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Critique de jg69


St Julien, un petit village perdu du Vercors.

Lenaïc et Ethan Sostein sont de vrais jumeaux de 21 ans. Leur relation est fusionnelle et exclusive. Elevés par des parents durs et violents, Lenaic a toujours été le souffre douleur de son père. Deux ans plus tôt leurs parents ont péri dans l'incendie de la ferme familiale. Depuis, Lénaïc qui était présent dans la maison quand le drame s'est produit, s'est replié sur lui même, il n'accepte que la compagnie de son frère et trouve consolation dans la peinture, art dans lequel il excelle.
Par contre Ethan accepte la tragédie et continue sa vie avec l'aide de la psychologue que Lanaïc a refusé de consulter.

Flore, l'amie d'enfance des frères, qui tient le seul commerce du village, une épicerie restaurant, est devenue la compagne d'Ethan et tente d'aider les deux frères du mieux qu'elle peut.
Olivier, le prêtre du village, intensément attaché aux jumeaux, les a recueillis après le drame et semble être le seul à les comprendre.

Un jour Ethan décide de partir très loin, à New-York, il abandonne Flore, il veut que son frère parte avec lui et part seul lorsque celui-ci refuse. Mais comment Lénaïc va-t-il pouvoir vivre sans son inséparable, son double?
Mais un nouveau drame survient...

C'est l'histoire de l'impossible séparation de deux jumeaux obsédés par leurs fantômes et qui ne savent pas vivre sans l'autre.
Ce drame psychologique construit en quatre parties est très habilement mené et riche en rebondissements. Les deux jumeaux sont terriblement attachants et leur psychologie est très bien développée par Catherine Rolland.
Le magistral rebondissement final m'a donné envie de relire le roman depuis le début pour comprendre ce qui m'a échappé dans cette histoire particulièrement subtile.

Merci à Denis pour la découverte d'une auteure que je vais désormais suivre.



Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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