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Critique de christinebeausson


Une trilogie ... 3 secondes, 3 minutes, 3 heures ... avec à chaque fois un simple délai pour survivre !
Celui qui gît à côté de moi ... Celui qui gît de l'autre côté ... Celui qui est allongé en dessous de moi ... ainsi commence l'histoire,
Celui qui a fermé la porte du container ... nous a dit que bientôt ... ce sera le début du reste de notre vie ... ainsi finit l'histoire.
Entre les deux, un récit qui pourrait être inspiré de la réalité que vivent ceux qui fuient .. la guerre ... la misère ... la faim.
C'est une lecture haletante qui ne nous laisse guère de répit et nous entraîne dans le quotidien d'êtres bousculés par la vie.
Les deux principaux protagonistes ont peut être au travers de cette trilogie appris à vivre pleinement l'instant présent et sont peut être prêts maintenant à réintégrer une existence paisible.
La note de l'auteur qui clôture la trilogie nous précise les conditions de réalisation de l'écriture à quatre mains de ces récits et nous permet de suivre l'évolution de la dynamique de la mise en place de l'intrigue et des motivations qui y correspondent.

PS.
Je n'avais jamais entendu parler des bus blancs !
Mejesaistout nous précise :
L'expression Bus blancs fait référence à une opération humanitaire de la Croix-Rouge, à la fin de la seconde guerre mondiale, dont les acteurs principaux sont deux Suédois, le comte Folke Bernadotte et le masseur Félix Kersten. Elle permet de sauver des milliers de scandinaves, ainsi qu'un grand nombre de juifs, des camps de concentration allemands. le nom de « bus blancs » provient de ce que les véhicules avaient été peints en blanc avec des croix rouges sur les côtés et le toit afin qu'aucune confusion ne soit possible avec des véhicules militaires.
En mars et avril 1945, quelque 15 000 prisonniers scandinaves et d'autres nationalités sont soustraits à l'emprisonnement et au confinement imposés par les nazis, puis conduits en Suède. le programme continue après la capitulation allemande, rapatriant encore 10 000 ex-prisonniers vers la Suède. Au Danemark et en Norvège, l'opération est considérée comme un énorme succès humanitaire qui sauve grand nombre de vies. Elle est cependant aussi sujette aux critiques comme celle d'avoir favorisé les Scandinaves par rapport aux ressortissants d'autres pays. L'association norvégienne des Bus blancs commémore cette action en organisant des excursions à Sachsenhausen et sur d'autres sites de camps de concentration, pour des classes d'école, en coopération avec les témoins de cette époque.
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