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EAN : 9782757888124
288 pages
Points (03/06/2022)
3.67/5   1476 notes
Résumé :
Connell et Marianne ont grandi dans la même ville d'Irlande. Il est le garçon en vue du lycée, elle est la solitaire un peu maladroite. Pourtant, l'étincelle se produit : le fils de la femme de ménage et l'intello hautaine connaissent ensemble leur premier amour.

Un an plus tard, alors que Marianne s'épanouit au Trinity College de Dublin, Connell s'acclimate mal à la vie universitaire.
Un jour, tout est léger, irrésistible ; le lendemain, le dr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (233) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 1476 notes
Un million d'exemplaires vendus, un prix, une série télé, ♫ et moi, et moi, et moi ?♫
Il m'a fallu beaucoup de temps pour rentrer dans cette histoire d'amour et d'amitié - suis-je normale ? ;-).

La narration est particulière. Un peu plate. Les dialogues ne ressortent pas du texte, ils sont noyés dans les paragraphes. Ce roman censé se passer en Irlande, dont Dublin, pourrait se dérouler n'importe où. Il est comme aseptisé, privé d'identité, d'ADN....

Connell et Marianne vont dans le même lycée, ils sont tous les deux extrêmement intelligents, et tout indique qu'ils auront une mention très bien au bac .
Là s'arrêtent leurs points communs et commencent leurs différences.
Il est très beau , pas elle..
Le père de Marianne est mort , celui de Connell est absent du paysage depuis sa naissance, sa mère travaille comme femme de ménage chez celle de Marianne, laquelle habite un immense manoir.
Il est bon en foot, a pleins d'amis, est parfaitement intégré ; elle, pas du tout. Elle est froide distante, subit de la maltraitance chez elle et au lycée où elle n'est proche de personne.
Et pourtant, un jour, ils se rapprochent : attirance intellectuelle ? attirance sexuelle ?
Un peu des deux ,mais aussi parce que Connell ne se sent pas aussi à l'aise avec les autres filles qu'avec Marianne. Mais le garçon impose à la jeune fille, le secret, car il a du mal à assumer cette relation devant ses amis.
Grace à Marianne, il visera haut pour le choix de son université et il se retrouveront à Dublin tous les deux, seulement voilà , leur relation a pris fin avant la fin des cours à cause de ce secret, et à la fac, tout a changé, Connell se sent emprunté, pas à sa place au milieu des gosses de bourgeois. Marianne, grand seigneur, lui tendra la main...

Quatre ans d'amitié, de relations amoureuses interrompues , souvent pour incompréhension, d'autres partenaires, de dépression...
C 'est que ces deux là sont compliqués...
C'est en cela que ce roman d'apprentissage est loin d'être universel car peu de gens se reconnaîtront dans ces portraits... Ils se reconnaîtront dans les hésitations, dans le manque d'assurance, dans les balbutiements, dans le fait de vouloir faire partie d'une bande, d'un tout. Etre normal : qu'est ce que ça veut dire ?

J'ai trouvé que les portraits psychologiques des deux personnages étaient inégaux. Autant l'évolution, les errements les doutes, de Marianne s'expliquent par sa famille ( les rapports entre elle et sa mère, elle et son frère) , autant j'ai eu plus de mal avec l'évolution de Connell. J'ai bien compris que c'était un taiseux, qu'il y avait un gouffre financier entre lui et ses nouveaux "collégues", mais ses qualités intellectuelles, le plaisir qu'il pourrait tirer de l'enseignement, de se retrouver avec des personnes qui le tirent vers le haut, la stimulation intellectuelle devrait être vécue comme quelque chose de positif.
L'auteure a oublié cet aspect là de la vie estudiantine, de même qu'elle a oublié en route qu'il était très sportif (foot au lycée) , il me semble qu'il aurait dû continuer à faire du sport dans le post bac, cela aurait contribué à son bien-être (endorphines) et à sa côte de popularité . Comment a-t-elle pu oublier cela en route ? La construction de ce personnage n'a aucune logique, aucune continuité.
Mais sans doute avait-elle besoin de faire monter la sauce au niveau névroses, ses personnages ne savent pas comment se faire du bien en dehors d'un lit, Attirés l'un par l'autre mais se fuyant toujours, s'aimant mais voulant n'être que des amis...
Mais que ces deux là sont compliqués !

La morale de l'histoire, c'est qu'ils seront toujours là l'un pour l'autre. Reste à savoir si les deux entendent ce "là" de la même façon, au même moment et avec autant d'intensité...
Ce roman a fait un carton, je ne comprend pas pourquoi un tel engouement !
Je ne pense pas regarder la série.
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« Normal People » est le deuxième roman d'une jeune auteure irlandaise, Sally Rooney, dont le premier livre, « Conversations entre amis », esquissait le portrait doux-amer de la génération des millennials.

Le roman nous narre les années charnières qui marquent la fin de l'adolescence et le début de la vie adulte de Connell et Marianne, qui ont grandi ensemble à Carriklea, une ville de province irlandaise. Son titre est teinté d'ironie, tant les failles de Marianne sont béantes, et tant la normalité de Connell n'est qu'apparence. On peut également y lire l'aspiration sincère de ses deux héros à entrer dans la ronde, à intégrer le cercle des « gens normaux ».

Issue d'une famille aussi aisée que dysfonctionnelle, Marianne est une lycéenne introvertie et un peu hautaine qui n'a jamais intégré les codes que maîtrise à la perfection Connell, beau jeune homme en vue du lycée, footballeur et élève émérite. Ce dernier est élevé par Lorraine, mère célibataire employée comme femme de ménage par la famille de Marianne.

L'alchimie improbable entre Connell et Marianne est une évidence, et les deux adolescents deviennent rapidement amants. S'ils partagent d'indéniables facilités intellectuelles ainsi qu'un goût sincère pour la littérature, le gouffre qui sépare leurs classes sociales et leurs réputations lycéennes respectives semble immense. C'est d'ailleurs pour respecter les codes implicites qui régissent la vie des lycéens que le couple ne s'affiche pas, et que Connell n'invitera pas Marianne au bal de fin d'année.

Il décidera néanmoins de suivre cette dernière au Trinity College de Dublin pour y étudier les Lettres. Les jeunes amants vont rompre, devenir amis et les rôles vont s'inverser. Tandis que Marianne évolue enfin comme un poisson dans l'eau parmi les étudiants aisés de la célèbre faculté, Connell cherche sa place dans ce milieu particulier où des étudiants discourent sans fin sur des livres qu'ils n'ont jamais lus.

Les mois, les années passent, Connell et Marianne vont continuer à s'aimer à leur façon, à évoluer en miroir inversé. Ils affronteront l'un et l'autre les fêlures tapies dans l'ombre depuis le début de leur histoire, et pourront compter sur le lien intangible qui les relie depuis la fin de leur adolescence.

« Normal people » permet à Sally Rooney de disséquer au scalpel cette période clé qui va de la fin du lycée aux premières années passées à l'université. L'auteure dévoile avec une finesse étonnante l'importance du qu'en-dira-t-on, la cruauté inouïe qui s'abat sur celui ou celle qui sort un tant soit peu de la norme, la nécessité presque vitale de faire partie des « Normal People ».

Au fur et à mesure des revirement successifs qui marquent l'évolution de la relation entre Marianne et Connell qui oscille inlassablement entre amour et amitié, l'intrigue devient à la fois plus sombre et plus lointaine. L'auteure approfondit les non-dits, les fêlures, les failles qui menacent d'emporter ses héros. le roman glisse ainsi sur une pente psychanalytique en explorant les méandres de la dépression qui frappe Connell et les pulsions masochistes qui hantent Marianne.

« Normal People » séduit par la facilité déconcertante avec laquelle l'auteure instaure une atmosphère, une forme d'intimité entre le lecteur et ses héros, ainsi que par l'acuité parfois cruelle du regard qu'elle porte sur une certaine jeunesse irlandaise.

Et pourtant, les trop nombreuses oscillations de la relation entre Connell et Marianne, le développement aussi sombre que psychologisant de l'intrigue m'ont davantage décontenancé qu'ému. A l'instar des héros du roman, je suis resté à distance, je ne suis pas parvenu à entrer dans la ronde, à intégrer le monde un peu froid des « Normal People ».
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L'histoire de Connell et de Marianne, c'est une histoire d'amour mais aussi celle du chat et de la souris. On les rencontre en janvier 2011 alors qu'ils sont encore lycéens. Connell est un jeune footballeur, aussi bon et populaire dans ses études que dans ses activités sportives et qui bénéficie d'un certain succès. Marianne, bien que riche, est une jeune fille solitaire, qui – malgré sa réussite scolaire – ne parvient pas à se faire des amis. Tout porterait à croire que rien ne les pousserait à se fréquenter à part Lorraine, la mère de Connell qui travaille pour la riche famille de Marianne. Vient ensuite l'université, ses codes mais aussi le renversement de popularité.

C'est tout un pan de leur vie que nous conte Sally Rooney jusqu'en février 2015, aux travers des moments de bonheur mais aussi de leurs failles. D'abord au sein du lycée puis à l'université où les chamboulements se multiplient pour cette jeunesse qui n'est pas encore prête à affronter sa vie d'adulte. Ayant connu aussi cette période de l'université où, à peine âgée de 18 ans, toutes nos certitudes s'effondrent et qu'on quitte doucement les chemins de l'enfance pour l'âge adulte, j'ai pu ressentir les émotions et sentiments que l'auteure a souhaité condenser dans ses personnages.

Sally Rooney nous conte une histoire contemporaine d'amitié et d'amour, dans laquelle Connell et Marianne se perdent pour parfois mieux se retrouver mais aussi parfois mieux se quitter. C'est un récit sensible, sans pourtant tomber dans le mièvre que cet apprentissage de la vie. Très actuelle, l'histoire parvient à attirer le lecteur qui ne peut que se demander si les chemins des deux personnages principaux arriveront à devenir plus qu'un seul.

Souvent le lecteur pourra être frappé par la justesse des émotions, par l'essence des échanges. Écrit avec un style assez direct et clinique, c'est alors parfois malaisé de s'attacher aux protagonistes. le fait que le regard des autres importe beaucoup pour ces deux jeunes ne fait que nous renvoyer à notre société actuelle où on étale sa vie sur les réseaux sociaux, cherchant en quelque sorte l'approbation de nos concitoyens.

Une petite originalité dans la forme de ce livre est que les dialogues ne sont pas édités comme les livres traditionnellement, ce qui ne permet pas de les distinguer clairement par rapport au reste. Cela m'a quelque peu déstabilisée au départ car j'ai dû m'y habituer et je pense que ce style risque de rebuter plus d'un lecteur.

Pour les aficionados de films et séries, sachez que ce livre « Normal people » a déjà été adapté sous le format d'une série irlandaise de 12 épisodes d'une trentaine de minutes chacun. Je compte bien la regarder très prochainement et vous ferai part de mon ressenti quant à cette adaptation.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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«  Elle a passé la plupart de son enfance et de son adolescence à élaborer des plans sophistiqués pour s'épargner les conflits familiaux » .

«  À l'école , les garçons avaient tenté de la briser à force de cruauté et de mépris » .
Deux extraits de ce roman qui conte les années charnières marquant la fin de l'adolescence , puis le début de la vie adulte de Connell et Marianne .

Ils ont grandi dans la même ville d'Irlande .

Elle , la solitaire plutôt intello, assez maladroite : les garçons avaient tenté de la briser, à l'école comme à la fac soit par le mépris et l'irrespect soit , à la fac à l'aide du sexe et de la popularité , tous dans le but commun de dompter sa force de caractère .

Sans cesse , le bouc émissaire ..
Personne ne lui adresse la parole , elle a peu d'amis
Connell , au contraire est le joueur de foot , en vue, très populaire.
L'étincelle se produit : le fils de Lorraine , femme de ménage , et l'intello sophistiquée connaissent ensemble leur premier amour .

Un an plus tard , Marianne s'épanouit au Trinity Collège de Dublin , Connell lui , a beaucoup de difficultés à s'adapter à la vie universitaire .
Entre eux, le jeu commence : un jour tout va bien , le lendemain ,le drame pointe et les sentiments vacillent ….

Deux personnalités différentes, deux milieux sociaux opposés , les deux personnages sont indécis, compliqués .

Ils intellectualisent trop : d'où des relations tourmentées , des allers et retours tissés de hauts et de bas.

On suit leur histoire d'amour de janvier 2011 à février 2015, : leurs espoirs , leurs doutes , leurs errances affectives et intellectuelles , leurs complexités mêlées , leurs tourments ,leurs indécisions .
L'auteure nous livre un roman d'apprentissage , sur l'humain , le devenir, .le sexe , la jeunesse, l'amitié .
Le style me paraît plat …
Je vais décevoir les inconditionnels …
Je n'ai pas été vraiment convaincue , trop de longueurs , de mollesse , je me suis ennuyée ….à suivre le première amour entre Marianne, la solitaire, et Connell le taiseux .

On nous dit que c'est un roman phénomène , il m'a plutôt déprimée !
Mais bon, ce n'est que mon humble avis , bien sûr.
Je ne suis pas le bon public .
Emprunté par hasard à la médiathèque .
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Le bandeau qui orne la couverture de Normal People et qui annonce un million d'exemplaires vendus peut servir de repoussoir à l'amateur de littérature exigeante (ou se croit tel). Qui plus est quand le livre est devenu matière à mini-série et que le premier roman de l'irlandaise Sally Rooney, Conversations entre amis, semblait, sans s'être donné la peine de le lire, du genre poids léger. Funeste erreur, mea maxima culpa, voici une auteure qui vous attrape par le col dès les premières lignes et ne vous lâche plus. Et d'abord, quel bonheur de lire un ouvrage qui ne cherche pas à imposer une construction tarabiscotée mais préfère progresser dans le temps, sur 4 ans, réservant les quelques flashbacks à l'intérieur même des différents chapitres, chacun séparé de plusieurs mois du précédent, entretenant un suspense constant. le livre traite exclusivement des relations entre Connell et Marianne, lycéens puis étudiants, entre amitié, amour et rejet. le livre est excitant parce qu'il exploite un thème universel, avec tous ses nombreux à-côtés, et riche d'une précision psychologique qui a quelque chose de presque effrayant. Les deux héros du livre sont loin d'être parfaits, soumis à un jeu social perpétuel et cruel pour lequel leurs armes ne sont guère affutées, les exposant à la dépression, voire à une dégradation de leur état mental. Marianne et Connell se sont trouvés mais ils se fuient sans arrêt, se frôlent, se touchent, s'éloignent, intimement convaincus qu'ils sont faits l'un pour l'autre mais pas assez mûrs ou trop peu sûrs d'eux-mêmes ou de l'autre pour avoir le courage de voir la réalité en face. Ce constant va-et-vient dessine une carte du tendre moderne et elle est infiniment complexe, rappelant, avec un éventail moins large, celle du formidable roman québecois La trajectoire des confettis. Par son style et par ses remarquables dialogues, Normal People fait aussi parfois penser à Philippe Djian, quand il est à son meilleur et nous déconcerte et nous séduit à la fois, par un côté direct et en même temps très travaillé et sophistiqué dans ses entrelacs. Un million d'exemplaires vendus, émois, émois, émois !
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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critiques presse (5)
De temps à autre, il y a des livres qui sortent complètement du lot. Normal People, le deuxième roman de l’Irlandaise Sally Rooney, en fait partie.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
10 mai 2021
Difficile d'écrire sur Normal People sans avoir en tête les images de la série. Pour toujours, les visages de Marianne et de Connell porteront les traits des acteurs Daisy Edgar-Jones et Paul Mescal.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Elle
05 mars 2021
Peu importe d'avoir vu ou pas la série, ce deuxième roman phénomène de Sally Rooney et son adaptation sur petit écran possèdent chacun un charme différent.
Lire la critique sur le site : Elle
SudOuestPresse
05 mars 2021
Un premier amour, entre Marianne la solitaire et Connell le taiseux, deux personnages complexes et touchants, raconté par une jeune romancière dont la voix commence à compter.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LeFigaro
04 mars 2021
Cette belle histoire d'amitié amoureuse confirme le grand talent de la jeune romancière irlandaise.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (113) Voir plus Ajouter une citation
Elle demande à Joanna si elle ne trouve pas étrange d’être payée pour ses heures de travail - de négocier, en d’autres termes, des tranches de son temps extrêmement limité sur Terre en échange de cette invention humaine qu’on appelle l’argent.
C’est du temps que tu ne pourras jamais récupérer, ajoute Marianne. Je veux dire, le temps, c’est réel.
Commenter  J’apprécie          330
Cette citation pour illustrer mon propos...

"On ne peut pas dire qu’elle soit la plus belle femme du monde, loin de là. Sur certaines photos, elle est non seulement quelconque mais d’une laideur incontestable, dévoilant pour l’objectif des dents qui se tordent comme de la vermine."

Bon, pour moi, c'est too much... La littérature n'est pas une suite de phrases ciselées, au scalpel comme ils disent, pimentée de dents tordues... C'est du niveau de l'école primaire, tout ça, à mon avis.
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J"ai sans doute cru qu'en venant ici j'aurais plus de chances de trouver ma place. Vous savez, je me suis dit qu'il y aurait plus de gens avec la même façon de penser que moi.. Mais, franchement, les gens ici sont bien pires que ceux que je connaissais au lycée. La seule chose qu'il font à Trinity, c'est comparer les revenus de leurs parents.
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«  C’est l’un des secrets de ce changement dans l’équilibre mental, que l’on a appelé très justement la conversion: pour beaucoup d’entre nous, rien ne nous est révélé du ciel ou de la terre , tant qu’une personnalité n’a pas touché la nôtre en exerçant une influence particulière, pour la soumettre et la rendre éphémère » ….

GEORGE ELIOT, DANIEL DERONDA .
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Quand elle se souviendra de ce moment, plus tard, elle le trouvera d’une intensité insoutenable, elle en est consciente à ce moment précis. Elle n’a jamais cru pouvoir être aimée par quelqu’un. Mais désormais elle mène une nouvelle vie, inaugurée par l’instant présent, et même des années plus tard, elle se dira : Oui, c’était ça , le commencement de ma vie.
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En ce début d'année sont parues les traductions de Caisse 19 de Claire-Louise Bennett et Assemblage de Natasha Brown, deux autrices britanniques dont les romans se sont imposés outre-Manche comme des révélations. Il s'agit là de deux livres singuliers, à l'écriture puissante, déployant chacun une grande originalité formelle et narrative. C'est aussi l'acuité de leur regard qui autorise le rapprochement, quant à ce que ces textes disent de l'expérience d'être une femme dans un monde patriarcal – et une femme noire dans le cas d'Assemblage – et quant à la relation de leurs narratrices au monde du travail. Caisse 19 et Assemblage peuvent en outre être lus comme les récits d'une révolution personnelle, laquelle en passe par la littérature.
Claire-Louise Bennett est une écrivaine britannique, elle vit en Irlande depuis une vingtaine d'années. En l'espace de deux livres, L'Étang (trad. Thierry Decottignies, L'Olivier, 2018) et Caisse 19, elle est devenue l'une des figures de proue de la nouvelle littérature outre-Manche, au même titre que Sally Rooney ou Nicole Flattery, entre autres.
Natasha Brown a suivi des études de mathématiques à Cambridge University, puis travaillé une dizaine d'années dans le secteur bancaire. Son premier roman, Assemblage, a été encensé par la critique et les libraires du Royaume-Uni, et traduit dans le monde entier. Elle est considérée comme l'un des grands espoirs des lettres britanniques.
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