parlera davantage à la génération des 50-60 ans car il y a beaucoup de références à cette époque des eighties, que la jeune génération n'a pas spécialement. Cependant, il peut aussi fonctionner pour la tranche d'âge des 15-25 ans car les problématiques abordées et les sujets de conversation restent globalement les mêmes de nos jours : les premiers sentiments et expériences amoureuses, les premiers concerts, les blagues farfelues de jeunesse et à l'âge adulte (au fond, ne sommes-nous pas tous des grands gamins ?), les prises de risque et le côté "one life" lorsqu'on est adolescents ainsi que la construction dans le regard des autres à cet âge-là.
Le thème de la rupture, et le déchirement qui s'en suit pour la personne larguée, est fort présent et vraiment bien décrit. On peut ressentir les émotions des deux personnages et avoir de l'empathie autant pour celui qui quitte que pour celle qui s'est fait quitter. Les lettres d'Hélène sont écrites de manière très juste, à tel point que cela peut également éveiller la conscience des lecteurs qui sont parents et faire rendre compte de la souffrance que peut engendrer une rupture chez leur enfant. A ce si jeune âge, lorsqu'on n'est pas encore totalement matures, c'est tout un monde qui s'écroule. L'attachement que l'on ressent pour les protagonistes me fait dire que la construction des personnages est particulièrement bien réussie.
Enfin, Roels manie aussi bien les mots que la narration, le spécialiste du plot twist m'a une nouvelle fois agréablement surpris. L'auteur réussit, comme à son habitude, à nous mener par le bout du nez. Jusqu'à l'ultime phrase. Et force est de reconnaître que c'est plutôt agréable, un petit peu comme lorsqu'on se fait avoir par un bon tour de magie. Bref, j'en redemande encore.
Merci de m'avoir fait voyager dans le temps, et dans l'espace aussi, merci de m'avoir fait découvrir cette vie à l'époque des eighties, merci pour ces 300 pages de pur délice.
N'hésitez plus et foncez vous procurer ce manuscrit pour le mettre au pied du sapin. Vous ne serez pas déçus !!
Ne commencez surtout pas par la fin ! Ce serait vous gâcher le plaisir de ces 300 pages, écrites d'une main de maître. Tainted Love est le quatrième bouquin d'un auteur qui commence tout doucement à se faire un nom dans le monde du roman. Dès les premières pages, on est saisis par l'intrigue. Benoit Roels aime développer plusieurs trames narratives et il le fait avec brio. L'auteur sait comment s'y prendre pour tenir en haleine ses lecteurs et construire une histoire qui tient de bout en bout, du premier jusqu'au dernier mot.
Tainted Love est un roman qui, je pense, parlera davantage à la génération des 50-60 ans car il y a beaucoup de références à cette époque des eighties, que la jeune génération n'a pas spécialement. Cependant, il peut aussi fonctionner pour la tranche d'âge des 15-25 ans car les problématiques abordées et les sujets de conversation restent globalement les mêmes de nos jours : les premiers sentiments et expériences amoureuses, les premiers concerts, les blagues farfelues de jeunesse et à l'âge adulte (au fond, ne sommes-nous pas tous des grands gamins ?), les prises de risque et le côté "one life" lorsqu'on est adolescents ainsi que la construction dans le regard des autres à cet âge-là.
Le thème de la rupture, et le déchirement qui s'en suit pour la personne larguée, est fort présent et vraiment bien décrit. On peut ressentir les émotions des deux personnages et avoir de l'empathie autant pour celui qui quitte que pour celle qui s'est fait quitter. Les lettres d'Hélène sont écrites de manière très juste, à tel point que cela peut également éveiller la conscience des lecteurs qui sont parents et faire rendre compte de la souffrance que peut engendrer une rupture chez leur enfant. A ce si jeune âge, lorsqu'on n'est pas encore totalement matures, c'est tout un monde qui s'écroule. L'attachement que l'on ressent pour les protagonistes me fait dire que la construction des personnages est particulièrement bien réussie.
Enfin, Roels manie aussi bien les mots que la narration, le spécialiste du plot twist m'a une nouvelle fois agréablement surpris. L'auteur réussit, comme à son habitude, à nous mener par le bout du nez. Jusqu'à l'ultime phrase. Et force est de reconnaître que c'est plutôt agréable, un petit peu comme lorsqu'on se fait avoir par un bon tour de magie. Bref, j'en redemande encore.
Merci de m'avoir fait voyager dans le temps, et dans l'espace aussi, merci de m'avoir fait découvrir cette vie à l'époque des eighties, merci pour ces 300 pages de pur délice.
N'hésitez plus et foncez vous procurer ce manuscrit pour le mettre au pied du sapin. Vous ne serez pas déçus !!
