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2,82

sur 255 notes
J'ai rarement lu un "livre"(si on peut appeler CA un livre ) aussi rempli d'erreurs et je le prouve:
-page 22, cette énormité:"Il n'y a pas d'animaux sauvages,il n'y a que des animaux protégés".
6page 37 où l'on apprend qu'Olivia Rosenthal croit encore au père Noël (Je concède volontiers qu'elle n'est pas la seule).
-page 74,ligne 11: elle confond le guépard et le léopard ---également appelé panthère (Là encore je sais qu'elle n'est pas la seule... mais elle,elle l'écrit !).
-page 84 encore une anerie,lignes 20/21 :" l'anesthésie augmente sensiblement le poids des animaux" , je suis vétérinaire et je crois rêver!
-Page 112,encore une erreur,ligne 16 :le record de longévité pour une tortue
n'est pas de 140 ans mais de 255 ans (record à battre ).
-page 110 deuxième ligne: "éprouvette" au lieu d'épuisette ( au point où nousen sommes !)
-page 207,ligne 5, une erreur de plus:"La viande de génisse est plus jeune,donc elle est plustendre". Pas de chance, c'est exactement l(inverse.
-Enfin je termine par ce qui est pour moi le comble du ridicule, page 200, la description d'une césarienne sur vache, c'est un régal de plaisanterie tellement c'est grotesque et là je parle en professionnel: Vétérinaire rural, j'ai accompli maintes césariennes durant ma carrière, sur chattes, chiennes,brebis, truies et surtout sur vache. Il me fa llait en moyenne (comme à la très grande majorité de mes confrères) entre 30 et 45 minutes et pas une demi-journée !!!
Au total, à la question "Que font les rennes après Noël?" ,je suis tenté de répondre:"ils fuient Olivia Rosenthal .
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Je n'attendais rien en particulier de ce livre mais avec un tel titre je ne m'imaginais pas à un récit tel que celui-ci.

L'auteur alterne entre sa vie personnel de l'enfance à l'âge adulte en faisant des parallèles avec la vie animale, d'ailleurs dans ce roman il est très peu question des rennes si vous souhaitez vraiment ce qu'ils font après Noël vous risquez d'être déçu.

Il est beaucoup question de loup dans ce récit, mais celui-ci ma semblé tellement décousu en passant par le premier amour de la narratrice qui se pend et puis revenant aux animaux, les derniers chapitres sont même plutôt tourné vers leur abatage ou si les expériences qui sont menées sur ces derniers.

Une lecture très étrange et qui est très loin de mon genre de prédilection, avec un tel titre je m'attendais plus à un livre feel good.
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Un livre curieux qui alterne considérations souvent très intéressantes et instructives sur les animaux ("sauvages", captifs, domestiques, de boucherie, les cobayes de laboratoire...) et des passages où l'auteure retrace les grandes étapes qui ont façonné sa personnalité. Les parallèles entre les deux ne sont pas toujours évidents, mais elle a quand même fini par m'embarquer dans son jeu.
L'écriture n'a rien de particulièrement remarquable mais les paragraphes sont courts et l'ensemble se lit très facilement.
Au final, une lecture qui ne m'aura pas emballé outre mesure mais qui devrait laisser quelques traces, des réflexions notamment sur les rapports de l'homme à l'animal.
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Voilà un titre d'actualité... mais Il m'a fallu un certain temps de lecture pour accepter d'en supporter la forme. A force de se vouloir dépouillée de tout artifice, cette écriture très contemporaine devient froide ou carrément ennuyeuse. le sujet avait tout pour me séduire, j'ai insisté et, finalement, je ne le regrette pas car même le style trouve sa justification sur la fin avec beaucoup de force. Peut-être même que ce parallèle entre le nombrilisme de l'auteure et la condition animale peut attirer l'attention sur leur asservissement, souvent abusif. Et cela sans faire d'anthropomorphisme car les renvois à l'asservissement de la petite fille, puis de la femme qu'elle devient , restent bien distincts. Il m'en reste tout de même une impression assez forte... mais pas des plus joyeuses. Je préfère imaginer des rennes heureux, même si plus niais, pour vous souhaiter de beaux rêves de Noël...
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Que font les rennes après Noël ? (2011)



L'astuce est subtile… Parlant de son histoire individuelle en utilisant la seconde personne du pluriel, la narratrice de ce livre évoque la construction de sa personnalité en mettant en évidence le caractère universel des principes qui lui ont été inculqués depuis son enfance. Son individualité et ses rêves auraient pu se déployer s'ils n'avaient pas été bridés par les principes de la réalité. Ceux-ci, parfaitement intégrés, martèlent les courts paragraphes dans lesquels la narratrice nous interpelle. Les phrases péremptoires, assénées comme des vérités générales, s'enchaînent brutalement : « Vous avez peur parce que vous êtes comme tout le monde, vous avez besoin de tranquillité, vous avez envie de ressembler aux autres, d'avoir une vie rangée, de construire un foyer, d'avoir des enfants, de nourrir une famille, de faire l'amour en temps et en heure avec un partenaire régulier que les autres honorent et respectent. »… Point faible du roman qui limite sa destruction des brides imposées à l'être humain aux catégories les plus traditionnelles de la vie sociale et professionnelle… La pensée est parfois un peu simpliste, mais on peut la mettre sur le compte de l'âge de la narratrice qui s'éloigne progressivement de la naïveté enfantine pour entrer dans le monde des adultes.

Mais reprenons depuis le début… La première désillusion de la petite fille survient lorsqu'elle demande à ses parents de lui offrir un animal de compagnie et que ceux-ci refusent. Peut-être pour la première fois de son existence, elle sent que quelque chose les sépare d'eux. Il est temps pour elle de se détacher et de faire l'apprentissage de son individualité. Malheureusement, il ne suffit pas de le vouloir pour y parvenir. le récit de cette enfant qui devient adulte au fil des pages, est également le récit des embûches qu'elle rencontre dans l'accomplissement de son indépendance. Il ne s'agit pas simplement de se forger une réussite sociale, professionnelle et familiale. Il s'agit surtout d'accéder à une vie dans laquelle l'individu se sente en harmonie avec lui-même et ses principes. Mais à force d'avoir été bridé, contenu, guidé, il est douloureux de chercher l'émancipation. Et il est encore plus douloureux de réaliser qu'on ne désire parfois pas même s'émanciper.



En ce sens, les multiples voix qui s'insèrent entre les paragraphes du récit de la narratrice répondent de manière pertinente à son propre apprentissage de l'existence. Un dresseur explique les conditions de captivité des animaux qu'il élève, un soigneur détaille les méthodes et les comportements qu'il applique dans l'exécution de protocoles méticuleux, un éleveur nous transmet les secrets de la viande fraîche, un scientifique de laboratoire nous annonce le prix que doivent payer les animaux pour contribuer aux progrès médicaux et scientifiques des hommes. Rien de vindicatif dans ces descriptions parfois cruelles des rapports entre hommes et animaux. L'engagement, qu'il soit éthique, politique ou écologique est nul. Ces hommes, parlant de leur profession, montrent qu'ils se sont totalement éloignés de la conception aseptisée que le commun des mortels se fait de l'animal. L'animal est un homme comme un autre que l'on utilise à des fins plus ou moins clairement désignées. L'animal, comme l'homme que l'on éduque, n'échappe pas au dressage, au conditionnement, à l'apprentissage des contraintes que l'on fait supporter par des récompenses, au confort qui s'obtient après de longs moments de torture :


« J'avais un collègue qui travaillait sur les chats, ce qui est assez rare, pour voir l'influence de l'activité sensorielle sur la digestion, il les munissait d'une canule gastrique et les installait sur une sorte de hamac. Il les posait sur le ventre, leurs pattes pendouillaient au-dessus du plan de travail et il recueillait les sucs gastriques par la canule après les avoir stimulés avec des images et des odeurs, bref, un protocole de travail qui aurait pu paraître insupportable au grand public. Eh bien, les chats en question, au lieu de craindre le moment où on les posait sur les hamacs, se battaient pour aller sur le plan de travail. Ils savaient qu'au terme de l'expérience on leur donnerait des bonnes choses à manger. »


Les paragraphes qui alternent entre le récit de la narratrice et les récits polyphoniques de ces dresseurs d'animaux dressent en filigrane la description d'une ressemblance troublante entre le conditionnement qui s'opère suite à l'éducation de l'enfant et les traitements subis par les animaux. Dans les deux cas, ils permettent d'atteindre un objectif qui répond au bien-être d'un tout au détriment d'un bien-être individuel. Une nuance supplémentaire est apportée lorsqu'Olivia Rosenthal introduit l'idée que, peut-être, ce bien-être individuel n'est pas totalement détruit. le conditionnement impose des limites réconfortantes, un confort rassurant et une sécurité desquels il est douloureux de s'affranchir. Lorsque la narratrice parvient enfin à se détacher de ses chaînes et à vivre selon les principes qu'elle s'est donnés, elle dépasse les mêmes craintes qui avaient empêchées le lion en cage de déchiqueter son éleveur, ou la vache qui suit docilement les chemins de l'abattoir de prendre un chemin de traverse...

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Un livre froid à la limite du désagréable, pourtant je suis allée jusqu'au bout mais en conservant cette gêne. L'organisation du livre est originale, s'alterne une réflexion (intelligente) sur l'enferment animal, la gestion du monde sauvage par les hommes, leur intrusion violente dans le monde libre et équilibré de la faune et l'histoire glaçante d'une jeune fille/femme qui cherche à sortir de l'emprise étouffante de sa mère. Olivia Rosenthal choisit d'utiliser le "vous" pour parler à son parler "le désir et la mort ont été exposé sous vos yeux (...) vous avez peur...", la forme et le ton produisent une distance énorme entre le lecteur et le personnage. On s'éloigne tellement que finalement on ne comprend plus vraiment ce que veut nous démonter l'auteur. le parallèle entre la jeune fille et les animaux est vraiment tiré par les cheveux ; la conséquence est qu'on lit chaque partie du livre presque séparément : la vie des animaux et leur souffrance, la vie de cette personne et ses ruminations. Au final, la vie des bêtes est bien plus intéressante que celle de la fille/femme. Déjà l'an dernier j'avais eu du mal sur le livre Inter, ça recommence cette année, suis pas sûre de me lancer sur le prochain.
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Voici un roman de conception ingénieuse par l'alternance des témoignages de divers professionnels de la condition animale et d'un personnage féminin cherchant à s'affranchir de sa dépendance à l'égard de son environnement ; cette comparaison des deux conditions, finalement pas si éloignées l'une de l'autre, a nécessité la collecte d'une quantité impressionnante d'informations, dont certaines très techniques, relatives aux traitements imposés aux animaux dans les zoos, les abattoirs, les laboratoires expérimentaux, les élevages.

Le ton est tonique et adapté à chaque intervenant, du tueur des abattoirs au scientifique employé dans la recherche.

L'ensemble est efficace et ne languit pas.

Pourtant ce livre ne m'a pas passionnée et je l'ai terminé avec soulagement : il a quelque chose de glacé et de systématique qui lasse de plus en plus au fil des pages. Les affects y sont tellement mis à distance qu'ils semblent sortir de la chambre froide, comme la viande de boucherie évoquée. C'est manifestement volontaire, mais je ne vois pas l'intérêt de la démonstration : la thèse sous-jacente est trop visible et balisée, les moyens mis en oeuvre semblent disproportionnés par rapport au résultat. La forme domine le fond, l'une et l'autre se confondent. C'est bien ficelé, et c'est techniquement réussi, mais à quoi ça sert ?

Beaucoup de travail pour une petite prouesse un peu vaine.
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Un ovni littéraire qui trainait dans ma PAL depuis un certain temps (prix littéraire inter 2011).

Plusieurs histoires qui ont en commun de parler d'animaux, vont s'imbriquer au fil des paragraphes. On s'aperçoit qu'il y a une narratrice principale qui est une jeune fille qui rêve d'avoir un animal de compagnie et que l'on va voir grandir et murir. Mais c'est aussi un texte polyphonique avec plusierus voix : celles d'une personne qui travaille dans un abattoir, une dans un zoo, un boucher, un éleveur... le tout entrecoupé de considérations plus documentaires sur la vie des animaux, les lois ou les relations avec le sauvage.

On pourrait penser que cela n'a ni queue ni tête, mais tout se combine et s'enchevêtre avec fluidité pour finir par nous montrer le parallèle qu'il peut y avoir entre les comportements des humains et ceux des animaux, entre le sauvage et le domestique.

Une construction un peu déroutante mais qui m'a emportée. Une manière originale de nous faire réfléchir sur notre société, la liberté, ou la difficulté à être soi-même.

Bref, une lecture très intéressante, autant par le sujet que par la façon dont il est développé.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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un livre peu ordinaire qui m'a surprise au départ par ces histoires qui s'alternent entre les sujets : l.un sur les animaux et l'autre sur la personnalité de la protagoniste. J'ai apprécié cette subtilité de polyphonie dans le roman comme pour nous donner à la fois un comparatif du comportement animal et humain qui somme tout diverge si peu. L'histoire par elle-même a plutôt peu d'intérêt mais l'analyse, la construction du roman alors oui j'ai apprécié cette originalité et la façon d'emmener le lecteur sur des routes parallèles qui finissent par se rejoindre. Les dernières parties sur les abattoirs par contre je n.ai pas pu les lire de part ma sensibilité mais le peu que j'ai survolé j.ai pu constater que l'auteur comme d'ailleurs tout le long du roman c'est bien documenté. Certains sujets de connaissance personnelle sont conformes à la réalité.
La métamorphose de la jeune fille qui se retient dans ne sphère de sécurité m'a également impressionnée avec ce subtile parallèle avec le comportement d'un animal privé de liberté. Mine de rien ce petit roman foisonne de réflexions sur les êtres vivants et leur rapport au sein de notre société. Très belle lecture de découverte même si je m'attendais aucunement à ce type de roman.
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Quel curieux livre que celui-ci, que je ne saurais comment résumer.
Il est constitué de paragraphes où l'auteur s'adresse en « vous » à son personnage principal, (car on ne peut pas parler d'héroïne), ce qui donne un curieux effet, comme si elle nous parlait à nous, les lecteurs. Ils alternent avec d'autres, écrits à la troisième ou à la première personne, et parlant d'animaux.
Très vite, on comprend que ces passages courts (quelques lignes, rarement plus d'une demi-page), mettent en parallèle la vie de cette femme, qu'on suit de l'enfance à l'âge adulte, et le sort des animaux: loups sauvages ou servant de spectacle dans les douves d'un château, zoos, laboratoires, cirques, abattoirs, boucheries...
Tout comme les loups qu'on a domestiqués, la petite fille doit rester sage et tranquille, silencieuse dans une prison dorée, car ses parents l'aiment, c'est incontestable, mais mal, puisqu'elle ne peut ni s'exprimer, ni se réaliser, ni assouvir son plus cher désir: s'occuper d'un animal vivant. Mis à part un canari dont elle n'a que faire et qu'elle retrouvera bien vite les pattes raidies dans sa cage. On la spoliera même de la cérémonie funéraire qu'elle se promettait de lui rendre.
C'est donc pour cela qu'elle espère grandir au plus vite et partir dans le grand nord, où les rennes doivent vivre heureux après Noël.
L'auteur fait beaucoup de références cinématographiques et analyse tout particulièrement « King Kong » et « La Féline » de Jacques Tourneur.
Son texte est scandé par des phrases qui se répètent comme un leitmotiv pour nous faire comprendre l'évolution de la jeune femme, ses efforts pour s'intégrer à une vie « normale » et son incapacité à le faire: « vous vous imprégnez », « vous êtes bien élevée. Vous le restez. » ou « vous êtes sur le point de vous émanciper ».
Il s'ouvre sur une longue énumération d'animaux bizarres: « tigrons, léopons, pumapards, jaglions, etc. », visant à nous faire comprendre que, tout comme ces animaux hybrides, la jeune femme appartient, elle aussi, à une catégorie à part.
J'ai, bien évidemment, passé des passages où l'on fait souffrir les animaux, mais j'ai trouvé l'ouvrage intéressant et tout à fait original, un vrai « OLNI » (ouvrage littéraire non identifié ) que je ne suis pas mécontente d'avoir lu.
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