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Critique de Chaplum


Voilà un livre dont je n'ai pas beaucoup de choses à dire, car je ne l'ai pas aimé et n'y ai pas trouvé ce que je pensais y lire. Je me sens même complètement flouée.

Voici ce que nous dit la quatrième de couverture :

Vous aimez les animaux. Ce livre raconte leur histoire et la vôtre. L'histoire d'une enfant qui croit que le traîneau du père Noël apporte les cadeaux et qui sera forcée un jour de ne plus y croire. Il faut grandir, il faut s'affranchir. C'est très difficile. C'est même impossible. Au fond, vous êtes exactement comme les animaux, tous ces animaux que nous emprisonnons, que nous élevons, que nous protégeons, que nous mangeons. Vous aussi, vous êtes emprisonnée, élevée, éduquée, protégée. Et ni les animaux ni vous ne savez comment faire pour vous émanciper. Pourtant il faudra bien trouver un moyen.

Il s'agit d'une citation tirée de l'oeuvre et qui m'a induite en erreur. J'ai pensé que Olivia Rosenthal allait proposer une sorte de plaidoyer en faveur des animaux, ou du moins une dénonciation de certaines pratiques. J'avais bien compris qu'elle parlait d'elle-même aussi, de son enfance, de son aliénation à sa famille et de son émancipation. Et qu'elle mettait cela en parallèle au traitement que l'on faisait subir aux animaux. Mais je ne m'étais quand même pas attendue à CA !!!!

Autant le dire tout de suite, les personnes qui s'intéressent un tant soit peu au sort des animaux, passez votre chemin. le sujet n'est pas là. J'ignore même quel est le véritable intérêt de ce livre, si ce n'est de se livrer à un exercice prétendument intellectuel, mais visiblement trop cérébral pour ma modeste personne. Car j'ai rapidement été perdue dans ces paragraphes qui s'alternaient. D'une part, il y a ceux de cette petite fille, qui veut un animal de compagnie, à qui on le refuse et qui raconte sa douloureuse (?) enfance et adolescence chez des parents dont elle aura du mal de s'émanciper. On comprend vite que l'auteur se cache derrière cette petite fille. Les autres paragraphes sont les témoignages de professionnels qui travaillent dans des laboratoires, des zoos, des abattoirs, … Au départ, j'ai cru que c'était la narratrice adulte. Avant de tiquer devant l'emploi du masculin pour certains adjectifs qualificatifs.

Mais rien n'explique la démarche de la romancière, ni dans le résumé, ni en avant-propos, ni à la fin. Seule une recherche sur le net m'a permis de comprendre que le témoignage de Olivia Rosenthal sur son propre vécu était entrecoupé d'entretiens que l'auteur avaient eus avec des gens qui travaillaient avec des animaux et qu'elle avaient recopiés tels quels, sans en changer un mot.

Le résultat est pour moi sans intérêt et écoeurant, tellement ces gens parlent de leur profession et des animaux qu'ils font souffrir avec un détachement et une froideur que je ne comprends pas, voire avec une cruauté que je méprise. Je ne comprends pas non plus l'idée générale de la juxtaposition des différents témoignages ni le lien avec celui de l'auteur, mais soit, je dois être trop investie dans la défense animale pour adhérer à ce genre d'expérience intellectuelle.
Lien : http://www.chaplum.com/que-f..
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