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Critique de Jade222
Normal People, un roman pour jeunes adultes dont j'ai entendu parler dans une vidéo Youtube et qui m'a tout de suite intrigué. J'ai décidé de le lire en vacances d'été en pensant qu'il serait plutôt léger mais ça n'a pas tellement été le cas.
Connell et Marianne sont deux adolescents étudiant dans le même lycée d'une petite ville d'Irlande. Ce qui complique leur relation ambiguë, c'est que la mère de Connell travaille en tant que femme de ménage pour la famille plutôt aisée de Marianne. Cette dernière étant assez mal vue au lycée, Connell évite d'ailleurs de la côtoyer en public, tout en la fréquentant en secret. Plus tard, à Dublin, dans la prestigieuse université de Trinity, les deux personnages se retrouvent, mais les rôles sont inversés. Marianne n'a plus de mal à se faire d'amis et s'épanouit dans ce nouveau milieu, contrairement à Connell qui n'y trouve pas sa place.
Je trouve ce livre difficile à commenter, pour être honnête. Par peur d'en dire trop, je vais sûrement ne pas en dire assez. J'ai adoré voir l'évolution de ces personnages loin d'être parfaits, parfois même agaçants, mais c'est ce qui les rend si réels. On a de grandes ellipses entre les chapitres, qui sont à chaque fois séparés de plusieurs mois, mais les narrateurs nous rappellent toujours ce qu'il s'est passé entre temps pour ne pas nous perdre. Sally Rooney évoque les questionnements que l'on a tous entre l'adolescence et l'âge adulte: comment trouver sa place, être accepté par les autres tout en restant soi-même, choisir sa voie pour l'avenir. Les personnages se forgent et gagnent en maturité en faisant de nouvelles rencontres, qu'elles soient bonnes ou finalement mauvaises. D'autres sujets un peu plus graves sont abordés, selon moi avec justesse ; le fossé entre les classes sociales par exemple, mais aussi l'anxiété ou bien la dépression. Finalement ce qui fait la beauté de ce livre, c'est surtout cette relation entrecoupée que l'on a du mal à définir, mais qui dure malgré le temps qui passe.
« Peut-être étaient-ils curieux d'observer l'alchimie entre deux personnes qui, durant de nombreuses années, avaient été incapables de se quitter. »
Lien : https://lespenseesdejade.wor..
Connell et Marianne sont deux adolescents étudiant dans le même lycée d'une petite ville d'Irlande. Ce qui complique leur relation ambiguë, c'est que la mère de Connell travaille en tant que femme de ménage pour la famille plutôt aisée de Marianne. Cette dernière étant assez mal vue au lycée, Connell évite d'ailleurs de la côtoyer en public, tout en la fréquentant en secret. Plus tard, à Dublin, dans la prestigieuse université de Trinity, les deux personnages se retrouvent, mais les rôles sont inversés. Marianne n'a plus de mal à se faire d'amis et s'épanouit dans ce nouveau milieu, contrairement à Connell qui n'y trouve pas sa place.
Je trouve ce livre difficile à commenter, pour être honnête. Par peur d'en dire trop, je vais sûrement ne pas en dire assez. J'ai adoré voir l'évolution de ces personnages loin d'être parfaits, parfois même agaçants, mais c'est ce qui les rend si réels. On a de grandes ellipses entre les chapitres, qui sont à chaque fois séparés de plusieurs mois, mais les narrateurs nous rappellent toujours ce qu'il s'est passé entre temps pour ne pas nous perdre. Sally Rooney évoque les questionnements que l'on a tous entre l'adolescence et l'âge adulte: comment trouver sa place, être accepté par les autres tout en restant soi-même, choisir sa voie pour l'avenir. Les personnages se forgent et gagnent en maturité en faisant de nouvelles rencontres, qu'elles soient bonnes ou finalement mauvaises. D'autres sujets un peu plus graves sont abordés, selon moi avec justesse ; le fossé entre les classes sociales par exemple, mais aussi l'anxiété ou bien la dépression. Finalement ce qui fait la beauté de ce livre, c'est surtout cette relation entrecoupée que l'on a du mal à définir, mais qui dure malgré le temps qui passe.
« Peut-être étaient-ils curieux d'observer l'alchimie entre deux personnes qui, durant de nombreuses années, avaient été incapables de se quitter. »
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