« Debout, flemmarde. Vivre c’est avancer! »
[…]
Vivre ce n’est pas « avancer », se dit Giulia. Vivre, c’est résister.
(Albin Michel, p.382)
Mais la réalité n’est pas jeune. Elle paraît nouvelle parce que les mots changent, aujourd’hui « Franzoni », hier « Salvi » et avant-hier la peste du ver à soie et la soupe d’eau sale qu’Assunta appelait « Suez ».
La réalité est centenaire, millénaire, décrépite, éternelle.
(Albin Michel, p.209-10)